19 juin 2018

CARNAVAL SANS ETRE CHOCOLAT






Juin. Le temps du bac. Et des épreuves professionnelles. Au CFA Roosevelt de Mulhouse, une vingtaine de candidats viennent de passer les examens de chocolaterie, confiserie et pâtisserie spécialisées à base de chocolat.
Si les candidats au CAP pâtisserie sont nombreux, le contingent diminue avec les paliers supérieurs ; dans le même temps le niveau monte et la notation sera plus sévère. 7 élèves ont fini la dernière session de CAP chocolatier. Dont l'épreuve pratique de 9H30, une journée et demie. Les jeunes pâtissiers devaient produire un ensemble dont un entremets sur le thème du carnaval et le mettre en valeur.
Les techniques imposées sont courantes en entreprise. A défaut, les candidats peuvent les travailler en amont.






Anaïs

Jimmy

Parmi les règles de base : la production finie doit être commercialisable et avoir été accomplie dans le respect des pesées et des procédures d'hygiène.

Les chocolatiers issus de la session vont pour certains poursuivre leur formation en vue du BTM.
Récemment, un quinquagénaire travaillant dans la chimie s'est mesuré en candidat libre et autodidacte aux jeunes pousses. Il a agréablement surpris son jury par la maîtrise des connaissances et son savoir-faire. En pâtisserie, le millefeuille se monte par le travail.


Professionnels du jury


14 juin 2018

TOUT DOUCEMENT, AU SLOWUP ALSACE






Je l'attends avec une excitation tout enfantine quand juin revient. Je vais participer au 6e SlowUp Alsace, cette fête populaire de masse destinée à promouvoir les déplacements doux au pied du Haut-Koenigsbourg, l'ancien monument national qui domine l'Alsace centrale. Pendant une journée, la route est réservée à tout ce qui n'est pas motorisé. Les vélos sont omniprésents, mais je constate avec satisfaction la participation de nombreux adeptes du roller, souvent sur- ou insuffisamment protégés, surtout que les descentes sont dangereuses pour cette discipline. Quelques trottinettes dont la mienne avec son drapeau thaïlandais (c'est pratique pour me repérer dans le flux). Et des attelages improbables comme ce cycle tirant une mini-cabane. A Rohrschwihr, un adulte finit de gravir la pente dans son karting à pédales. Héroïque.




Cette année, je suis seul avec mon épouse qui va affronter la grande boucle. Mais elle chevauche un VTT. Ce sera toujours moins éprouvant que ma trottinette de randonnée. Nous arrivons vers Bergheim vers 11H, un peu tard par rapport à mes souhaits. Une entreprise a prêté son vaste parking déjà rempli. Quelques minutes plus tard, nous voilà lancés, sur la véloroute du vignoble. Le ciel est partagé entre le soleil et les nuages. Il fait chaud. Arrêt à Kintzheim, "place festive". Le jardin médiéval est ouvert. Et des bénévoles offrent un petit verre d'hypocras, apéritif / liqueur à base de vin et de plantes. Un requinquant pour une route forcément longue pour nous. Je reconnais Francis Weyh, maire, que j'ai plaisir à interviewer in situ. 



Sélestat se profile. La capitale d'Alsace centrale ouvre ses artères aux cyclistes dans une paix incroyable. C'est l'heure du déjeuner. Il me semble que la fréquentation soit moindre que l'an passé. Fausse impression, car nous serons plus de 40.000 encore sur la journée. A Scherwiller, cité du riesling et des lavandières, une voix se faufile parmi les grappes de vélos. C'est le bienheureux Pascal, toujours à l'animation. C'est au bord du ruisseau que Parinda et moi prenons la pause de midi, tarte flambée et verre de blanc. Les prix sont raisonnables. Châtenois mêmement vivante avec le conseil départemental qui recrute des soutiens à l'initiative de la collectivité alsacienne.









Le chemin à faire est encore important à ce stade, sur la route des vins désormais. Revoilà Kintzheim, Orschwiller et sa cave Les Faîtières, les virages de Saint-Hippolyte, les difficultés vers Rodern et Rohrschwihr, puis la descente libératrice vers Bergheim, où je vais me recueillir devant la sépulture du regretté père François. En regagnant notre point de départ, nous aurons avalé une bonne trentaine de kilomètres, sans nous presser. D'ailleurs nous venons de passer plus de cinq heures sur le circuit majeur. 
En queue de parcours, une jeune femme me reconnaît : c'est la Mulhousienne Cathy, méconnaissable derrière ses lunettes teintées et sous son casque.
Le monde est petit dans ce grand SlowUp.





13 juin 2018

MONDIAL 2018 : LES MACARONS DES SUPPORTERS




Il avait créé l'automne dernier le macaron de l'ASPTTM pour les volleyeuses de Magali Magail. Un délice rouge et brun fourré à la ganache à la griotte... Thierry Bucher, insatiable créateur de gourmandises, s'est pris au jeu d'une autre discipline, le football. Pour la coupe du monde qui démarre, le pâtissier de la rue de Bâle à Mulhouse a imaginé et façonné des macarons tricolores.
Tout est parti d'une discussion avec des amis fribourgeois. De part et d'autre du Rhin, on cultive l'amitié franco-allemande. Thierry s'est donc résolu à confectionner, non sans mal, un petit gâteau rond pour la France et un autre pour l'Allemagne. Il a tenu compte des préférences et habitudes gustatives nationales. S'appuyant sur un petit comité de dégustateurs avertis, l'artisan alsacien a rectifié et ajusté les ingrédients de ses créations. 



Les macarons tricolores en volutes bleu - blanc - rouge et 

noir - jaune - rouge ont trouvé leurs palais. Cerise sur le gâteau : ils peuvent aussi faire le bonheur de supporters d'autres Nations, à commencer par les Russes qui brandissent les mêmes couleurs que les Français dans leur drapeau. Et quelle que soit l'issue d'un duel, on pourra toujours se réconcilier en croquant un macaron Bucher.



Contrairement au macaron de l'ASPTTM , ceux du Mondial sont en série limitée.
Thierry Bucher pâtissier rue de Bâle à Mulhouse.


LE CROCODILE DU PETIT SCHLOSSBERG



Déjeuner avec l'équipe colmarienne du Petit Futé, c'est l'assurance d'une découverte. Cette année, Marine Preiss a sélectionné pour son repas de presse un établissement du vieux Colmar, Le Petit Schlossberg. Un immeuble d'angle au 2, rue de l'ange, proche de la FNAC. La maison tenue par René et Valérie Tretz revendique une cuisine fondée sur une trilogie singulière : alsacienne, italienne et pierrade. 


Pour la mise en bouche, une pizza blanche aux pleurotes et escargots que nous partageons à trois. Mon confrère Aurélien ingurgitera quatre parts. La suite est un voyage au pays des viandes du monde. Pour la pierrade exotique, une pirogue de bois fait office de plat. Des lettres renvoient à l'animal concerné. Une viande blanche pour cinq rouges. Il convient de commencer par elle et de la cuire. La pierre carrée est chauffée à 450°. Entamons donc le crocodile à la saveur particulière. Nous goûterons ensuite au rumsteak, au canard, au zèbre, au daguet et au kangourou. Gratin, frites, salades et sauces escortent ces propositions qui me réconcilient avec la viande. Le sommelier nous indique un minervois ou un chablis pour mouiller l'ensemble. 
Je serai raisonnable, ce n'est pas l'envie qui manque de rajouter un morceau sur mon assiette. 
En clôture, une composition gourmande.  




Deux heures d'escale gourmande dans ce bistrot accueillant où la relâche tombe au milieu de la semaine. 
On remarquera les collections de bidons à lait et de cafetières ainsi que les bouilloires et passoires. Caveau, terrasse, cadre chaleureux. 

Photo Yves Hemedinger

7 juin 2018

MULHOUSE DANS LE PELOTON EUCOR





Un peloton cycliste sur la place de la Réunion mercredi après-midi: Mulhouse était étape d'arrivée sur le Tour Eucor. Eucor est la confédération européenne des universités du Rhin supérieur : Karlsruhe, Freiburg, Strasbourg, Mulhouse et Basel. Depuis plus de vingt ans, une épreuve cycliste réunit les cinq établissements qui y envoient leurs équipes. Des étudiants, des alumni, des personnels font route ensemble, dans différents niveaux, jusqu'aux compétiteurs. "Seul on va vite, ensemble on va loin" a rappelé à cet effet la maire-adjointe Anne-Catherine Goetz à l'accueil de cette délégation transfrontalière. Une bonne centaine de cyclistes qui venaient d'en finir avec une longue étape, Strasbourg - Mulhouse.

 
Serge Neunlist vice-président de l'UHA se transforme en cycliste
Remise des présents transfrontaliers
                                             

6 juin 2018

LE MEILLEUR DE MARIE PIRE

Administrateurs, dirigeants, représentants des unités de l'ESAT.


L'association Marie Pire vient de fêter son centenaire. Voilà un an qu'on en parlait, au fil des conférences de presse organisées dans les principaux sites. C'était l'occasion pour moi de revenir au Quartier Plessier, où j'ai accompli mon service national il y a trop longtemps déjà. En marchant dans les artères de l'ancienne caserne, beaucoup de souvenirs me sont revenus, comme l'odeur particulière de cette enceinte attaquée aujourd'hui par Westrand. C'est à Altkirch en effet que Marie Pire concentre l'essentiel de son activité. La capitale du Sundgau est aussi la capitale économique de l'association initiée par une ancienne brancardière de la Grande Guerre.
C'est dans cette ville qu' a été créé voilà bientôt cinquante ans le premier établissement d'aide par le travail du sud du Haut-Rhin. Avec un agrément de douze places en 1972. Aujourd'hui, l'ESAT occupe plus d'une centaine de personnes. En quatre décennies, il  a fallu s'adapter et oser. 



Les personnes en situation de handicap travaillent dans quatre unités : les ateliers de conditionnement, les espaces verts, la blanchisserie et la restauration. Un ESAT, c'est l'insertion professionnelle et l'inclusion sociale. Chaque service rassemble des personnes aux handicaps très différents. Ce sont ces différences qui permettent une production dans des métiers identifiables et valorisants.
L'ESAT Marie Pire compte actuellement 135 travailleurs et 45 salariés pour un CA de 3 M€. 

                                              "Tous en piste pour le rendez-vous du siècle"




5 juin 2018

UN DIMANCHE AU ZOO COMME A LA BELLE EPOQUE


Le Parc botanique et zoologique de Mulhouse fête ses 150 ans.
Avec les beaux jours, juin en particulier, le moment est venu de la gerbe d'animations. "Comme une apothéose", avance Michèle Striffler, en charge de la communication et de la biodiversité à M2A. Sur le pont enjambant le plan d'eau des canards et des flamants roses, une table a été mise ce matin autour de laquelle sont disposés des tabourets de pêche. Auparavant, un homme heureux portant redingote et haut de forme nous a accueillis à l'entrée. C'est le Dr Brice Lefaux, directeur - vétérinaire du parc. Il nous conduit à ce pont où attend un groupe de dames habillées d'effets d'un autre temps. Les chapeaux sont de sortie aussi. A notre gauche, un bar tenu par deux demoiselles bien mises également. Ce tableau préfigure le pique-nique géant Belle Epoque du 10 juin en journée.





Sur les traces des ouvriers du XIXe, la population de l'agglomération est invitée à un dimanche de détente et divertissement dans l'Eden de l'ancienne Manchester française.
Les Mulhousiens et les voisins sont reçus pour s'amuser et partager autour d'une cause commune, la préservation des espèces animales et végétales. La Cité de l'Auto - Coll. Schlumpf assurera le spectacle en statique et en parade à travers quelques véhicules. Les Chasseurs d'Images  auront puisé dans leurs archives pour raconter le Mulhouse sous le Second Empire et le souci du capitanat d'industrie d'aérer sa main-d’œuvre le premier jour de la semaine. Surtout, la compagnie Versatile a été mandatée pour raconter d'autres histoires et animer un jeu d’énigmes sous l'autorité de Claudine Lengert, metteur en scène. Six personnages emblématiques apparaissent avec elle.
Il ne vous reste qu'à préparer votre panier dominical ou réserver celui de l'Auberge du Zoo et de fouiller la malle de grand-père.
Pour enfiler un habit de jadis, une robe vintage pour les dames et obtenir ainsi l'accès gratuit au jardin du Rebberg dimanche.
Les tenues sixties sont les bienvenues aussi. 



  
Pique-nique Belle Epoque au Zoo de Mulhouse le 10 juin de 10H à 18H30.

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