31 août 2022

B+T GROUP FOURNIT DE L'ENERGIE PAR CSR A ALSACHIMIE

 


C’est le plus grand chantier industriel alsacien en cours…
Le groupe allemand B+T achève la construction d’un incinérateur de déchets sur la plateforme WEurope de Chalampé, dans la bande rhénane. Les travaux ont démarré fin 2020. L’unité devrait être opérationnelle début 2023. 




Alsachimie, principal acteur du polyamide en Alsace et propriétaire de la plateforme, a besoin de vapeur. B+T va lui fournir cette énergie à hauteur de 40 % de ses besoins grâce à cet incinérateur qui peut stocker 5 à 6000 tonnes de déchets. On parle d’UVE, unité de valorisation énergétique.













B+T a l’expertise de la gestion et du traitement des déchets. Le groupe a créé une coentreprise avec Schroll à Pfastatt. B+S Recyclage, unique en France, va transformer les déchets industriels banals en CSR. Les combustibles solides de récupération ont la plus forte valeur calorifique. Ils seront dirigés vers Chalampé. Le procédé s’inscrit dans la décarbonation de l’industrie, expliquent les acteurs ; en Allemagne déjà, les décharges ont disparu depuis bientôt vingt ans. Rien ne se perd, tout se recycle.

L’investissement est à la mesure du volume du bâtiment chalampéen, 115 M€, auxquels s’ajoutent 5 M pour Pfastatt. Il s’accompagne de recrutements, une cinquantaine d’emplois, principalement à l’unité de valorisation énergétique.

Le client Alsachimie pourra ainsi se passer d’une partie non négligeable d’énergie jusqu’alors produite par le fioul et le gaz notamment. A l’heure de la flambée des prix, ce type d’installation est appelé à se reproduire.

B+T escompte traiter 100.000 tonnes de déchets par an à Pfastatt. 
A Chalampé, le groupe pourra en valoriser le double. Retour sur investissement estimé à une quinzaine d’années.





Photos Pascal Kury 



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26 août 2022

Chronique d'été

 



Août se termine, la France va basculer dans la rentrée que certains ont déjà instillée. Si la rentrée des classes en est le grand marqueur, celle des médias la précède.
Qu'il est loin déjà le mois de juin avec sa dernière matinale festive, ses accessoires de plage et ses vêtements colorés. L'été s'est installé, accentué par un ensoleillement et une chaleur interminables. France 2 nous a enfermé à Fort Boyard le samedi soir, au large de la Charente-Maritime. Comment ne pas penser au littoral atlantique…

A la radio, les équipes matinalières parfois pléthoriques ont libéré le studio pour l'animateur soliste. Les chroniqueurs aux sujets graves ont cédé la place aux saisonniers ou à la musique. Les tubes vacanciers ont été réintégrés aux playlists. On a eu droit aussi à la météo des plages, qui prolonge le souvenir du sable délaissé il y a un mois…Capbreton, c'était en juillet.

La radio au cœur de l'été, c'est Paris en août. 
Heureusement, elle accompagne cette période au ralenti avec des sujets qui n'encombrent pas l'esprit de nuages noirs. Le reporter plagiste, les randonnées sur les grands sentiers, les jeux en voiture, les recettes au soleil…

Sur les réseaux sociaux, on a eu les bords de mer, les baignades, les apéros, les jeux du camping et la galerie de jambes bronzées à la piscine. Ah, le pied ! 

Lundi, ce sera la rentrée sur les ondes. Dans l'euphorie de la reprise. On aime nos auditeurs, qui nous le rendent bien. Mais septembre est en approche. Heureusement, le neuvième mois est encore un peu estival. Et ceux qui le peuvent envisagent déjà leur Toussaint au grand bleu.

C'est le soleil qui fait tourner le monde. 


23 août 2022

LA BALADE SONORE DE JIM









Mon voyage de presse "Montagne buissonnière" me pose ce matin  dans un endroit reculé d'Alsace, à Mittlach,  au fond de la magnifique vallée de Munster.  Un homme du cru m'y attend, Jim Petit. Nous allons passer deux heures ensemble, dans un environnement apaisant et verdoyant. Mittlach, quelques 330 âmes, mais ses nombreux gîtes et résidences secondaires, dans le parc naturel régional des ballons des Vosges. C'est là que Jim s'est installé il y a une dizaine d'années. Ce Savoyard familier de l'alpage occupe une vieille bâtisse alimentée par une unité photovoltaïque. Il a aménagé un studio dans la grange. 
Jim est musicien et compositeur. Il a appris la guitare slide en Inde, l'orchestration symphonique au conservatoire de Colmar et pratique le synthétiseur Moog.  Il a joué sur des scènes à travers l'Europe et collaboré avec différents artistes et ensembles, du bluesman à l'orchestre d'harmonie en passant  par le symphonique de Bratislava. 





Dans son paysage enchanteur qu'il n'a de cesse d'arpenter, Jim travaille sur la musicalité des lieux et des éléments.  Il enregistre tous les sons de cette nature qu'on croit placide et superpose les saisons.  Les lacs l'inspirent particulièrement : Altenweiher, Schiessrothried, Fischboedle... Il crée ensuite des balades sonores pour de petits groupes. Par moments, un arrêt-écoute à l'aide d'un casque. Quelques minutes pour décrypter ce que le micro de Jim a capté. Un jappement, une voix d'enfant, le vent, la neige… "Ce que tu entends n'est pas ce que tu vois" assure l'accompagnateur.

Pour arranger la réalité sonore de ce fond de vallée vosgienne, Jim la met en musique à son tour. La restitution nous transporte alors dans une dimension insoupçonnée. C'est d'autant plus palpable dans la yourte dans la grange.  Ici, des transats sont disposés pour la "sieste sonore". 45 minutes d'évasion au son complexe du compositeur, affairé à ses guitares et à ses synthés.  L' expérience quadriphonique en plus pour le touriste comme pour l'écolier.  


Solstices & Équinoxes

2021

Musique pour paysages sonores, synthétiseurs Moog, guitares slide et orchestre d'harmonie





www.jimpetit.com

www.massif-des-vosges.fr




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11 août 2022

NUTCHEL, LES COQUILLES DE NOIX COSY DE LA BRUCHE




Mai 2022. Mon voyage de presse Massif des Vosges me fait découvrir cette fin d'après-midi la Vallée de la Bruche, du côté de Schirmeck. Nous sommes sur le toit du Bas-Rhin avec le Champ du Feu, le Rocher de Mutzig, le Donon, le Rocher de la chatte pendue...J'ai une heure de retard sur le programme quand j'atteins Nutchel L'Alsace à Plaine, dans le haut de la vallée. Une avenante dame à l'accent hollandais m'attendait,  AnneLou. Elle s'occupe du site ouvert il y a quelques mois et me donne le plan du village forestier. J'ai laissé mon véhicule sur le parking à l'entrée. Sur place, les déplacements doux sont la norme. Je vais intégrer la cabane 20, domptant un chemin de terre et l'orée de la forêt. Le panorama est splendide, un sommet au fond. Une terrasse spacieuse et un barbecue à charbon. 
Les guirlandes sont allumées, une bûche se consume dans le poêle. C'est mon cadeau d'accueil.


 

AnneLou me remet le panier-repas. Je vais de nouveau dîner seul, mais vraiment seul cette fois. Heureusement la cabane est équipée d'ustensiles de cuisine et de matériel de cuisson. Une plaque alimentée au gaz dans la kitchenette. Un minimum de vaisselle. Sauf que mon dîner s'annonce déprimant. Pour cuisiner, il faut de quoi rôtir et assaisonner. Ni huile, ni beurre. Ni sel, ni poivre. Une poignée de spaetzle sans saveur, une saucisse de Montbéliard, deux tranches de pain et de la tomme que j'ai préférée au munster, deux noisettes de chocolat… J'avais le nez creux, me souvenant d'un précédent repas en tête-à-tête avec ma cabane dans les Ardennes. J'ai pris soin d'acheter une bouteille de pinot noir pour noyer la solitude et ces agapes de camping. AnneLou a gentiment ranimé les lampes à huile. En complément des lumignons, de quoi créer une ambiance.





 


Les déplacements, les pérégrinations, les reportages ont accentué la fatigue. Je m'assoupis avec le déclin du jour. La nuit venue, je contemple la sombre étendue naturelle à mes pieds. Puis des bruits et des grognements attirent mon attention. Le gibier est de sortie. Je l'entends mais ne le vois pas. 

Les hébergements voisins sont silencieux. Des couples se retrouvent dans leur cocon de bois. Je me résous à dormir. Ce sera la couche du haut. Je m'endors du sommeil du juste. 



Le jour se lève sur Nutchel. Je n'ai pas besoin de réveil. Quand on est au plus près des arbres, comment résister à leur appel ? Le village est encore sous la couette quand je hume l'air du matin depuis mon promontoire. Il n'y a ni télé ni pendule dans la cabane en forme de conteneur. Les concepteurs de Nutchel ont travaillé sur la déconnexion du train-train au profit de la reconnexion avec la nature et les personnes chères. Ici on vient en amoureux, avec sa tribu, entre amis. Recréer du lien et retourner aux basiques. Faire sa glace l'été, chauffer le poêle en basse saison. Faire des choses simples. Dessiner,        construire avec des planchettes Kapla°, parler, se                 

 parler, se poser, buller comme jamais, écouter le     vent, entendre le chant des oiseaux. Un panneau     ouvre le champ des possibles.





J'ai choisi de prendre le petit déjeuner dans la maison commune, qui fait office de réception, de salle d'éveil et d'activités avec son coin épicerie. Tiens je me retrouve encore seul à table. Une jeune fille donne un coup de chiffon. AnneLou arrive. Je lui avais promis une interview. Nous la ferons sous les premiers rayons du soleil. 

Nutchel promet une expérience de glamping unique en Europe. Toute la famille a de quoi faire, entre pétanque et via ferrata, espace aquatique, balade à vélo et rando, banc aux étoiles. S'y retrouver et se retrouver. 





AnneLou





Les cabanes Nutchel   
724 route de Salm    
67420 Plaine


www.massif-des-vosges.fr


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9 août 2022

CHEMIN DES CIMES : A HAUTEUR D'HOMME






Mon voyage thématique "Les Vosges buissonnières" me conduit aujourd'hui dans l'Alsace Verte, du côté de Wissembourg. Tandis que les reliquats de feu la BA 901 s'effacent, Drachenbronn-Birlenbach attire des visiteurs du Palatinat, de Moselle et d'Alsace, outre les touristes venus de plus loin. Depuis mai 2021, la nouvelle attraction de ce coin du Parc naturel régional des Vosges du Nord est Le Chemin des Cimes.




Depuis la condamnation du site de défense, il fallait penser à la reconversion. Ce produit touristique en est le phare, qui s'inspire du Baumwipfelpfad Schwarzwald. Il a été conçu et réalisé par Erlebnis Akademie AG, une société allemande rompue à ce type d'installations qui donnent de monter parmi les arbres jusqu'à en effet tutoyer les cimes, en Europe et dans le monde. A la frontière franco-allemande, une telle création paraissait une évidence dans un océan vert. EAK promet des vues spectaculaires et des perspectives nouvelles et uniques.




C'est Laurence, responsable marketing du site bas-rhinois, qui me fait la visite. Pour accéder au chemin, il faut laisser sa voiture sur le parking en contrebas et marcher ou monter dans le petit train qui assure la navette. La force de ce site touristique réside dans l'accessibilité justement. Nous allons cheminer sur un parcours d'un peu plus de 1000 m, entre 5 et 23 m du sol, à 6 % en moyenne. Fauteuils et poussettes n'auront pas de mal à gravir la pente. Très vite, nous nous fondons dans ce paysage de troncs et branches. Les concepteurs ont choisi douglas et mélèzes, des bois résistants et vieillissant bien dans leurs teintes, de façon à restituer rapidement l'atmosphère naturelle. Des stations d'apprentissage et d'aventure renseignent sur la flore et la faune. Plaine, Forêt-Noire, Vosges du Nord vont se révéler à nos yeux émerveillés. La tour panoramique culmine à 29 m. Elle permet une vue à 360°. Par temps clair, on distingue Notre-Dame de Strasbourg, à près de 50 km. 






J'imagine les couleurs au gré des saisons. Le Chemin des Cimes se visite quasiment toute l'année, même par temps neigeux. Il peut être fermé bien sûr en cas d'événement extrêmement défavorable, comme l'orage, la grêle et la tempête.





Pour redescendre, deux options. Le sens inverse ou, pour aller vite et s'amuser, le toboggan. 75 m à dévaler sur un tapis de glisse, moyennant 2 €. L'euro symbolique aurait suffi. Surtout que le prix d'entrée n'est pas compétitif, 15 € pour un adulte. C'est à peu près le tarif en ligne de l'Ecomusée d'Alsace où on passera peut-être la journée, quand il faut compter en moyenne deux heures à Drachenbronn. C'est gratuit jusqu'à 5 ans. Une boutique de produits locaux et un restaurant complètent l'offre. On verra enfin la mascotte Emile, l'écureuil. 





Depuis l'été, Le Chemin des Cimes s'accompagne de la Forêt d'aventure Alsace. Une aire de jeux de 14.000 m2 pour les enfants à partir de 3 ans, à proximité du parking.

Et dans cette Outre-Forêt, les propositions touristiques ne manquent vraiment pas : Musée français du pétrole, Fort de Schoenenbourg, château fort de Fleckenstein, vignoble de Cleebourg...







www.chemindescimes-alsace.fr

www.parc-vosges-nord.fr

www.massif-des-vosges.fr


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4 août 2022

LOURDES - Dîner chez Alexandra fait sens

 

Maryline, de Cernay à Lourdes 




Difficile de trouver le bon restaurant dans une ville qui attire les touristes du monde entier mais d'abord des pèlerins. C'est mon cas. Je ne viens pas dans la cité mariale pour faire bombance. La simplicité me va, du moment que la cuisine est bien faite. Notre hôtelière nous a rapporté que des clients avaient eu des problèmes gastriques en choisissant les tables bon marché. L'établissement dont j'ai retenu le nom sur sa recommandation est malheureusement réservé pour une soirée privée. Nous déambulons à cet instant rue de la Grotte, musicalement animée, entre le duo pop rock sur sa scène là-bas et le DJ au voisinage du cinéma. Je considère la carte et la façade d'un restaurant fréquenté, "Alexandra". Une clientèle adulte, un service accueillant. On nous indique la dernière table disponible à l'extérieur, un emplacement qui me donne d'observer avec un œil journalistique l'activité de cette rue à sens unique où les restaus se succèdent dans une diversité à l'image de la ville.



 

 


"Nouvelle ambiance, nouveau style" promet l'office de tourisme. Nous allons faire la connaissance de Maryline, une Haut-Rhinoise venue s'établir dans les Hautes-Pyrénées. Elle tient la maison avec son conjoint. Deux autres collaborateurs participent au service avec entrain et professionnalisme. Dîner au bord de la route n'est pas dans mes habitudes, mais je vais oublier les voix viriles du fast food et les voitures du Tour de France qui déposent les reporters habillés comme s'ils allaient passer l'automne. Je prends le menu gourmand. Pour 26 € je vais apprécier l'amuse-bouche, le foie gras du chef, le filet de truite fumée et sa purée de pois et l'inoubliable profiterole au chocolat. Un vin de la Loire escortera l'ensemble. Je me surprends à boire beaucoup d'eau. Le voyage donne soif. J'aurai goûté encore les pains maison, un bonus. Tout en échangeant avec les avenants serveurs. Sur le chemin de la Grotte, 

Alexandra by Le Bon Sens 

3,rue du Fort 65100 Lourdes  





❤️❤️❤️



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