31 décembre 2021

PITAYA FAIT S.Y.N. A CHATCHAI KLANKLONG


 En juin juste après le déconfinement, Chatchai Klanklong ouvrait Yam à Saint-Louis, déclinaison  plus simple et plus rapide de L'Orchidée, sa table étoilée d'Altkirch. Premier chef thaïlandais monomacaron Michelin, Chatchai multiplie les expériences. Actuellement vous pouvez déguster son plat signature pour Pitaya, le leader de la thaï street food en France. Le S.Y.N. Pitaya x Chatchai a été lancé le 7 décembre dans le restaurant mulhousien de la rue du Sauvage, un des trois établissements de la marque en Alsace.






Née à Bordeaux il y a 10 ans, la franchise Pitaya compte aujourd'hui plus de 140 tables en France et à l'étranger. Capucine Gagnez, directrice du marketing, a souligné ce qui réunit la maison et le talentueux chef sud-alsacien: l'amour de la culture thaïlandaise, la créativité culinaire, la priorité à la fraîcheur des produits, le sens du partage. Ce n'est pas par hasard que Pitaya se revendique "meilleure franchise de l'année". Elle n'en est cependant pas à son coup d'essai, après avoir sollicité autour du canard (du Sud-Ouest) Michel Sarran, autre étoilé. S.Y.N. signifie "salmon, yum, noodles". Dans ce plat, des dés de saumon sautés au wok, de petits légumes croquants, des nouilles udon et une sauce tom yum. Chatchai le décrit comme "gourmand, justement épicé et savoureux".



A déguster dans les restaurants Pitaya, via click&collect et en livraison sur les plateformes partenaires. Jusqu'en février 2022.




pitaya-thaistreetfood.com


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29 décembre 2021

LE SPA DU HIRTZ : L'EXCELLENCE DANS LE NORDIQUE



Ce temps entre les fêtes est propice au lâcher-prise. On se pose aujourd'hui au Domaine du Hirtz, la première résidence d'éco-tourisme en Alsace ouverte il y a 6 ans sur les hauteurs de Wattwiller, près de Cernay.


En 2017, ce coin magique du parc naturel régional des Ballons des Vosges s'est enrichi d'un spa nordique, unique dans le territoire. Un village - institut du bien-être de 3.300 m2 niché à 550 m d'altitude qui a été doublement distingué cet automne: Spas de France lui a décerné 5 lotus, synonymes d'excellence, quand Beauty Forum l'a élu "meilleur lieu de beauté 2021". Des lauriers qui font la joie et la fierté de l'entreprise adaptée de Jacky Lechleiter. Et d'abord de l'équipe de Floria Durieux, spa manager.

Au spa nordique du Hirtz, on appréciera la thermorelaxation, concept alternant chaud, froid et repos.

Ouvert 7/7 de 9H30 à 20H, sur réservation.

www.domaineduhirtz.com 
 

28 décembre 2021

BIEN T'HEIM



Les adeptes du sportswear connaissent la marque à la virgule. A Strasbourg, Jérôme Seeholtz a posé l'apostrophe dans la sienne. Ce trentenaire strasbourgeois est le dirigeant-fondateur de T'HEIM, la nouvelle marque alsacienne de vêtements.


Pendant une douzaine d'années, Jérôme a travaillé à Madeleine Fashion Group, une PME allemande de mode, dans le classique. La voie était tracée, mais si le projet T'HEIM a pu se concrétiser, c'est par la rencontre de petites mains locales et d'abord Au Fil d'Altaïr, atelier de confection employant des personnes en réinsertion.




"T'heim" signifie en alsacien "chez soi", "à la maison". La signature positionne le produit. Jérôme voulait des incontournables du dressing, le t-shirt qui permet de télétravailler  comme de se balader place Kléber et le sweat-shirt quand le mercure a baissé. Des intemporels de qualité, qui ne font pas référence à une époque dans leur teinte unie, mais davantage à leur terroir natal. La broderie de poitrine rappelle l'Alsace par la grappe, le verre, le bretzel, la chope. Sinon, c'est l'apostrophe turquoise qui renvoie aux maisons alsaciennes des tisserands jadis. Des vêtements épurés, frais, unisexes, accessibles. Pas de collection, juste des essentiels dans un modèle actuel, la slow fashion, la mode respectueuse de l'environnement et de ceux qui mettent la main à la matière. Du coton et du lin, le premier certifié GOTS et labellisé OEKO-TEX. Jérôme veut des produits écoresponsables pour des réalisations "ayant peu de km au compteur". Fabriquer au plus près, en France quoi qu'il en soit et garantir la transparence et la traçabilité. Avec les couturiers de la Meinau, l'investissement dans l'économie sociale et solidaire est un plus. Chez T'HEIM, "l'éthique n'est pas un toc".


DR


Outre les basiques du dressing, la marque à l'apostrophe enfile des chaussettes et coiffe bonnets et bobs. Dans l'accessoire encore, le cabas et le tote-bag, le "sac à trimballer", en lin. Enfin, Jérôme, tout Alsacien qu'il est, aime le soleil et la mer. Il fait fabriquer aussi des espadrilles.


"Porter T'HEIM, c'est gagner en énergie vitale, car tout ce qui rend heureux rend plus fort" assure l'entrepreneur qui contribue à son niveau au renouveau de l'industrie textile française. Pas de quantités superflues, mais de quoi vêtir tous ceux et celles qui ont envie d'être bien dans leur t-shirt bio, t'heim ou dehors, sans apostropher.

Depuis l'été dernier, les produits T'HEIM sont disponibles en ligne, à partir de 49 € le t-shirt. Et les points de vente se développent, en Alsace, à Paris et à Lausanne.


DR


theim.fr 

#theim

22 décembre 2021

NOEL A MONTBELIARD : FEERIE ET AIRIE



Marie-Noëlle Biguinet, maire 

Les Glorieuses de Bresse, les artisans du Jura Sud voilà quelques années et maintenant le Pays de Montbéliard. La Bourgogne - Franche-Comté me rappelle en décembre, promesse de belles rencontres dans une atmosphère étincelante. Retour dans la cité des Princes désormais en pleine lumière.


C'est dans la grisaille que je prends le TER en gare d'Altkirch, dans l'autre sens cette fois. Direction Belfort. Il y a 25 ans, c'étaient l'autorail rouge et crème et la Z qui m'emmenaient vers le Territoire. Le trajet est désormais plus rapide, les arrêts peu nombreux. La gare de Belfort me paraît bien désertique avec ses quais rénovés. Pas un agent SNCF en vue. Pas le temps de m'attarder non plus, je monte dans le TER en correspondance pour Montbéliard, qui ira jusqu'à Besançon. 

Me revoilà dans la capitale de PMA, comme au printemps. Les tours Henriette et Frédéric du château rappellent que nous sommes au bon endroit. A deux pas de la gare, l'office de tourisme désormais dirigé par Vanessa Le Lay, dont l'équipe est fortement investie dans l'organisation et l'animation des Lumières de Noël. L'OT a son chalet au cœur du marché de Noël, à la croisée de l'hôtel de ville et du musée Beurnier. J'ai 24 heures devant moi pour arpenter la ville dans son habit festif. Depuis le parvis de la gare, le ton est donné. 




Comme ailleurs, Montbéliard avait été privée de marché de Noël l'an dernier. Un crève-cœur pour une ville qui s'y était mise au milieu des années 80. C'est cette fin d'année qu'on fête la 35e édition des Lumières. A la manœuvre dès l'origine,  Alain Boutonnet et son comité des fêtes, des commerçants et artisans et les acteurs du tourisme, rejoints par la Ville. Dans une joyeuse dynamique confortée par le cadre enchanteur des vieilles pierres, ils ont hissé Montbéliard dans le top 5 des marchés de Noël européens. Si les cabanons au pied de la cathédrale font rêver à Strasbourg, je leur préfère le marché de la place de la Réunion de Mulhouse d'avant la Covid-19 et celui de Montbéliard qui se blottit autour du temple Saint-Martin. Marie-Noëlle Biguinet, maire depuis 2014, m'ouvre la fenêtre de son bureau pour m'offrir un instant magique sur la place, encore plus fort quand le jour décline. 



Alain Boutonnet, figure historique du marché. Il revendique un vin chaud d'exception (avec modération)

Avec la crise sanitaire, il a fallu repenser l'organisation des flux et des espaces. Quelque 130 chalets sont dispersés dans le centre-ville, dont une partie "à la semaine". L'animatrice de l'OT distille à son micro les informations utiles de la journée, tandis que la musique parcourt le quadrilatère du marché, des airs de Noël connus de tous et parfois des titres inattendus. Tout nous rappelle que la fête est sous contrainte. Signalisation, messages, rues entravées par des véhicules et des blocs de béton, contrôles aux entrées. Mais ce ne sont pas des garde-chiourmes. 


Quand la nuit est tombée, on oublie vite les procédures pour retrouver Juju Place Velotte, affairé à sa fondue aux trois fromages, tandis qu'une fanfare envoie sa mélopée en face. Vanessa me fait découvrir le glögg, le vin chaud nordique, de quoi nous réchauffer jusqu'au dîner, pris debout dans l'allée gourmande. Une croûte aux morilles version marché, hélas presque froide escortée d'un verre de chardonnay. Heureusement l'ambiance est chaleureuse, loin de la morosité actuelle. Une bulle de bonheur dans le Covidland. Les exposants aussi sont avenants, tout sourire de profiter d'un emplacement dans ce prisé marché de Noël qui leur assure du trafic. La Franche-Comté rayonne pour le retour des Lumières mais certaines maisons alsaciennes se sont fait  une place. Je me suis d'ailleurs surpris à acheter des bretzels Poulaillon. L'inventeur de la Moricette° a aussi une boutique en ville. 

Face aux Halles, place Denfert-Rochereau, c'est le Village des Enfants avec son nouveau manège à...boules de Noël et sa patinoire. Je n'aurai pas le loisir de glisser, mes deux tentatives resteront vaines. Consolation, j'ai enfin l'honneur de rencontrer la personnalité emblématique du marché, Tante Airie. 

C'est le personnage de l'Avent par ici, la comtesse Henriette de Montfaucon du XIVe siècle qui a traversé les temps pour réapparaître sous les traits d'une douce mamie, toujours disponible pour les enfants qui ont des secrets ou des confessions à exprimer. On dit qu'elle est la bonne fée de Montbéliard. Mais je m'interroge toujours sur le faiseur de bulles de savon caché par son masque. Encore un mystère de Noël. 





Poêlée comtoise au Châtel, 12,rue du Collège 


Les Lumières de Noël à Montbéliard jusqu'au 28 décembre.

lumieres-de-noel.fr 

Vanessa Le Lay et la boutique de Noël de l'OT


11 décembre 2021

A Mulhouse, mon Globe

 C'était le navire amiral du commerce mulhousien de détail. Depuis sept ans, il ressemble à un paquebot désarmé, seul son rez-de-chaussée est en partie animé côté rue du Sauvage. C'était Globe...


2018


Un après-midi de décembre dans les années 70. Comme nombre de Sundgauviens, nous faisons le déplacement à Mulhouse pour aller à Globe. Le grand magasin  du centre. Un car nous a emmené vers la grande ville où l'automobile est partout. Le TCM assure le transport urbain mais nous marchons depuis la gare routière vers le temple St-Etienne. Pour entrer à Globe, nous passons par la rue du Sauvage. Le rez-de-chaussée est une ruche. L'épicerie trois étoiles avec ses arômes de cafés d'exception moulus sous nos yeux et mis en  paquet. Les vins et alcools au fond, comme la poissonnerie. Et les escalateurs qui ronronnent et ralentissent notre envie d'aller voir là-haut...Dans les niveaux supérieurs, l'habillement, les arts de la table, le linge de maison et surtout...les jouets. Le troisième étage en est rempli. J'y achète les mannequins de la collection Action Joe° et garde précieusement les étoiles pour obtenir un blister de pièces complémentaires.

En période de fêtes, nous passons encore par la parfumerie. Les grandes maisons françaises diffusent leurs fragrances qu'expliquent des vendeuses parées comme des hôtesses de l'air. Les chocs pétroliers n'ont aucune emprise sur le préadolescent que je suis, la tête aux scénarii de guerre avec mes soldats de plastique. Nous nous attardons dans les rayons du magasin dans la réconfortante chaleur soufflée par de gros conduits. Et en quittant ce temple de la consommation inaccessible à certaines bourses, un arrêt devant les vitrines festives animées par des automates. Un spectacle gratuit pour tous les yeux. 


Maintenant, nous traversons la rue pour le concurrent en face, Schwab. Je n'imagine pas y avoir mon bureau un jour quand je travaillerai... Curieusement, je ne garderai pas de souvenir de ce grand magasin. Et Monoprix, dont l'enseigne verticale est visible de loin, ne m'a jamais attiré. 

La place de la Réunion n'a pas encore son marché de Noël, les chalets apparaîtront en 1990. La voiture est reine. Nous entrons à la boulangerie Peter. Son pain au pavot sera définitivement imprimé dans ma mémoire.

Rue Mercière, je cours vers Ber, où une dame élégante  tient la caisse. Avec Dondon le voisin, c'est un de mes fournisseurs de trains miniatures. Je me lance dans le modélisme ferroviaire. Ber et ses vitrines pleines de figurines et de voitures... 

Peut-être ferons-nous un saut Porte Jeune en passant par les galeries souterraines. Il faut encore chercher de la viande à la boucherie-charcuterie Maurer, qui fait l'angle avec la rue de la Moselle. Il faut commander au vendeur et payer à la caisse centrale. 


DR


Quand nous quittons le cœur historique de Mulhouse, le jour aura décliné. Il tombe vite à l'approche de Noël. Nous reprenons un car Kunegel mais je reste debout car le véhicule est complet. Qu'importe, les magasins en tenue de fête de Mulhouse m'ont mis des étoiles dans les yeux.





Décembre 2021. Une quarantaine d'années se sont écoulées.
La rue du Sauvage est mon quotidien. Piétonne depuis longtemps. Les vitrines de Noël de Globe ont été remplacées par les standards des franchises, je ne les vois pas. Le trompe-l'œil du grand magasin vidé en 2014 a été arraché, laissant une friche maussade dans l'artère. Le bureau du dernier patron est définitivement éteint. 
Et le grand sapin place des Victoires penche encore cette année. 


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