26 février 2022

ENTREZ DANS UN CONTE DE FEEZ



160 kilomètres me séparent de mon domicile à Mommenheim, près de Brumath, à 20 minutes de Strasbourg. 2 heures de route pour une heure de flottaison. Je file vers Feez, pour un voyage sensoriel dans une eau très salée.




               Flotter sur l'eau au sel d'Epsom 

 

Mickaël Reutenauer, jeune trentenaire, a quitté le marketing pour le bien-être. Originaire du pays de Saverne, il a eu un coup de cœur pour un local occupé auparavant par "La Coudrerie" de Mommenheim. Une centaine de mètres carrés dédiés au lâcher-prise et à la remise en forme. Le bleu et le blanc sont les couleurs de cet endroit spacieux et lumineux. On ne risque pas de se bousculer ici, deux pièces sont disponibles, sur rendez-vous. Nous serons deux hommes ce matin, moi le premier. Débarrassé de mon blouson et de mes chaussures, je me fais présenter rapidement le concept. Mickaël m'invite à lire le déroulé et les contre-indications de la prestation. Ne vous y risquez pas si vous venez de faire une coloration capillaire; celle-ci pourrait nuire au fonctionnement de l'installation. 




Puis Mickaël m'introduit dans la chambre de flottaison. Elle ressemble à une salle de bain dotée d'une douche et d'un caisson blanc. Une porte pour y entrer, un panneau de toit coulissant.
A l'intérieur, un fond bleu nuit rempli d'eau. Une vingtaine de centimètres. Dans la mer Morte, on compte 275 g de sel par litre d'eau. Chez Feez, on en est à 667 ! 400 kilos de sel d'Epsom pour 600 litres d'eau. Voilà pourquoi on flotte comme on respire. 

La séance peut commencer avec ou sans maillot. Je me suis enfermé dans le bassin doucement éclairé, mais les claustrophobes pourront tenter l'expérience porte ouverte. S'asseoir puis se laisser porter. Pour le confort des oreilles, des protections sont à disposition. J'opte aussi pour le coussin de nuque. Il me faudra un certain temps pour trouver la bonne position. A ce stade coule une musique de spa, qui rend le voyage très agréable. Au bout d'une demi-heure, le silence s'empare de ma bulle. Pour ajouter à la déconnexion, j'ai coupé la lumière. Je suis dans la presque obscurité dans un bain maintenu quasiment à la température corporelle, 35°4 ce matin. Chacun son ressenti : j'aurais pu m'endormir dans la première phase, quand la seule  agitation de l'onde m'en empêche. Je ne pense à rien. Peut-être à un requin dans cette nuit océane que je me raconte...Je suis aussi bien que l'embryon dans son liquide amniotique. L'eau salée rend la peau très douce. 



Mais un tour de cadran a été accompli quand un son glisse dans le caisson. Il monte en intensité, c'est le moment de se réveiller et de quitter ce cocon aquatique. Revenir au monde réel. 

Je retrouve Mickaël, pour l'après - flottaison. Un moment pour se remettre dans le bain de la vie courante, autour d'une boisson. Ce sera une infusion pour moi. Ici, on peut aussi prendre une Limo's, la limonade artisanale d'Olwisheim.

Mickaël me raconte comment il a créé Feez. Il a découvert le concept dans une série télé mais l'a essayé à Thionville. Des stars du sport comme Djokovic se requinquent dans la flottaison en isolation sensorielle. Mais chacun peut y trouver un bienfait, de l'actif stressé à l'insomniaque en passant par le porteur de rhumatismes. Les vertus du sel d'Epsom sont connues depuis l'Antiquité. La Covid a profondément impacté le corps et le mental. La flottaison est recommandée pour améliorer ses performances au travail. Elle apaise aussi les esprits tourmentés.

Et quand vous aurez fini de flotter, vous irez peut-être chez la voisine de palier, qui tient un institut de beauté avec notamment un sauna japonais. 






Feez bassins de flottaison

www.feez.fr 

41 route de Brumath 67670 Mommenheim
06 12 58 38 91 





 

15 février 2022

ADIEU ADOMA

 




Le ciel était lumineux pour la cérémonie d'adieu à la Tour Adoma à l'entrée de Mulhouse le 9 février. Cet après-midi - là, la grignoteuse a posé sa mâchoire sur la partie sommitale de l'édifice.





Je l'ai croisée depuis mon enfance, en allant et repartant de Mulhouse, cette Tour des Marronniers, haute comme le tiers du temple Saint-Etienne avec sa trentaine de mètres. Témoin d'une période de construction de masse, elle était devenue une verrue paysagère dans le bas Rebberg. Au début des années 1970, la Sonacotra y avait accueilli des travailleurs migrants. Depuis dix ans, le bâtiment était désaffecté et un terrain hostile aux adeptes de l'urbex, moins nombreux sans doute que les taggeurs. Tour des Marronniers donc, mais aussi des martinets à ventre blanc, une espèce protégée. La LPO a été mandatée d'ailleurs pour accompagner l'évacuation des oiseaux vers des nids compensatoires. Nichoirs et boîtiers sonores ont été installés dans le quartier gare - Fonderie. Les martinets sont en migration. Ils reviendront quand la tour sera détruite, avant la fin mars, pour intégrer leur nouvel habitat.




Le 9 février, au premier coup de grignotage, la tour présentait un tronc squelettique. Les travaux avaient commencé en 2020. L'année dernière avait été consacrée au désamiantage et à la dépose du second œuvre. Dans quelques semaines, la pelle aura fait son travail. L'espace ainsi libéré sera provisoirement réservé à un parking de 50 places. Les habitants du quartier en mue Fonderie et la Ville décideront de l'affectation des lieux demain. 




Quai d'Oran une tour s'efface. De l'autre côté de la gare, d'autres ont fleuri. Les travailleurs de l'automobile hier; le  quartier premium cher à Michèle Lutz aujourd'hui.

Quand nous reprendrons les promenades sur ou le long du canal, les beaux jours revenus, nous ne nous souviendrons peut-être plus de la Tour Adoma. Et les journalistes seront affairés à leurs marronniers.




31 janvier 2022

Fèves de prestige

 


PRIME A L'HEURE 





Janvier mois des vœux, du blanc et des galettes. L'Epiphanie a été fêtée par l'Eglise le 2 janvier déjà, mais la tradition du gâteau se maintient au 6. Dès lors, les rois se tirent jusqu'à la fin du mois.

En Haute-Saône, dans la petite commune rurale de Faverney près de Vesoul, une PME s'est fixée dans le marché de l'Epiphanie commerciale et revendique fièrement une tradition bien française. Elle s'appelle Prime. Ce n'est pas un acronyme, juste le mot qui rime avec récompense, la fève.

Prime a une trentaine d'années et emploie une vingtaine de collaborateurs. A l'origine, un commercial qui démarchait les artisans boulangers - pâtissiers. La petite entreprise d'Emerys Schoumer est une référence dans la fève. Pour le dirigeant, la belle fève n'est pas produite en France. Même si l'unité haut-saônoise en fabrique, les volumes arrivent d'Asie et notamment du Vietnam.
Rendons à la Chine sa porcelaine, mais gardons nos dessinateurs et illustrateurs. Ce sont les virtuoses du crayon qui donnent vie aux fèves de Prime et imposent aux fabricants un cahier des charges strict. Pour satisfaire les grandes maisons du feuilletage à la frangipane, la fève doit être irréprochable.





Les stylistes de Prime travaillent aujourd'hui aux collections 2024. Pas de sujets qui fâchent, les créatifs scrutent ce qui peut attirer l'œil, ce qui est tendance, ce qui fait la mode…  En 2022, c'est "Passion et collection". Prime a édité un coffret de fèves célébrant la montre à gousset. Le cadran se glisse dans la pâte, l'habillage métallique amovible est gardé pour la personne chanceuse. L'entreprise honore les commandes de professionnels, parfois à l'étranger, de l'Espagne au Japon, bien qu'il soit "difficile d'exporter une tradition". Des artisans expatriés partagent la galette avec leur clientèle. Et les fabophiles ? Emerys leur suggère de chasser le petit bijou dans le gâteau plutôt que d'acquérir des pièces "vierges". En tous cas,  la pâtisserie de l'Epiphanie set au rendez-vous des retrouvailles, "surtout en ces temps où on trouve prétexte à s'éviter", estime le dirigeant de la PME familiale. Prime aux présents.





Prime SAS   22 bis Sadi Carnot  BP 1 70160 Faverney

www.prime.fr 



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31 décembre 2021

PITAYA FAIT S.Y.N. A CHATCHAI KLANKLONG


 En juin juste après le déconfinement, Chatchai Klanklong ouvrait Yam à Saint-Louis, déclinaison  plus simple et plus rapide de L'Orchidée, sa table étoilée d'Altkirch. Premier chef thaïlandais monomacaron Michelin, Chatchai multiplie les expériences. Actuellement vous pouvez déguster son plat signature pour Pitaya, le leader de la thaï street food en France. Le S.Y.N. Pitaya x Chatchai a été lancé le 7 décembre dans le restaurant mulhousien de la rue du Sauvage, un des trois établissements de la marque en Alsace.






Née à Bordeaux il y a 10 ans, la franchise Pitaya compte aujourd'hui plus de 140 tables en France et à l'étranger. Capucine Gagnez, directrice du marketing, a souligné ce qui réunit la maison et le talentueux chef sud-alsacien: l'amour de la culture thaïlandaise, la créativité culinaire, la priorité à la fraîcheur des produits, le sens du partage. Ce n'est pas par hasard que Pitaya se revendique "meilleure franchise de l'année". Elle n'en est cependant pas à son coup d'essai, après avoir sollicité autour du canard (du Sud-Ouest) Michel Sarran, autre étoilé. S.Y.N. signifie "salmon, yum, noodles". Dans ce plat, des dés de saumon sautés au wok, de petits légumes croquants, des nouilles udon et une sauce tom yum. Chatchai le décrit comme "gourmand, justement épicé et savoureux".



A déguster dans les restaurants Pitaya, via click&collect et en livraison sur les plateformes partenaires. Jusqu'en février 2022.




pitaya-thaistreetfood.com


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29 décembre 2021

LE SPA DU HIRTZ : L'EXCELLENCE DANS LE NORDIQUE



Ce temps entre les fêtes est propice au lâcher-prise. On se pose aujourd'hui au Domaine du Hirtz, la première résidence d'éco-tourisme en Alsace ouverte il y a 6 ans sur les hauteurs de Wattwiller, près de Cernay.


En 2017, ce coin magique du parc naturel régional des Ballons des Vosges s'est enrichi d'un spa nordique, unique dans le territoire. Un village - institut du bien-être de 3.300 m2 niché à 550 m d'altitude qui a été doublement distingué cet automne: Spas de France lui a décerné 5 lotus, synonymes d'excellence, quand Beauty Forum l'a élu "meilleur lieu de beauté 2021". Des lauriers qui font la joie et la fierté de l'entreprise adaptée de Jacky Lechleiter. Et d'abord de l'équipe de Floria Durieux, spa manager.

Au spa nordique du Hirtz, on appréciera la thermorelaxation, concept alternant chaud, froid et repos.

Ouvert 7/7 de 9H30 à 20H, sur réservation.

www.domaineduhirtz.com 
 

28 décembre 2021

BIEN T'HEIM



Les adeptes du sportswear connaissent la marque à la virgule. A Strasbourg, Jérôme Seeholtz a posé l'apostrophe dans la sienne. Ce trentenaire strasbourgeois est le dirigeant-fondateur de T'HEIM, la nouvelle marque alsacienne de vêtements.


Pendant une douzaine d'années, Jérôme a travaillé à Madeleine Fashion Group, une PME allemande de mode, dans le classique. La voie était tracée, mais si le projet T'HEIM a pu se concrétiser, c'est par la rencontre de petites mains locales et d'abord Au Fil d'Altaïr, atelier de confection employant des personnes en réinsertion.




"T'heim" signifie en alsacien "chez soi", "à la maison". La signature positionne le produit. Jérôme voulait des incontournables du dressing, le t-shirt qui permet de télétravailler  comme de se balader place Kléber et le sweat-shirt quand le mercure a baissé. Des intemporels de qualité, qui ne font pas référence à une époque dans leur teinte unie, mais davantage à leur terroir natal. La broderie de poitrine rappelle l'Alsace par la grappe, le verre, le bretzel, la chope. Sinon, c'est l'apostrophe turquoise qui renvoie aux maisons alsaciennes des tisserands jadis. Des vêtements épurés, frais, unisexes, accessibles. Pas de collection, juste des essentiels dans un modèle actuel, la slow fashion, la mode respectueuse de l'environnement et de ceux qui mettent la main à la matière. Du coton et du lin, le premier certifié GOTS et labellisé OEKO-TEX. Jérôme veut des produits écoresponsables pour des réalisations "ayant peu de km au compteur". Fabriquer au plus près, en France quoi qu'il en soit et garantir la transparence et la traçabilité. Avec les couturiers de la Meinau, l'investissement dans l'économie sociale et solidaire est un plus. Chez T'HEIM, "l'éthique n'est pas un toc".


DR


Outre les basiques du dressing, la marque à l'apostrophe enfile des chaussettes et coiffe bonnets et bobs. Dans l'accessoire encore, le cabas et le tote-bag, le "sac à trimballer", en lin. Enfin, Jérôme, tout Alsacien qu'il est, aime le soleil et la mer. Il fait fabriquer aussi des espadrilles.


"Porter T'HEIM, c'est gagner en énergie vitale, car tout ce qui rend heureux rend plus fort" assure l'entrepreneur qui contribue à son niveau au renouveau de l'industrie textile française. Pas de quantités superflues, mais de quoi vêtir tous ceux et celles qui ont envie d'être bien dans leur t-shirt bio, t'heim ou dehors, sans apostropher.

Depuis l'été dernier, les produits T'HEIM sont disponibles en ligne, à partir de 49 € le t-shirt. Et les points de vente se développent, en Alsace, à Paris et à Lausanne.


DR


theim.fr 

#theim

22 décembre 2021

NOEL A MONTBELIARD : FEERIE ET AIRIE



Marie-Noëlle Biguinet, maire 

Les Glorieuses de Bresse, les artisans du Jura Sud voilà quelques années et maintenant le Pays de Montbéliard. La Bourgogne - Franche-Comté me rappelle en décembre, promesse de belles rencontres dans une atmosphère étincelante. Retour dans la cité des Princes désormais en pleine lumière.


C'est dans la grisaille que je prends le TER en gare d'Altkirch, dans l'autre sens cette fois. Direction Belfort. Il y a 25 ans, c'étaient l'autorail rouge et crème et la Z qui m'emmenaient vers le Territoire. Le trajet est désormais plus rapide, les arrêts peu nombreux. La gare de Belfort me paraît bien désertique avec ses quais rénovés. Pas un agent SNCF en vue. Pas le temps de m'attarder non plus, je monte dans le TER en correspondance pour Montbéliard, qui ira jusqu'à Besançon. 

Me revoilà dans la capitale de PMA, comme au printemps. Les tours Henriette et Frédéric du château rappellent que nous sommes au bon endroit. A deux pas de la gare, l'office de tourisme désormais dirigé par Vanessa Le Lay, dont l'équipe est fortement investie dans l'organisation et l'animation des Lumières de Noël. L'OT a son chalet au cœur du marché de Noël, à la croisée de l'hôtel de ville et du musée Beurnier. J'ai 24 heures devant moi pour arpenter la ville dans son habit festif. Depuis le parvis de la gare, le ton est donné. 




Comme ailleurs, Montbéliard avait été privée de marché de Noël l'an dernier. Un crève-cœur pour une ville qui s'y était mise au milieu des années 80. C'est cette fin d'année qu'on fête la 35e édition des Lumières. A la manœuvre dès l'origine,  Alain Boutonnet et son comité des fêtes, des commerçants et artisans et les acteurs du tourisme, rejoints par la Ville. Dans une joyeuse dynamique confortée par le cadre enchanteur des vieilles pierres, ils ont hissé Montbéliard dans le top 5 des marchés de Noël européens. Si les cabanons au pied de la cathédrale font rêver à Strasbourg, je leur préfère le marché de la place de la Réunion de Mulhouse d'avant la Covid-19 et celui de Montbéliard qui se blottit autour du temple Saint-Martin. Marie-Noëlle Biguinet, maire depuis 2014, m'ouvre la fenêtre de son bureau pour m'offrir un instant magique sur la place, encore plus fort quand le jour décline. 



Alain Boutonnet, figure historique du marché. Il revendique un vin chaud d'exception (avec modération)

Avec la crise sanitaire, il a fallu repenser l'organisation des flux et des espaces. Quelque 130 chalets sont dispersés dans le centre-ville, dont une partie "à la semaine". L'animatrice de l'OT distille à son micro les informations utiles de la journée, tandis que la musique parcourt le quadrilatère du marché, des airs de Noël connus de tous et parfois des titres inattendus. Tout nous rappelle que la fête est sous contrainte. Signalisation, messages, rues entravées par des véhicules et des blocs de béton, contrôles aux entrées. Mais ce ne sont pas des garde-chiourmes. 


Quand la nuit est tombée, on oublie vite les procédures pour retrouver Juju Place Velotte, affairé à sa fondue aux trois fromages, tandis qu'une fanfare envoie sa mélopée en face. Vanessa me fait découvrir le glögg, le vin chaud nordique, de quoi nous réchauffer jusqu'au dîner, pris debout dans l'allée gourmande. Une croûte aux morilles version marché, hélas presque froide escortée d'un verre de chardonnay. Heureusement l'ambiance est chaleureuse, loin de la morosité actuelle. Une bulle de bonheur dans le Covidland. Les exposants aussi sont avenants, tout sourire de profiter d'un emplacement dans ce prisé marché de Noël qui leur assure du trafic. La Franche-Comté rayonne pour le retour des Lumières mais certaines maisons alsaciennes se sont fait  une place. Je me suis d'ailleurs surpris à acheter des bretzels Poulaillon. L'inventeur de la Moricette° a aussi une boutique en ville. 

Face aux Halles, place Denfert-Rochereau, c'est le Village des Enfants avec son nouveau manège à...boules de Noël et sa patinoire. Je n'aurai pas le loisir de glisser, mes deux tentatives resteront vaines. Consolation, j'ai enfin l'honneur de rencontrer la personnalité emblématique du marché, Tante Airie. 

C'est le personnage de l'Avent par ici, la comtesse Henriette de Montfaucon du XIVe siècle qui a traversé les temps pour réapparaître sous les traits d'une douce mamie, toujours disponible pour les enfants qui ont des secrets ou des confessions à exprimer. On dit qu'elle est la bonne fée de Montbéliard. Mais je m'interroge toujours sur le faiseur de bulles de savon caché par son masque. Encore un mystère de Noël. 





Poêlée comtoise au Châtel, 12,rue du Collège 


Les Lumières de Noël à Montbéliard jusqu'au 28 décembre.

lumieres-de-noel.fr 

Vanessa Le Lay et la boutique de Noël de l'OT


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