Administrateurs, dirigeants, représentants des unités de l'ESAT. |
L'association Marie Pire vient de fêter son centenaire. Voilà un an qu'on en parlait, au fil des conférences de presse organisées dans les principaux sites. C'était l'occasion pour moi de revenir au Quartier Plessier, où j'ai accompli mon service national il y a trop longtemps déjà. En marchant dans les artères de l'ancienne caserne, beaucoup de souvenirs me sont revenus, comme l'odeur particulière de cette enceinte attaquée aujourd'hui par Westrand. C'est à Altkirch en effet que Marie Pire concentre l'essentiel de son activité. La capitale du Sundgau est aussi la capitale économique de l'association initiée par une ancienne brancardière de la Grande Guerre.
C'est dans cette ville qu' a été créé voilà bientôt cinquante ans le premier établissement d'aide par le travail du sud du Haut-Rhin. Avec un agrément de douze places en 1972. Aujourd'hui, l'ESAT occupe plus d'une centaine de personnes. En quatre décennies, il a fallu s'adapter et oser.
Les personnes en situation de handicap travaillent dans quatre unités : les ateliers de conditionnement, les espaces verts, la blanchisserie et la restauration. Un ESAT, c'est l'insertion professionnelle et l'inclusion sociale. Chaque service rassemble des personnes aux handicaps très différents. Ce sont ces différences qui permettent une production dans des métiers identifiables et valorisants.
L'ESAT Marie Pire compte actuellement 135 travailleurs et 45 salariés pour un CA de 3 M€.
"Tous en piste pour le rendez-vous du siècle"
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