17 juillet 2019

LE SUNDGAU A VELO : AU TRAIN DES PLAISANCIERS



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Un accueil presse quasiment à domicile. Le collectif « Alsace à vélo » m'a concocté un programme de deux jours sur la thématique du cyclotourisme en Alsace. Il débute à moins d'un demi-kilomètre de chez moi, à Altkirch.



Le vélo, je l'ai remisé voilà bien longtemps, au profit des rollers et de la trottinette de randonnée. Je ne le pratique guère plus que lors des voyages de presse. Pour la sortie du jour, j'enfourche le VTT d'Eloi pour une sortie « Autour du canal ». Le rendez-vous est fixé à 14H30 devant l'office de tourisme. Une mise en jambes car il faut monter vers la rue de Gaulle, où m'attend un grand et svelte gaillard, Vianney. C'est l'homme du vélo à l'OT du Sundgau Sud Alsace. Nous ferons route ensemble. 

Le Sundgau pionnier des circuits VTT

Le Sundgau se revendique « paradis du vélo ». Il a été pionnier dans la création de circuits, que l'historien Marc Glotz commente dans « Le Sundgau à vélo », édité voilà quelques années à l'intention des cyclotouristes et excursionnistes en selle. Le recueil publié par l'OT en 2013 propose 9 boucles de 26 à 50 km sur un territoire que je connais mais qui ne m'a pas tout révélé. Nous voilà engagés sur le circuit 2 au départ d'Altkirch. 


Maison de la Nature Altenach 

Par le bas de la ville, je retrouve la piste cyclable bordant l'Ill en direction de Carspach, qui a remplacé la voie ferrée. Sauf que nous entrons dans le bourg pour rejoindre Ballersdorf. Je vais enfin découvrir (de l'extérieur) la chapelle St-Martin dominant les champs. Un arrêt plus long à Altenach, où la Maison de la Nature est un passage obligé par la piste de la Largue. Je n'avais jamais pris le temps de m'y poser. Surprenante, « La Clef des sols » est une exposition qui retrace l'histoire géologique du Sundgau. Un jus de pommes maison et nous prenons le chemin de Dannemarie, sur le tracé de l'ancienne voie ferrée reliant la petite ville à Porrentruy. De l'autre côté de la frontière, les rails ont été conservés. Au passage, un regard sur les viaducs. Au cœur de Dannemarie, il faut descendre vers Wolfersdorf et le port de plaisance. Le relais nautique a été amélioré depuis ma dernière visite. C'est le carrefour des cyclistes, plaisanciers, promeneurs, pêcheurs et agents de la navigation. Désormais, la voie est ouverte vers Mulhouse.

Sur près de 15 km nous évoluons sur la Véloroute 6 Nantes – Budapest, nous faisant doubler par une vététiste. Nous faisons du tourisme il est vrai, bercés par la quiétude du canal du Rhône-au-Rhin et la paix des paysages. Les maisons éclusières se succèdent. Une cloche attire mon attention. C'est une installation du programme artistique Stuwa . La tentation est trop forte de faire sonner la coupe, surtout qu'en pleine campagne on n'importunera pas de riverains. Notre voyage s'arrête à la guinguette d'Illfurth, escale vintage des utilisateurs de la piste cyclable. Vianney a envie d'un morceau de tarte meringuée...





Le retour se fera par Tagolsheim, Walheim et Wittersdorf pour regagner Altkirch, avec beaucoup de route sur la fin. Contrairement à Dannemarie, la capitale du Sundgau reste le territoire de l'automobile. A l'époque, on prenait le train pour voyager dans le Sundgau. La Largtalbahn et le Pferterzegla appartiennent aux livres d'histoire locale.
Aujourd'hui, il fait bon aller sur leurs traces en pédalant dans l'odeur des champs de juillet. Et finalement, au même train.

                            Altkirch, Ferrette, Porte d'Alsace



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15 juillet 2019

ENTRE LES GOUTTES IL N'Y A PAS DE LOUP




Dégustation de produits fermiers d'exception sur les hauteurs de La Bresse




Une suspicion de prédation de loup a été signalée début juillet dans le Bas-Rhin. Un éleveur de Bassemberg a constaté l'affolement de son troupeau et la mort d'une brebis dans une prairie de Belmont. Un agent de l'ONCFS devait constater une nouvelle attaque sur le même cheptel, fatale à trois bêtes. La responsabilité du loup avait déjà été évoquée en mai à Ranrupt. La préfecture avait installé une cellule de veille « grands carnivores ».

Dans les Vosges, le loup gris est aussi le cauchemar de Jean-Yves Poirot, éleveur à La Bresse. Avec sa compagne, il exploite la ferme de montagne d'Entre les Gouttes, une exploitation créée il y a bientôt quarante ans par son père. Sur les paysages escarpés, l'entretien est assuré par les brebis. Sauf que depuis huit ans, le loup hante les pâturages et saigne le patrimoine vivant de l'agriculteur. Jean-Yves annonce plus de 150 pertes par prédation. Si celle-ci est avérée, l'éleveur peut tirer une indemnisation de 90 € pour un agneau et 120 pour une brebis. Le préjudice impacte fortement l'activité du GAEC, qui n'investit plus depuis 4 ans. « Vous connaissez beaucoup d'entreprises qui n' investissent pas sur cette durée ? » interroge Jean-Yves, résigné. Dans le cas de Belmont, les services de l'Etat ont mis en place des clôtures électriques de protection des troupeaux, quand le propriétaire a posé la sienne.
Or pour le Bressaud, aucune solution ne marche à 100 % contre le prédateur. De plus, les animaux sont stressés. Et sont moins productifs.



Pour maintenir son entreprise et dégager des revenus, Jean-Yves et sa compagne se sont mis à la transformation laitière, produisant des fromages et des yaourts aromatisés. Yaourt au sureau, tomme à l'ail des ours, voire au piment d'Espelette. Des créations originales et savoureuses proposées en vente directe à la ferme et dans quelques boutiques touristiques. Il est aussi possible d'acheter de la viande.

Le GAEC Poirot compte quelque 450 brebis, quelques vaches allaitantes et des chevaux. En parcourant la bergerie, les moutons ne semblaient pas apeurés à notre approche. Nous n'étions pas le loup des Hautes-Vosges.





GAEC d'Entre les Gouttes 15, rue de Moyenmont à 88 La Bresse

🧀🥩🥛🐑  ❤❤❤


11 juillet 2019

KRYS : UNE CARAVANE EN VUE SUR LE TOUR





10 km de marche, 65 sur un char dans les intempéries. Ma journée animée sur le Tour.


Jeudi 11 juillet. Mulhouse est ville – départ du Tour de France. La 6e étape emmène le peloton vers La - Planche - des – Belles – Filles tant redoutée.
J'ai répondu à l'invitation de Krys, partenaire majeur de la course, qui engage quatre véhicules dans la caravane, une Mini surplombée d'un buste géant de cycliste et trois chars. La figure de la voiture ouvreuse est baptisée « Didier ». Elle porte le maillot blanc du meilleur jeune de la Grande Boucle, dont la coopérative d' opticiens est le sponsor officiel. Les véhicules suiveurs sont conçus sur Nissan. Ils se conduisent avec le permis auto.
A la manœuvre, Valentin, chef de caravane. Je suis attendu pour 10H30 au plus tard. Je me présente avec quinze minutes d'avance, venu à pied du centre-ville. La plaine sportive de l'Ill est désormais monopolisée par le Tour, les tramways n'iront plus vers l'université. En contrebas du campus, je remarque mon équipage qui se prépare. Ils sont neuf sur la route, mis en train par Hugues, l'animateur et auteur de la chorégraphie indispensable avant chaque étape.

Ce Provençal trentenaire va bientôt faire bouger plusieurs dizaines de caravaniers dans un joyeux ballet de couleurs. J'ai l'heureuse surprise de faire un court bout de chemin avec Cécile de L'Alsace qui prendra place à côté de moi sur le premier char bleu. On fait connaissance avec Maxence, un jeune Messin dont la ténacité a fini par payer. Il a croisé un jour la caravane. Dès lors, il a fait le forcing pour y entrer. Il en aura fallu, des lettres de candidature, mais le voilà rompu à l'exercice lui aussi, à la conduite d'un mini-camion.



Des visages familiers s'agitent avec drapeaux : ce sont les membres d'Alsace Destination Tourisme emmenés par leur directeur Marc Levy et le remuant Christophe Bergamini. La tournée Alsace – Massif des Vosges aura été un grand succès.



Il est 11H. Nous voilà embarqués sur le char de Johnny, un gaillard du Mont St-Michel. Chauffeur de poids lourd en temps normal. Il a l'oreillette pour les instructions du chef devant lui. Il nous fait la courte échelle pour monter à bord. Les véhicules Leclerc défilent, Krys devance Bic. C'est parti à vitesse réduite vers le Boulevard Stoessel, où les abords du Palais des Sports sont remplis. Un salut aux élus de l'agglomération et la caravane s'ébranle.




Partout des bras s'agitent pour quémander un objet. A l'arrière, une coéquipière envoie des bobs dans la foule.
Les communes s'enchaînent, mais entre 40 et 60 km/h, nous sommes Cécile et moi confrontés à un air frais pour le moins. A Richwiller, ma consœur quitte la route en une minute. Johnny va rattraper son groupe. Je me décide à enfiler ma veste, alors que les premières gouttes tombent. Je vais parcourir une soixantaine de kilomètres avec mon hôte, mais la pluie se fera plus insistante sur nos têtes dégarnies, quand, ironie du sort, la fille derrière fait pleuvoir les chapeaux promotionnels. La montée vers le Markstein est une épreuve pour mes jambes et mon corps refroidis. Je comprends pourquoi les caravaniers portent des blousons voire combinaisons étanches. Il nous arrive de croiser un gendarme isolé au détour d'un virage. La journée doit être longue pour lui. En redescendant vers la vallée de la Thur, mon Tour partenaire va s'achever. J'ai demandé à être déposé à Bitschwiller-les-Thann, de façon à pouvoir regagner Mulhouse par le train. C'était la dernière possibilité. Un salut amical à Johnny dont le véhicule disparaît vite. Me voilà piéton et spectateur de rue. Une famille anglaise me propose des objets ramassés au passage de la caravane. Elle affirme avoir fait le plein.



Sur la route de Thann, peu de véhicules. La cité de saint Thiébaut s'est transportée sur la route de Thibaut Pinot.




8 juillet 2019

ALSACE A VÉLO / LE FLORIVAL CYCLOFRIENDLY


La chapelle du Bollenberg


Nous avons été 44.000 au slowUp Alsace le plus chaud le 2 juin au voisinage du Haut-Koenigsbourg. J'avais, parmi une armée de cyclistes, accompli 41 km à trottinette mue par mes seules jambes. Alsace Destination Tourisme vient de m'immerger dans l'univers Alsace à vélo. La partie rhénane du Grand Est est la première région cyclable de France avec 2500 km d'itinéraires et un maillage très dense. Jusqu'à 2 millions d'utilisateurs y circulent annuellement.



Sous le pilotage de l'OT de Guebwiller et des Pays du Florival, c'est une boucle locale, la BL924 dite « Le Chemin des Celtes » que je vais parcourir aux côtés de Thomas, un des deux garçons de l'équipe de Stéphanie Chefdeville, la directrice.
Schweighouse - Lautenbach

Thomas m'emmène à la Pépinière des Entreprises du Florival où nous allons emprunter des VAE de la tout jeune société EBIKE Alsace créée par deux vététistes de haut niveau, Jérôme Clementz et sa compagne Pauline Dieffenthaler. Nous partons sur des urban bikes  Cannondale pour une balade d'une vingtaine de kilomètres, sur des chemins très divers, la bande ou la piste cyclables, la chaussée, la trame verte, la véloroute du vignoble, l'EuroVelo-route 5, le couloir entre des parcelles de vignes... 
Avec l'assistance électrique, nous ne fournirons presque aucun effort si ce n'est l'ascension vers la chapelle du Bollenberg où l'imposante croix voisine avec un bûcher en montage, pour le Haxafir du milieu de l'été. Au départ de Guebwiller, nous roulons vers Buhl. Un arrêt à Schweighouse – Lautenbach où l'église fait éclater sa blancheur. La grimpée du Bannstein ne pose aucun problème. Elle nous bascule vers Soultzmatt, via la chapelle du Schaefferthal et le cimetière roumain. 
En revenant vers la capitale du Florival, une visite à Sylvie, qui tient le camping labellisé Accueil Vélo. Une station de gonflage, lavage, réparation est à la disposition des cyclocampeurs
La chapelle du Schaefferthal

Le retour s'effectue par la rue de la République et l'OT, pour gagner L'Angélus, la brasserie du dynamique Milko, investi lui aussi pour les adeptes du cycle. Face à son établissement, au blason de la ville, des arceaux reçoivent nos montures.


L'établissement labellisé également et qui fait face à St-Léger est plein sur les coups de 13 heures. Le restaurateur tourbillonne entre les tables, tout au service de ses clients. Pour les cyclotouristes, il a installé une borne de recharge et met de l'eau à leur disposition. Pour le passage du Tour de France le 11 juillet, un dispositif renforcé permettra de répondre à la demande, bien que le gros de l'animation locale se passe en aval au niveau de Notre-Dame.

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Louez un VAE en ligne sur www.ebikealsace.com 

A la Pépinière des Entreprises du Florival, Pauline et son compagnon Jérôme sauront vous conseiller le vélo adapté à votre randonnée, du vélo de route loisir au VTT enduro. Technologie Cannondale.
7 rue de l'Industrie à Soultz.

Pauline, la souriante championne désormais dans la location de cycles 
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Le Camping du Florival labellisé Accueil Vélo 

Sylvie et son équipe vous accueillent du 1er mai au 30 septembre. Nouveauté : animations en soirée. Et dégustations de vins du terroir. 73 emplacements, 20 chalets, station vélo.



Sylvie, gestionnaire du Camping du Florival 
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Se taper la cloche à L'Angélus 

Une bonne adresse au 139, rue de la République, près de l'hôtel de ville de Guebwiller, face à St-Léger.  
Un restau - brasserie labellisé Accueil Vélo.

03 89 74 00 00 


Milko Rota, le patron de L'Angélus


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Et bien sûr l'Office de Tourisme de Guebwiller et des Pays du Florival, labellisé Accueil Vélo
lui aussi. 
27 circuits à effectuer dans le territoire, 7 famille, 5 grimpées et 15 cyclotourisme.
www.tourisme-guebwiller.fr 


Soultzmatt


Plus d'infos sur  www.alsaceavelo.fr    #alsaceavelo
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Merci à Thomas Studer de l'OT Guebwiller 



4 juillet 2019

BOL D'AIR SON ET LUMIERE : SIRENES BRESSAUDES

Photo michel-l.com



Depuis plus de 30 ans, Bol d'Air fait voler, planer, slalomer, crapahuter, vivre des sensations fortes à La Bresse, capitale des Hautes-Vosges. La PME de Régis Laurent est connue entre autres pour Fantasticable, Bol d'Air Line, Parc d'Aventure et Bois des Lutins. Mais l'entrepreneur venu du parapente a toujours une idée en tête. Cette année, la tribu Bol d'Air élargit son activité à une animation d'été, le son et lumière.
Il nous a été donné de le partager avec des journalistes parisiennes à mi-parcours, le 28 juin.

Vendredi soir de canicule. La petite laine ou la veste ne s'impose pas pour la fin de soirée. Nous sommes dotés d'un bracelet fuchsia indiquant la représentation de 22H30. Dans l'attente de la pérégrination nocturne, le public peut consommer au village gourmand, une entrée en matière conviviale.



Le spectacle s'intitule « Sur le Sentier des Lumières – à la recherche d'un chemin de vie ». Une promenade animée sur un millier de mètres au départ de La Clairière aux Cabanes, les hébergements insolites de Bol d'Air. Nous sommes conduits par des moines tenant flambeau. Une femme s'est glissée dans ce personnel aussi muet qu'une carmélite. La nuit est tombée, nous avançons et longeons les chalets. Rapidement le premier arrêt. Une forme de maison devient écran animé avec des voix de gamins d'aujourd'hui, tout rivés à leurs écrans connectés. C'est l'histoire d'un enfant de 2019 que nous raconte le premier son et lumière, un geek qu'il va falloir reconnecter avec ses racines, son territoire, le monde du vivant. Quatre scènes, dont trois en forêt, pour les quatre éléments terre, eau, air et feu. Le petit bonhomme est appelé à se laisser guider par « l'esprit de la forêt » pour apprendre d'où il vient et se mettre en quête du « Boss »... Son itinérance est ouverte par des fées espiègles qui usent des mêmes expressions des cours de récré. Une dissonance qui s'ajoute au vocabulaire limité du petit Vosgien. Non mon petit, ce n'est pas très cool tout ça.



Au bout des deux premières scènes, notre groupe de journalistes a fondu comme le névé des hautes-chaumes. Mes consœurs de Paname en ont suffisamment vu pour s'accrocher. Du reste, elles sont éreintées par leur voyage de presse. Dominique et moi irons au terme de l'aventure, dans cette contrée défrichée jadis par les moines justement. La tour de Bol d'Air est dans son habit de lumière.
C'est le moment de faire la promotion des activités du site de loisirs sportifs, pendant qu'un collaborateur effectue un saut à l'élastique et que sourd Fantasticable...
Le final se déroule dans un décor industriel avec forgeron mais surtout avec un étrange personnage tout en blanc sur un cycle de clown. Des cavaliers figurent les envahisseurs. Une jolie voiture de luxe parade. Mais le « Boss » n'est pas celui qu'on croit.




Un spectacle pour revenir à l'essentiel, mobilisant beaucoup de moyens techniques et matériels. Une forêt sublimée par les lumières et le son. Malgré son enthousiasme, le petit garçon va à n'en pas douter se reconnecter sans délai à ses sirènes d'aujourd'hui.

« Sur le Sentier des Lumières » jusqu'au 6 juillet à La Bresse
03 29 25 62 62

www.bol-d-air.fr/lumieres


Collation d'au revoir

3 juillet 2019

RIQU'ECO TOUR : LE SCOOTER DES VIGNES


Avec le développement de l'oenotourisme, les vignerons doivent offrir de nouveaux services et possibilités à une clientèle en quête d'inédit. On connaît le VTT, le VAE, le gyropode... Depuis deux semaines à Riquewihr, les touristes comme les locaux peuvent s'essayer au scooter électrique.




En descendant du Kut'zig (voir « Kut'zig, la mobilité décoiffante du vignoble colmarien », un scootériste est venu à notre rencontre. Daniel Klack, maire de ce village médiéval et depuis peu loueur de scooters électriques. Dans sa commune de près de 1200 âmes passent annuellement bientôt 2 millions de touristes. Il faut occuper tout ce monde. Et c'est naturellement que l'élu et vigneron a trouvé ce nouveau moyen de locomotion. Le produit est à l'expérimentation, de façon à l'adapter au territoire et aux utilisateurs. En fait, il s'agit d'une trottinette électrique aux airs de Harley, avec de gros pneus. 



Nous sommes une douzaine à l'apprivoiser depuis le garage où nous accompagne la famille Klack. Briefing, explication rapide du fonctionnement, remise d'une charlotte et d'un casque. Il convient aussi de mettre des gants. Bien qu'il s'agisse d'un scooter électrique, l'engin, de fabrication chinoise, est l'équivalent d'un 50 cc. Il faut être titulaire du permis de conduire. A partir de 14 ans, du BSR auto-école. Et s'assurer d'être couvert en cas d'accident.



Nous n'allons pas nous aventurer dans une longue randonnée, juste une petite virée entre la cité du Dolder et Kaysersberg. La mini-monture ne peut démarrer si la béquille est enclenchée. Les pieds à plat, on tourne à peine la poignée et ça part en descente. Nous voilà en file indienne à la sortie de Riquewihr. Très vite sur un chemin de terre. L'apprentissage prend quelques minutes. Très vite à mon aise, je m'autorise un puis plusieurs dépassements. Avec trois niveaux de vitesse, chaque pilote pourra trouver son rythme. Je finirai par le plus élevé, qui me permet d'entrer à KB à 46 km/h, sans pouvoir aller au-delà.
Le scooter électrique est dans l'air du temps, ni bruyant, ni polluant à l'usage. De plus c'est une belle machine. 



Daniel Klack propose des tours avec ou sans accompagnateur, à partir de 30 € 1H30 par personne. Prévoir une caution de 300 € le scooter.
En option, dégustation de vin et visite d'une vieille cave alsacienne au Domaine de la Tour Blanche. 10 € par personne.
Option 2 en partenariat avec le restaurant Le Médiéval, menu spécifique pour 26 € hors boissons.

Riqu'Eco Tour à Riquewihr

06 09 80 86 50
@riquecotour


#scooterelectriqueriquewihr#riquecotour



Daniel Klack 


2 juillet 2019

ATELIER BOUGIES : CONSUMER VOSGIEN



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La bougie naturelle des Vosges est conçue et fabriquée à Remiremont. Visite de l'Atelier Bougies de Sandrine Cortese, un univers de douceurs olfactives.

Sandrine est une quadra pimpante et accueillante. Il faut passer par le jardin pour entrer dans son atelier fort heureusement climatisé, bien que la fusion de la cire se situe à 55°. Elle a créé sa petite entreprise en 2016, après une année d'essais dans sa cuisine. Les bougies ont toujours attiré la jeune femme, qui a monté l'Atelier Bougies, une manufacture de produits parfumés, colorés et naturels. La créatrice réalise ses formes à base de cire de soja, de colza ou de palme, plus chère que la paraffine, mais s'approvisionne en colorants de synthèse en Allemagne et fait son marché des senteurs à Grasse. Sandrine utilise une quinzaine de parfums, éventuellement des huiles essentielles, pour façonner des piliers, des œufs, des fleurs et des pommes de pin. Elle conseille de faire brûler la mèche de coton 1 heure 30 à 2 heures la première fois, de façon à liquéfier toute la surface et à ne pas creuser un cratère. « La cire mémorise la première combustion » affirme l'artisane. Ses bougies se consument en une quarantaine d'heures. Sa meilleure vente est la boîte métallique, qui renferme 180 g de cire. Tout est recyclable et réutilisable ici, avec la porcelaine et le verre de Bourgogne – Franche-Comté. Pour la fête des mères, Sandrine s'est mise à la bougie à bijou, un concept tendance. Si elle travaille avec une quinzaine de revendeurs en France, la fée aux bougies vend aussi en ligne et sur place. A terme elle pourra peut-être ajouter un emploi à son entreprise qui a séduit le cabinet de Mme Macron. 




« Les bougies racontent une histoire, une rencontre ». En contemplant celle qu'elle m'a offerte, je pense à la fille de Remiremont, la Belle des Vosges. 


Atelier Bougies à 88200 Remiremont www.atelierbougies.com
06 78 10 14 59




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