3 juillet 2025

LIFE IS VANLIFE !




L'autodrome du Musée national de l'Automobile - Collection Schlumpf va vivre une fin de semaine inédite ces 4, 5 et 6 juillet. Un nouvel événement, Alsace Vanlife Festival, vous emmène dans l'univers du voyage itinérant. 


Organisé par l'équipe des salons Made in Alsace en partenariat avec un couple on the road, ce rendez-vous de plein air célèbre la liberté de voyager, l'esprit nomade et les rencontres conviviales. Un espace bivouac permet à certains de s'y poser avec leur véhicule aménagé. C'est un carrefour festif, de partage avec des passionnés de grands espaces, avec des animations originales  comme utiles avec un expert de la survie qui vous apprend à faire du feu et à tirer le meilleur parti du couteau suisse.



Nicolas Morvan est l'organisateur des salons du fabriqué en Alsace. Comme il pratique aussi le véhicule de loisirs, il s'est mis en tête de lui dédier une manifestation colorée , la première dans le nord-est, quand Mulhouse nous a déjà habitués au salon du camping-car, mais commercial celui-là. Au festival de l'autodrome on ne fera pas l'impasse bien sûr sur le marché du van, qui séduit une clientèle de plus en plus nombreuse. Dès lors, les véhicules se multiplient sur les routes, pas toujours les bienvenus. Mais Nicolas sait compter sur Audrey et Steve, qu'il a rencontrés l'an dernier. Ce charmant couple de trentenaires de la vallée de la Thur a fait le choix de renoncer à l'appartement pour vivre sur la route depuis  8  ans. Ils peuvent se le permettre professionnellement, comme ils travaillent dans le digital. Des panneaux solaires sur le toit de leur  Citroën  vintage alimentent leur bureau roulant. Un C25 de 1988 assemblé par Bürstner à Wissembourg. Et réaménagé à leur goût, avec un mini-poêle à bois




On y rencontre un chat noir, Rico, recueilli en Espagne et depuis compagnon de voyage. Audrey et Steve alias Les Manalas ont fondé l'association En route pour demain, prônant un road trip durable. Forts de leur expérience, ils savent que la pratique doit être encadrée. Ils animent ainsi des conférences et préparent le terrain aux candidats à la vanlife. Mais Steve souligne que son  Bubble (le C25) ne bouge pas tous les jours. Qui veut aller loin ménage son van. Mais sans jamais regretter son divan. 







2 juillet 2025

EMILIE CLAUDEL, UNE HOTELIERE QUI A DU COFFRE








Le conseil départemental des Vosges a organisé en juin un accueil presse dédié aux cheffes d'entreprises partenaires de la marque "Je Vois la Vie en Vosges". Une dizaine d'entrepreneures ont été mises en avant, dont Emilie Claudel, qui nous a ouvert ses deux établissements à Remiremont et à Epinal.




Mur de pendules à coucou



A 23 ans, Emilie Claudel dirigeait déjà deux établissements de standing à Chamonix. Dans les Vosges, elle s'occupe d'un groupe familial local engagé dans le tourisme d'affaires durable et de bien-être. A Epinal, c'est le "Lafayette", un hôtel restaurant 4 étoiles né d'une volonté politique. Philippe Séguin avait posé la première pierre en 1989 et y avait ses habitudes ensuite. Un établissement premium concourt à l'attractivité d'un territoire, surtout dans sa zone économique. Ces dernières années, Emilie avait engagé un projet audacieux en pleine pandémie, convertir les locaux de la Banque de France de Remiremont en hôtel de prestige. La bâtisse avait été fermée fin 2020. Elle offre aujourd'hui ses murs centenaires à un hôtel de 26 chambres et suites, son restaurant bistronomique et surtout son spa de 850 m2, le plus grand du département, sans oublier le rooftop. 






Les deux hôtels de la famille Claudel sont sous marque Best Western. Emilie est membre du conseil d'administration de la coopérative et occupe d'autres fonctions dont la présidence du Club hôtelier d'Epinal. C'est dans ses établissements que les entrepreneures emblématiques du renouveau économique vosgien ont été mises à l'honneur en présence de François Vannson, président du conseil départemental.




 Le must derrière les barreaux de l'ancienne banque aura été le dîner dans la salle des coffres, décorée de sculptures Picsou.










Emilie Claudel et son équipe du Chapître. Photo DR




www.epinalhotellafayette.fr

                                                                                  www.hotel-lechapitre.com

28 juin 2025

LES DERNIERES NOCES DU FIGARO DE MODENHEIM





Le 52, rue de Sausheim, à Illzach devait  connaître une animation inédite  ce samedi 28 juin. Jacky Albisser ferme définitivement le salon familial  "Arthur & Lisa". Tristesse pour la coiffure de maître, mais "célébration" pour le propriétaire  qui ne va pas aspirer pour autant au repos du retraité.


Jacky a toujours communiqué, me confie-t-il, lui qui est venu vers la presse pour ce nouvel événement. Dommage de faire sa connaissance maintenant qu'il baisse le rideau, car c'est un personnage qu'il faut avoir rencontré dans l'agglomération mulhousienne. Sous ses airs de papy malicieux, voilà un entrepreneur infatigable, visionnaire, moderne et humaniste. Enraciné dans son quartier de Modenheim. 

Lisa Kempf avait ouvert la saga familiale au cœur de Mulhouse en 1937. Rapidement elle s'installa à Illzach, coiffant dans sa maison. Dans les années 60, le salon prit ses quartiers définitifs rue de Sausheim, en face du parc, sur une artère. Lisa avait embarqué sa fille Danièle. Son petit-fils Jacky connaissait le shampooing tout enfant. Il ne pouvait pas échapper au métier. Plus tard, il allait chercher des francs suisses de l'autre côté de la frontière. Mais en 1979, il créa "Frimousse" et sa génération à Mulhouse. Un concept novateur, audacieux, coloré, bousculant les codes du salon traditionnel avec des coupes en rapport avec l'époque, des horaires incroyables, un décorum décoiffant. La clientèle vieille garde s'en détacha mais une autre naissait. Jacky fit le show aussi à la Foire de Mulhouse au risque de porter ombrage aux autres exposants de l'artisanat.
En 1985, il reprit l'affaire familiale d'Illzach qu'il allait rebaptiser "Arthur & Lisa", en hommage à ses grands-parents. Jacky est donc un communicant. De l'enseigne à la décoration intérieure, il sait faire. A l'époque, il avait même utilisé les voitures comme supports publicitaires. Il ouvrit ensuite "Frimousse" à Altkirch, dans les murs de mon premier coiffeur, le doux Raymond Grentzinger.  Mais le maître coiffeur de Modenheim impliqué dans diverses organisations, comme la corporation sundgauvienne qu'il aura dissoute et les prud'hommes, a découvert un autre monde en ouvrant un salon à l'hôpital. Ici, point de futilité à affronter dans une clientèle d'abord  patientèle à Emile-Muller.  Il allait trouver un sens plus noble à son travail en redonnant des couleurs à des personnes en souffrance. Il se spécialisa alors dans les prothèses et corrections  capillaires et l'importation de perruques et devint encore le coiffeur des seniors avec la marque Bleu Blanc Gris. Son activité perdure dans plusieurs maisons de retraite,  du Haut-Rhin au Doubs. Soucieux du confort de ses têtes à  coiffer,  Jacky a réussi à coréaliser  un fauteuil pour  les personnes âgées, mais financièrement impossible à lancer à son niveau. 

Juin 2025 marque la fin de la maison familiale de Modenheim, faute de repreneur. Jacky se dit triste de ne pas avoir trouvé la continuité et pointe un "métier en galère". Le volubile coiffeur me désigne un tabouret. C'est sur lui qu'il se hissa minot pour toucher les clients de ses ascendantes. Six décennies plus tard, Jacky envisageait  de remonter dessus pour son discours d'adieu. Mais qu'on ne se fasse pas de cheveux pour lui qui manie moins le ciseau depuis longtemps mais  reste  très actif pour  embellir et redonner confiance à ses contemporains. 




17 juin 2025

LE PATRIMOINE SNCF SUR LE PONT





Train rime avec incertain. A Mulhouse, "L'Aventure du Rail" est arrivée en avance à son terminus le 15 juin en raison de l'alerte aux orages. Deux représentations perdues sur six. C'était pourtant l'événement de l'année rue Alfred de Glehn. 



Les spectacles de plein air sont à la merci du ciel. Nous avons eu l'honneur d'inaugurer la création vendredi vers 18H10 alors que Mulhouse transpirait sous le soleil de juin. La chaleur explique peut-être les gradins pas tout à fait remplis et pour le volet "lumière" de "L'Aventure du Rail", nous aurons apprécié celle de ce jour ensoleillé. Nous n'aurons pas manqué une miette cependant de l'histoire. 

En 1971, Mulhouse découvrait le Musée français du chemin de fer. En 2005 naissait la Cité du Train. Pour la traction, un non cheminot mais un capitaine qui allait durablement insuffler une nouvelle énergie à la plus grande collection ferroviaire d'Europe, Sylvain Vernerey. Un manager qui sait bouger les matériels et les hommes. Devenu ferrovipathe au fil du temps, il rêvait d'un grand coup pour son environnement. L'an dernier, la route de Sylvain croisa celle d'un visiteur, Julien Clugery. Ainsi démarra le projet de "L'Aventure du Rail". Une production grandiose pour marquer les 20 ans de la Cité du Train. Une rétrospective théâtralisée du chemin de fer. Avec les outils actuels comme les murs d'images, l'interprétation humaine et surtout des figurants massifs, 5 matériels représentatifs du patrimoine SNCF. 




Dans "L'Aventure du Rail", la scène valorise un équipement de première importance mais méconnu ou ignoré du grand public habituel, le pont tournant. Cet outil porte une partie du spectacle, car sans lui, impossible de faire entrer ou sortir les stars d'acier, de plus  dans une synchronisation remarquable. Tour à tour se succèdent la vapeur Crampton de 1852, l'autorail Bugatti, la BB 9004 du record du monde de vitesse en 1955, une voiture du TEE (le grand standing entre Paris et Amsterdam dans les Trente Glorieuses) et la locomotive TGV du record de 2007 à près de 575 km/h. Pour (re)donner vie à ces matériels roulants, Julien Clugery a posé des personnages en rapport avec l'époque. 150 ans d'histoire ferroviaire vont défiler en 1H15 dans un voyage orchestré par un animateur, Chronos, le guide du temps remonté. Yannick Vabre campe un maître des horloges qui n'est pas avare de jeux de mots en rapport avec le train; il s'agite comme un sémaphore, lunettes de conducteur de loco à vapeur du plus bel effet pour le chauffeur d'arène qu'il est d'abord. Or le départ du spectacle est aussi ennuyeux qu'une rame qui ne s'ébranle pas à l'heure, dans un tintamarre et une collision d'images. Mais bientôt, les autres comédiens entrent sur le plateau. Place au théâtre. L'écriture propose une histoire d'amour comme fil conducteur. Un homme, Marcel, une femme, Blanche. Et un tiers. Les amants échangent au plus près du matériel tiré ou poussé par un locotracteur.
Sylvain Vernerey, tout directeur général qu'il est, sait conduire l' Y 7108 bariolé, tandis que passe de temps à autre un tramway jaune ou un TER, le musée jouxtant la ligne Mulhouse - Strasbourg.




Les comédiens sont convaincants qui reproduisent l'Ettore Bugatti autoritaire  qu'on appelait le "Patron" et s'amusent du conducteur de TGV qui tient la correspondance entre ses mains. Chaque tableau est consacré à un élément roulant et le metteur en scène a eu la bonne idée de compléter son propos de musique en appelant des danseuses. Du cabaret parisien aux années 2000 en passant par les seventies. Du rythme, de la couleur, de la joie. On nous avait promis un spectacle plein d'humour, pour toute la famille, pour le plaisir des yeux, sans temps mort. Passionné de chemin de fer, j'ai eu les yeux davantage rivés sur les rivets des matériels que sur les froufrous des demoiselles de cancan. Mais cette histoire qui tient les rails m'a touché. Parce qu'en vieux routier du compartiment, je sais combien le train est promesse d'aventure et de belles rencontres.












6 juin 2025

42.000 SLOWUPPERS EN ALSACE CENTRALE

slowUp Alsace 2025







 

Je viens de boucler mon 11e slowUp Alsace. Je les ai tous faits. Et terminés. Seul comme accompagné. Le dernier en compagnie de Parinda mon épouse, qui n'a pas été à la fête faute d'entraînement alors que je l'ai conduite sur tout le tracé. Mais elle a rallié l'arrivée.
En arrivant à Bergheim, un des villages d'accueil et toujours mon départ, car le plus au sud du parcours, je m'attendais à une forte participation. Là où à peine une dizaine de voitures stationnaient l'an dernier, le grand parking était plein à 10H30. Le slowUp, ce sont des rencontres au fil des chemins. Un jeune homme m'annonça qu'il allait tenter de courir les 38 km, mais comme sa nuit fut courte, il n'en était pas sûr. Les 40, avec la liaison vers le circuit, j'étais quasiment assuré de les accomplir. Avec l'expérience et l'endurance, la volonté faisant le reste. Parinda à vélo et moi à trottinette flambant neuve sommes ainsi partis de Bergheim à 10H50. 




Cette année, nous étions sous la menace d'un temps instable. En 2024 et en solitaire, je partis sous la pluie. Fort heureusement, la plus grande manifestation touristique d'Alsace aura été épargnée par les intempéries. Sous un ciel tantôt clément tantôt lourd nous roulions. La chaleur se manifestait parfois. Heureusement, les généreux  producteurs de boissons désaltérantes n'ont pas fait défaut. Ils avaient anticipé.  Le slowUp Alsace célébrant la Route des Vins, on ne risque pas de mourir de soif même si la modération s'impose, particulièrement quand la pente descend fortement.




C'est incontestable. Le slowUp, c'est d'abord le vélo. De plus en plus de VAE, mais des cyclistes aguerris poussent leur machine quand l'allure est censée être douce surtout dans un flot ininterrompu de pratiquants. On croise aussi des adolescents qui font le kéké. Maintenant je n'ai vu de trottinette musculaire que la mienne, quelques unes électriques, une  gyroroue, des vélos à remorque , une voiture à pédales, un monocycle, une paire de skis à roulettes et surtout ce Badois à rollers, lui aussi engagé sur le grand parcours.  Sportifs réguliers, sportifs du dimanche, faux sportifs, c'est cela aussi la grande famille des slowuppers





Et ces places festives qui rendent la randonnée joyeuse. Nous nous sommes évidemment arrêtés à Scherwiller, toujours très vivante. Pascal Roelly est inratable, qui fut le premier animateur du slowUp. Dommage cependant de devoir acheter son hot dog à un stand, la boisson à un autre et de renoncer aux frites au troisième quand l'appareil de cuisson dysfonctionne.  Mais la cité des lavandières est bien dotée en sanitaires. 



A Dambach-la-Ville, nous avions atteint la pointe nord du tracé. Il restait encore beaucoup de route. Cette année, les pauses ont été plus fréquentes  pour  préserver Parinda et mieux gérer l'effort. J'ai gravi les pentes sans marcher et au retour à Bergheim, je n'ai pour une fois pas ressenti de fatigue excessive malgré la lourdeur du temps. 
Cela méritait bien quelques bulles pour mon accompagnatrice qui s'est juré de ne plus me suivre dans une telle aventure. Mais la vérité d'un jour de juin ne sera peut-être pas celle de demain. 




L'ILL A COUPER LE SOUFFLE

Jusqu'au 29 juin à Mulhouse






Le Vosgien  Damien Fontaine et son armada de l'illusion numérique font couler une Ill mystérieuse aux Bains municipaux. "Le Souffle de l'Ill" est un spectacle kaléiodoscopique puissant.




Beaucoup de Mulhousiens ont une histoire avec les Bains municipaux de la rue Curie en face de la mairie. Energivores, ceux-ci ont été fermés le 3 janvier 2023. On ne sent plus le charbon de Colombie. On ne fréquente plus les bains romains. On ne se détend plus dans ce qui a été la piscine de centre-ville. On n'apprend plus  la natation. Le 800e anniversaire des remparts de Mulhouse heureusement n'a pu faire l'impasse sur ce haut lieu de l'histoire locale. m2A et la Ville avaient une bonne raison de réveiller la vieille dame, du moins provisoirement. Car nul ne sait quelle orientation donneront l'EPCI et la collectivité quand les Bains auront rendu le dernier Souffle de l'Ill.

 La communauté d'agglomération et Mulhouse voulaient rassurer qu'elles n'oubliaient pas la piscine désaffectée. L'an dernier, pour le 80e anniversaire de la Libération, le metteur en scène multimédia Damien Fontaine avait remonté le temps dans Terra Alsatia et embarqué dans son voyage inédit 24.000 spectateurs à l'église St-Etienne. Il propose aujourd'hui une  odyssée fantasmagorique dans les entrailles de l'Ill dans  d'anciens bains municipaux.





Quand en avril la commande publique a présenté le projet, les Bains n'étaient encore qu'une coquille vide avec leur bassin asséché. On promettait alors de le remettre en eau pour le spectacle. C'est surtout  un "son et lumière unique en Europe" qu'on a vendu. Les élus et décideurs de l'agglomération et la presse ont pu s'immerger les premiers dans cette création qui fait appel à un foisonnement technologique avant-gardiste. Le Mulhousien TSE de Jérôme Bigeard met tout son savoir-faire dans la transformation par l'image et l'animation  de la piscine quand Aquatique Show, autre pointure mais de notoriété mondiale, fait parler l'eau. Le spectacle immersif est total effectivement, que le public suit au casque. Virtuel et réel se confondent dans un magma de couleurs, fresques, graphismes, illusions, hologrammes. La compagnie de danse aérienne Motus Modules fait le reste. Mais la performance est aussi musicale. Depuis le balcon, André Adjiba, timbalier et percussionniste de l'ONM, fait tinter ou tonner son arsenal, imprimant le rythme à la manière de l'hortator des galères romaines. Et les amateurs de son pop-rock sont gâtés.






Si le show est grandiose et millimétré, l'histoire est alambiquée. Un petit garçon et un senior  pleurent la fermeture des Bains municipaux. Damien Fontaine s'inspire du Petit Prince mais c'est l'enfant qui dessine. Comme il s'agit de l'histoire de Mulhouse, le moulin originel s'impose. Il est tenu par un meunier dans la détresse auquel un baron auquel Hans von Trotha n'a rien à envier promet la prospérité  moyennant ce qu'il a de précieux. Sa fille Wendélina. Quand elle est en âge d'être prise, ce diable de Klingenberg vient réclamer son dû. C'est là que commence le conte avec le chevalier Elias, peu téméraire, la jeune fille volée et le baron , plus Satan que sang bleu. Mais le petit garçon et le vieux monsieur vont aider Elias à retrouver la belle, en suivant l'Ill, plutôt en y plongeant. La paisible rivière que Mulhouse a déviée devient mer ou océan. On y croise le requin baleine et bien d'autres squales. Dans leur périple 20.000 lieues sous les mers, les héros ont emmené des figures historiques mulhousiennes comme Nicolas Koechlin et William Wyler. Pas de temps mort, bien au contraire et des ambiances contrastées entre les flammes éternelles et la paix des récifs coralliens. Et puis, la magie des acteurs habillés par Marie-Jo Gebel. Ils marchent sur l'eau quand ils ne s'en élèvent pas. Le spectateur, assis sur sa chaise comme sur le pont d'un  paquebot,  va faire un rêve éveillé. Il en aura oublié la nostalgie des lieux . 





Photos m2A et Ville de Mulhouse 

27 mai 2025

Nager un 25 m à Svømmepøl

RULANTICA 






Europa-Park Resort inaugure aujourd'hui Silver Lake City. Ce qui était hier un modeste village de tipis se transforme en cité western. La semaine dernière, une autre inauguration a eu lieu, cette fois à Rulantica.




Depuis sa création fin 2019, l'univers aquatique du parc de loisirs préféré  n'a cessé de se développer, comme les attractions voisines. Désormais, les visiteurs de la Wasserwelt peuvent profiter de Svømmepøl , le plus grand bassin extérieur de Rulantica. Outdoor mais chauffé sur 660 m2. De quoi nager, barboter et se détendre dans une atmosphère de vacances. Svømmepøl  a été conçu dans la thématique d'un paysage islandais, avec un pool-bar pouvant servir 150 consommateurs, des geysers et une grotte à banquettes à bulles animée d'une installation vidéo innovante. Le plus : l'espace est desservi par un accès couvert.








Si l'univers aquatique de Rust fait le bonheur des couples et des familles, l'entreprise familiale Mack n'oublie jamais de rappeler qu'il contribue fortement à l'apprentissage de la natation en accueillant les écoliers de ce coin de l'Ortenau. Svømmepøl  était l'équipement attendu à cette fin.




Photo Europa-Park Resort


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