18 avril 2019

TONNERRE D'UNGERSHEIM !








6 avril. Le jour anniversaire de la sortie du Petit Prince de Saint-Exupéry (1943) est celui de la réouverture du parc dédié à ce merveilleux personnage. Au printemps 2014, nous faisions la connaissance des entrepreneurs parisiens d'Aerophile, les bienheureux porteurs du projet du Parc du Petit Prince, après le fiasco du Bioscope. Des Cassandre envisageaient certainement un nouvel écrasement, mais nos aérostiers savent où ils posent leurs ballons. Cinq années ont passé et le parc concentrique d'Ungersheim tourne comme les planètes du système solaire. Si bien qu'en 2018 le cap des 200.000 visiteurs a été franchi. Quand dans le même temps l'Ecomusée partenaire et voisin repassait sous ce seuil. 

On ne va pas se mentir, le PPP n'est pas Europa Park. Le tarif n'est pas le même non plus et chez le spécialiste du ballon captif, le stationnement est gratuit. Dans l'aire d'accueil, une musique me revient. La rengaine du site. Pour la première matinée de la saison, le parking est garni ; c'est encourageant. Dans le tunnel qui m'emmène au cratère central, je me fais chaque fois surprendre par le bonjour du héros...

C'est le jour de la presse et des invités. Les fidèles sont là, que je retrouve dans la mini-ferme. « Apprivoise-nous » est la nouveauté de la thématique animaux & jardins. Les enfants sont au plus près des lapins, poules, mini-chèvres et moutons. Un dresseur coiffé d'un bonnet à pompon joue avec les pigeons. Je n'aimerais pas me retrouver entre ses paluches, quand on sait la fragilité des Columbidae.  A l'issue d'un jeu, il nous est proposé de nourrir les oiseaux. Quand la main devient mangeoire. Une agréable sensation.





Auparavant, comme je le fais chaque fois, je laisse ma trace éphémère à la craie sur le tableau noir cylindrique où les dessins d'enfants se croisent avec les graffiti d'adultes. Ce matin, les ballons s'élèvent de leur point d'ancrage. Dans les bassins, les carpes sortent la tête de l'eau. A l'arrière de l'Aérobar, un chantier. Pour juillet, le PPP va s'enrichir d'une nouvelle attraction à sensations, « Pierre de Tonnerre », du nom de la météorite d'Ensisheim qui s'abattit sur le centre du Haut-Rhin en 1492. Elle devrait être accessible le 20 juillet, jour anniversaire du parc d'Aerophile.
Jamais deux sans trois. Au cinéma, du nouveau aussi avec « Fly me to the Moon » 3D.  Mon module préféré reste « Planète sous-marine » 4D, histoire de scorer à faux scooter des mers. L'univers a été modifié encore, on ne s'en plaindra pas.

La saison commence, on ne se bouscule nulle part dans ce parc arboré et verdoyant où le public est d'abord familial. Un jardin que l'on regarde et consomme avec des yeux d'enfant.




Jusqu'au 3 novembre.



9 avril 2019

ERIC GEBELE LE BOULANGER DES BOUCHERS





Ce 10 avril, la Fédération des Bouchers Charcutiers Traiteurs d'Alsace envoie ses jeunes professionnels pour animer la Fête du Jambon au cœur de Mulhouse. La 19e édition dans la dégustation conviviale avec possibilité d'achat et de repas de midi.
Les fidèles reconnaîtront Emmanuel Brand et ses pairs, défenseurs du jambon artisanal.
Aux côtés des maîtres de la découpe et de la transformation, un boulanger de proximité. Eric Gebele, l'artisan de la rue du raisin. Manu et Eric sont deux vieux amis, qui professionnellement se complètent. Que serait un jambon de boucher sur un pain industriel ?

Le temps de finir un feuilletage, Eric me reçoit dans sa maison de toujours, où il avait fait son apprentissage aux côtés de son père. Depuis quinze ans, il lui incombe de poursuivre l’œuvre familiale dans un environnement en mutation. Nous en venons à regretter les süweckla, les pains à un sou de nos grand-mères. Le boulanger s'est résigné à ne plus en façonner faute de demande. Avec le temps, la consommation de pain diminue de toute façon, quand les plats préparés augmentent : friands, pâtés lorrains (pour les origines d'outre-Vosges), pizzas... Naguère il nourrissait les familles. Aujourd'hui ce sont les actifs qui déjeunent en ville. Il a fallu ajuster aussi les horaires d'ouverture. Pas avant 7H maintenant. Les femmes de ménage du paquebot Globe ne viennent plus. Les ouvrières de Frantexta ont disparu. Et le lundi matin, la petite boulangerie est le seul lieu de vie de la rue...

Mais revenons à nos moutons de Pâques. C'est la période du lammala, le gâteau alsacien en forme d'agneau. Eric m'indique la dernière fournée. Il est satisfait de l'ajout de pépites de chocolat. Dégustation prometteuse. Trois possibilités ici : biscuit, la plus commandée, la brioche et le kugelhopf. Cousin de ce dernier, le langhopf (langhof chez Eric). L'artisan me tend un moule destiné à cette brioche alsacienne. Il emploie la recette colmarienne. Un gâteau enrichi de noix, noisettes, amandes, cannelle, raisins et foncé dans le sucre. Je ne connaissais pas.
La maison Gebele participe à la Fête du Jambon avec sa diversité de pains, dont ses spécialités campagne, au lard, aux pommes. A l'approche de Pâques, les pains en forme de lapin, les cloches chocolatées, les nids briochés. Et dans la pâtisserie boulangère, la tarte à la rhubarbe meringuée.

Depuis l'été dernier, la petite boutique du vieux Mulhouse a repris des couleurs. Un rafraîchissement des murs, plus de lumière qui valorise les bredala et les stànga (les sticks) au sésame et au piment d'Espelette. Toutes ces choses qui mettent la cerise sur le gâteau.








8 avril 2019

FAIRE CARPAILLES DANS LE SUNDGAU



« Nos restaurateurs se lèvent tôt et se couchent tard, dévoués au bonheur de leurs clients. » Pieter Harens a rappelé l'investissement de ses pairs à l'occasion du lancement le 1er avril des Carpailles 2019. Cette année, la famille du « Sundgau, Routes de la Carpe frite » s'est réunie dans le Jura alsacien à Liebsdorf, chez Frédéric Willig. Le restaurant « Au Soleil » est un nouveau participant, comme « Le Relais de l'Abbaye » à Lucelle. Ce coup d'envoi fait la joie de Monika Munch, directrice de l'Office de Tourisme du Sundgau et secrétaire de l'association porteuse de la quinzaine gastronomique. C'est le seul moment de l'année où les chefs se retrouvent ensemble en cuisine, confie-t-elle de son regard bienveillant.

Je ne connaissais pas le restaurant lebeucourtois, une belle adresse familiale. C’est un petit établissement de campagne, qui vous plonge tout de suite dans l’hospitalité sundgauvienne. La salle à manger rappelle la stuwa de grand-mère . Les murs sont épais, rassurants. 
Une quarantaine de convives s’attablent et remplissent les lieux. En cuisine, c’est l’effervescence joyeuse. Une dizaine de chefs mènent le ballet culinaire, comme une bande de copains. L’inauguration des Carpailles n’est pas un repas de fête des mères, chacun apporte ses préparations qu’il faut juste finir et dresser.


Entre-temps, quelques prises de parole pour rappeler d’où vient cette fête de printemps. De longue date, le Sundgau a fait de la carpe son produit d’appel. L’arrondissement d’Altkirch ne manque ni d’étangs ni de rivières. La carpe frite est le plat emblématique de ce territoire rural aux paysages vallonnés. Mais le poisson d’eau douce peut très bien se passer de semoule et de friture pour s’immiscer dans une bouchée à la reine, se fondre dans un suprême de volaille, se lover dans un nem… Si les Carpailles sont l’affaire de restaurateurs , tout un chacun peut s’essayer à la cuisine de la carpe autrement que par les transmissions traditionnelles. J’ai osé l’an dernier et je vais poursuivre.
Au lancement de l’opération à Liebsdorf, François Cohendet, président de l’Office de Tourisme du Sundgau a fièrement présenté le panonceau du Site remarquable du goût que son terroir vient de récupérer. C’est le label national accordé à nos cuisiniers. Malheureusement, si beaucoup de restaurateurs ont la carpe à la carte, peu s’engagent dans la quinzaine festive, dont tous profitent.
Cela étant, la courte saison compte deux nouveaux partenaires, les Sources de Soultzmatt / Lisbeth et le groupe Wolfberger. L’association que préside toujours le député Jean-Luc Reitzer compte une vingtaine de membres et les deux pisciculteurs de Friesen, indispensables fournisseurs. Bien que la carpe largotine seule ne subvienne plus à toute la demande.
Et Vendredi Saint, les restaurants feront le plein d’amateurs de carpes frites, pourtant jour de jeûne dans ce Sundgau toujours catholique mais en perte de pratique lui aussi.
Avant la Vigile pascale, célébrons le printemps des restaurateurs sundgauviens. A table pour les Carpailles !
Et pour le digestif ou l’apéritif, le nouveau livre sur ce Sundgau des cuisiniers de la carpe, de Jean-Paul Girard et Renée Hallez.



26 mars 2019

UNE BOURSE DE HAUT VOL




Fin de matinée. Je parviens au cinquième étage du terminal Sud par le côté suisse après avoir bredouillé une explication avec la charmante garde-frontière qui me voyait aller à Baselworld. Non, ce qui m'a donné des ailes, c'est Aérocollections, la bourse-échange aéronautique de l'EuroAirport, le rendez-vous des collectionneurs passionnés d'aviation. Nous avons répondu à l'invitation de Vivienne,  la directrice de la communication de la plateforme, qui nous propose sa sélection parmi les nouveaux exposants. 






Aérocollections est à l'image des autres bourses. On entendrait une mouche voler. Deux confrères de la presse locale, un binôme de la télé bâloise et moi dans le sillage de Vivienne sous le Luminator de Tinguely. Une quarantaine de stands occupent l'espace. Ce n'est pas la foule, mais le visiteur sait pourquoi il est là. Ainsi Antonio, venu de Berne pour dénicher peut-être une pièce technique de cockpit. Il échange avec Charles, vice-président de l'Association des Amis de l'Histoire de l'Aviation en Alsace, qui tient une table garnie d'indicateurs de vol. Ce retraité est venu à l'aéronautique en écoutant ses frères qui lui ont raconté la guerre. Il tient une bielle de commande en titane d'un Mirage 2000 Delta. Un avion qui coûte plus de 26 M€. Mais ce reliquat peut s'acquérir pour 50€.  Charles est un habitué de la bourse internationale. Il vend et informe, chaque élément racontant l'histoire d'un aéronef. Il me présente encore une pièce complexe portant un miroir. Utilisée pour le tir depuis un hélicoptère. 



Une nouvelle tête sur le marché : Peter Wyss. Un maquettiste d'art qui réalise des reproductions d'avions à la demande. Son carnet de commandes est garni pour une année et les femmes ne sont pas les dernières à le solliciter. L'artisan suisse de Hombrechtikon a une autre activité, la gestion de collections au décès des propriétaires.






A l'entrée de la bourse, les frères Benz venus de Forêt-Noire. Deux gaillards au visage de bons copains spécialisés dans la récupération de matériel d'entreprises liquidées. Trolley, vaisselle, pinces à cravate... Mais ce sont les uniformes qui attirent notre attention sur les mannequins. Vivienne est intéressée par la veste de la membre d'équipage d'Alitalia qui lui sied comme un gant. Inflight Supplies a de bons contacts avec les compagnies aériennes. Les deux frangins d'Eschbach ont toute la vie pour rêver d'être avec une hôtesse de l'air. 





15 mars 2019

COMMUNICATION EUROPÉENNE



Mars 2019. Nous sommes à deux mois et demi des élections européennes. C'était mon premier scrutin d'électeur en 1984. Après 34 années de journalisme, il m'est donné de pénétrer enfin dans les hauts lieux de l'UE, à Bruxelles.


La représentation en France de la Commission européenne organise des séminaires de journalistes, destinés à leur fournir « informations et outils utiles au traitement pertinent de l'actualité européenne dans leur région ».
Notre réunion place en effet « le débat européen en régions ».

Je ne me souviens plus de mon précédent voyage à Bruxelles. Cette fois, j'arrive en train. J'ignore combien nous sommes mais en sortant du métro, je suis happé par les imposants bâtiments contemporains. Me voilà au cœur de l'Europe politique. Des équipes de télévision sur le parvis. Il doit y avoir de nombreux confrères ici.






Le rendez-vous est fixé à Berlaymont pour 14 heures. Notre groupe se constitue au fil des minutes. Nous serons une vingtaine, venus d'horizons différents, du Pays basque à Mayotte, en passant par Troyes. Ce sera un séjour studieux, loin des escapades joyeusement œnotouristiques et des soirées (con)fraternelles. D'ailleurs pour entrer dans le centre de visiteurs de la Commission, il faut satisfaire aux contrôles comme à l'aéroport. C'est qu'il vient du monde ici toute l'année. Il va être 14H30 quand nous sommes sagement assis dans la salle Robert-Schuman, chacun derrière un pavillon, autour de cette grande table en forme d'amande.

                                    Moins de journalistes français 

En deux demi-journées, nous écouterons une demi-douzaine d'intervenants rompus à la communication et se prêtant aux échanges. Des exposés – questions d'une heure traitant de problématiques diverses mais nous concernant tous, comme la politique de l'environnement. La seule pollution de l'air coûte annuellement une vingtaine de milliards d'euros à l'Union pour 16 milliards de journées de travail perdues...
Est-ce une surprise ? L'Europe a du mal à pénétrer en régions et les Français comptent parmi les mauvais élèves sur les questions européennes. La presse tricolore est aussi moins assidue que par le passé, quand un millier de journalistes sont accrédités. Nous irons demain assister à la conférence de presse de midi, d'ailleurs. Bruxelles sait le pessimisme français et pourtant les sondages rapportent que nous sommes majoritairement attachés à cette union. Nos interlocuteurs se succèdent et s'en retournent sitôt leur travail achevé. Ils doivent en avoir l'habitude face à des auditeurs multiples, dont des élus locaux. Les commissaires européens eux-mêmes s'emploient à dialoguer avec les citoyens, alors que la désinformation hante les institutions douze fois étoilées. Les fake news font l'objet d'une lutte constante. La Commission s'est aussi donné les moyens de rendre compte à ses ressortissants, par les services audiovisuels par exemple.
Le Brexit surgit inévitablement. Un collaborateur du négociateur Michel Barnier affirme que les Européens seront prêts en cas de No Deal, mais qu'ils ne le souhaitent pas.




Après un rapide déjeuner dans le resto-self du Berlaymont, notre voyage va finir par un saut au Parlement. Une présentation des lieux suivie d'un coup d’œil à l'hémicycle que vont libérer 751 sortants. Et puis, la salle de presse qui ne sera plus utilisée lors des élections de mai. Enfin, dans le couloir, les anciennes cabines téléphoniques désormais coquilles vides. Les temps changent, les technologies évoluent. Les députés passent. Mais la mobilisation des électeurs reste une priorité : « cette fois-ci je vote ». Un minimum eu égard à « ce que l'Europe fait pour moi ».













11 mars 2019

ELECTIONS EUROPÉENNES : "ON CHANGE DE PÉRIODE"




Un député européen face à la presse régionale française.Rencontre à table avec Arnaud Danjean à Bruxelles. 




Je n'ai pas d'appétit pour les dîners – débats car il me semble inopportun de mélanger gastronomie et discours.
Soit je dîne, soit j'écoute tel un élève assidu. A l'occasion de mon séminaire européen dédié à la presse quotidienne régionale française, j'ai cependant apprécié cette émulsion, quoique longue, avec un eurodéputé. Arnaud Danjean, qui se retrouve malgré lui engagé dans une nouvelle campagne européenne.

En 2009 il avait 38 ans. Le Bourguignon Arnaud Danjean pensait en avoir fini avec l'hémicycle des 28, 27 dans un avenir proche sans doute ; mais LR son parti l'a appelé à rempiler. En 3e position de la liste conduite par le jeune philosophe François – Xavier Bellamy, le sortant est assuré de retrouver son fauteuil à Bruxelles et Strasbourg.
Nous sommes une vingtaine de journalistes de la presse écrite et audiovisuelle de France métropolitaine et des Outre-mer à avoir pris place dans le Salon les Anges du Leopold Hotel ****. Les angelots portent leur regard depuis le haut plafond sur cette assemblée disciplinée réunie par le bureau de presse français.




Il est environ 20 heures quand notre « invité » entre. Je ne connaissais que vaguement son nom. Les citoyens ont déjà du mal à connaître leur député, ils doivent être plus éloignés de leur eurodéputé. Avant d'entamer la terrine marbrée au chèvre frais et à la betterave, Arnaud Danjean confirme qu'il était parti pour finir le bail européen après deux mandats. Parmi ses spécialités, les affaires étrangères et la sécurité – défense. Le parlementaire français appartient au groupe PPE, les démocrates - chrétiens, le groupe le plus important de l'assemblée.
Il explique la spécificité de ce Parlement européen fonctionnant sans majorité stable, mais avec d'incessants compromis qui ne sont pas des compromissions. Plus politisé aussi, mais d'où s'élèvent des divergences nationales. En trois heures de questions – réponses, Arnaud Danjean s'exprimera sur de nombreux sujets, d'abord avec des mots choisis, le verbe relâché à l'heure du dessert. Le Brexit évidemment qu'il suit au jour le jour. « Le Royaume-Uni sort de 570 traités internationaux sans en détricoter un seul seul pour les 27 autres membres de l'UE » estime l'eurodéputé. La Commission européenne ? « Un truc très bizarre qui met du sien pour ne pas se faire aimer ». Les élections ? Le candidat LR s'attend à « une campagne courte mais épouvantable » car le monde a changé. « On veut de la polémique et du buzz ». S'agissant de son camp, il prévoit une élection difficile, même si depuis la liste Bellamy prend des points dans les enquêtes d'opinion.

L'heure avance, notre animateur s'épancherait encore si les organisateurs ne mettaient un terme policé à ce partage. Certains l'auront trouvé trop orienté, mais le parlementaire défend une ligne et ses convictions.
Quand il retourne dans son terroir du côté de Louhans, Arnaud Danjean est aussi confronté à l'explication avec des citoyens pour lesquels l'Europe fait beaucoup plus qu'ils ne pensent.




8 mars 2019

ESSPA : LES SCIENCES POLITIQUES ENSEIGNÉES A MULHOUSE


Mikaël Sautron directeur de l'ESSPA - DR




Il a mis beaucoup de temps à se mettre aux études, confesse-t-il. Aujourd'hui, il permet à d'autres de s'y atteler ou d'y replonger...Mikaël Sautron est le papa de l'ESSPA, l'Ecole Supérieure des Sciences Politiques Appliquées de Mulhouse, en cours de création.


Doublement mastérisé, Mikaël est un prof trentenaire enseignant au lycée à Guebwiller et intervenant à l'UHA. Pour répondre à une forte demande et après avoir préparé le terrain pendant un certain temps, il ouvre à la rentrée de septembre l'institut d'études politiques de Haute - Alsace, une école privée d'une centaine de places pour une vingtaine de collaborateurs experts.


                                           e - présence 


L'ESSPA dispensera trois formations, à commencer par un bachelor en sciences politiques comparées à accomplir trois ans après le bac. Un cursus dans l'air du temps à européaniser... L'école propose aussi une préparation aux concours de la haute fonction publique. Et un module LDD,  Leaders De Demain. Ce parcours intéresse particulièrement les candidats aux élections et aux responsabilités. A l'approche des municipales, ça peut toujours servir. L'école ne badine pas avec la neutralité des contenus, elle qui se donne d'apporter les connaissances fondamentales sur les collectivités. Pour la prépa, l'ESSPA autorise l'e-présence, la faculté de suivre un cours à distance mais interactif.


Les promoteurs de l'institut ont choisi de s'implanter rue de Pfastatt, dans le quartier DMC, à deux pas de Motoco où bat le cœur du Mulhouse à venir. Mikaël vient d'ouvrir les inscriptions pour la session 2019 /2020. Dans une ville réputée jeune, il espère apporter un plus dans la jungle des formations. Les Mulhousiens lui ont déjà manifesté de l'enthousiasme. Mikaël Sautron, un leader de demain sur le marché de la formation régionale ? 



  • Numéro de téléphone 
    +33 89 54 29 77
  • Email
    contact@esspa-education.fr
  • Adresse
    ESSPA 55 rue de Pfastatt 68200 Mulhouse


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