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avril. Le jour anniversaire de la sortie du Petit Prince de
Saint-Exupéry (1943) est celui de la réouverture du parc dédié à
ce merveilleux personnage. Au printemps 2014, nous faisions la
connaissance des entrepreneurs parisiens d'Aerophile, les bienheureux
porteurs du projet du Parc du Petit Prince, après le fiasco du
Bioscope. Des Cassandre envisageaient certainement un nouvel
écrasement, mais nos aérostiers savent où ils posent leurs
ballons. Cinq années ont passé et le parc concentrique d'Ungersheim
tourne comme les planètes du système solaire. Si bien qu'en 2018 le
cap des 200.000 visiteurs a été franchi. Quand dans le même temps
l'Ecomusée partenaire et voisin repassait sous ce seuil.
On ne va pas se mentir, le PPP n'est pas Europa Park. Le tarif n'est pas le même non plus et chez le spécialiste du ballon captif, le stationnement est gratuit. Dans l'aire d'accueil, une musique me revient. La rengaine du site. Pour la première matinée de la saison, le parking est garni ; c'est encourageant. Dans le tunnel qui m'emmène au cratère central, je me fais chaque fois surprendre par le bonjour du héros...
C'est
le jour de la presse et des invités. Les fidèles sont là, que je
retrouve dans la mini-ferme. « Apprivoise-nous »
est la nouveauté de la thématique animaux & jardins. Les
enfants sont au plus près des lapins, poules, mini-chèvres et
moutons. Un dresseur coiffé d'un bonnet à pompon joue avec les
pigeons. Je n'aimerais pas me retrouver entre ses paluches, quand on
sait la fragilité des Columbidae. A l'issue d'un jeu, il
nous est proposé de nourrir les oiseaux. Quand la main devient
mangeoire. Une agréable sensation.
Auparavant,
comme je le fais chaque fois, je laisse ma trace éphémère à la
craie sur le tableau noir cylindrique où les dessins d'enfants se
croisent avec les graffiti d'adultes. Ce matin, les ballons
s'élèvent de leur point d'ancrage. Dans les bassins, les carpes
sortent la tête de l'eau. A l'arrière de l'Aérobar, un chantier.
Pour juillet, le PPP va s'enrichir d'une nouvelle attraction à
sensations, « Pierre de Tonnerre »,
du nom de la météorite d'Ensisheim qui s'abattit sur le centre du
Haut-Rhin en 1492. Elle devrait être accessible le 20 juillet, jour
anniversaire du parc d'Aerophile.
Jamais
deux sans trois. Au cinéma, du nouveau aussi avec « Fly
me to the Moon »
3D. Mon module préféré reste « Planète
sous-marine »
4D, histoire de scorer à faux scooter des mers. L'univers a été
modifié encore, on ne s'en plaindra pas.
La
saison commence, on ne se bouscule nulle part dans ce parc arboré et
verdoyant où le public est d'abord familial. Un jardin que l'on
regarde et consomme avec des yeux d'enfant.
Jusqu'au 3 novembre.
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