AGAPES & AVENTURES Se laisser porter et se laisser surprendre. "Il n'y a pas de hasard, mais des rencontres." Voir aussi LES LETTRES DE PASCAL K leslettresdepascalk.blogspot.com
8 août 2017
ESCAPADE LARGOTINE
Il y a bien longtemps que mon vélo de course s'est endormi dans la cave
Le cycle de mes vingt-cinq ans qui me portait dans les vallons de la Largue
J'en ai le double désormais mais je suis resté attaché à ce terroir
Pour me convaincre que je suis toujours en vacances
J'ai emprunté le VTT d' Eloi avec une réelle envie de pédaler
Sous le radieux ciel d'août
Je suis devenu un pratiquant très occasionnel du vélo
Préférant la trottinette de randonnée
Mais aujourd'hui je sors le 340 de mon fils
Si d'aventure un chemin de terre me tentait
Je quitte Altkirch par la piste cyclable bordant un temps l'Ill
Le maïs a poussé
Je recouvre des sensations oubliées de liberté à travers champs
Les premiers bâtiments de Carspach apparaissent
L'industriel et son bateau coloré
Les petits collectifs
La maison de Blandine plus fleurie que jamais
Tiens la petite restauration a complètement été démontée
La tarte flambée partagée avec Parinda
Le lycée professionnel privé en pause estivale
L'entrepôt frigorifique toujours disponible aux investisseurs
Je ne croise pas grand-monde nous sommes lundi
Hirtzbach et son ensemble sportif et de loisirs
J'abandonne l'ancien tracé du chemin de fer
Je fends la commune aux quatre fleurs
Pour l'autre vallée
Le champ de tir de mes dix-huit ans a mué en forêt
Or de l'autre côté nombre d'arbres ont été condamnés
La butte de Largitzen
L'odeur des bovins
La saison des moissons
La bifurcation vers Ueberstrass
Le bistro d'antan les restaus fermés
L'église des années 30 où mes larmes ont coulé
L'ascension vers le pèlerinage marial
Notre-Dame-du-Gruenenwald
Indissociable de ma vie
A l'heure où je pose mon engin contre un tilleul
Les fidèles entrent dans la chapelle
Je reconnais la voix de concierge de Léonie
C'est le temps des vêpres
Je suis surpris de ma sortie sur une selle mal ajustée
Sur un deux - roues que j'utilise rarement
C'est comme si j'avais une assistance céleste dans l'effort
Pour avoir souvent arpenté ces routes dans ma jeunesse
Le bonheur d'honorer le rendez-vous avec Marie
Le souvenir d'amours envolées
L'autel devant lequel plusieurs de mes amis se sont dit oui
Le Gruenenwald toujours étincelant
Malgré l'auberge en retraite
Ma jeunesse est révolue
Pourtant il m'a semblé faire un saut dans ma lointaine vingtaine
Cet après-midi d'août
07 août 2017
7 août 2017
IN MEMORIAM FRANCOIS LICHTLE TEXTE 2011
ADIEU, PERE FRANÇOIS !
Lundi 20H45, François Lichtlé remettait son esprit à Dieu qu'il a servi pendant 20 ans, emporté par une maladie qui lui aura encore pris la lumière du jour. J'ai fait la connaissance de ce prêtre inhabituel il y a quelques années par le biais du maire de Roppentzwiller alors. Il nous avait reçus dans son presbytère de Waldighoffen où j'avais apprécié les vieilleries et le caractère authentique du lieu où s'affairaient des jeunes... Le père François avait choisi de se consacrer aux petits de ce monde. Il redonnait un sens à la vie d'adolescents paumés, "ses enfants", désormais orphelins mais dont l'association Domus s'occuperait dorénavant.
Ce matin, l'église de Waldighoffen était trop petite pour contenir la foule d'amis, de paroissiens et de fidèles venus des six communes de la future communauté de paroisses. C'était l'ultime hommage à un curé de campagne singulier, qui élevait des chèvres et des poules, qui portait la soutane et le béret, qui montait en chaire pour parler au plus près à ses ouailles, mais dont le ministère s'est arrêté brutalement. J'ai eu le privilège de voir le Père François Vendredi saint, sous le soleil ardent de son jardin. Il était en blanc, avec des lunettes qui ne lui permettaient déjà plus de distinguer grand-chose. Il était fatigué. Mais confiant. La maladie en a décidé autrement. Rien ne sera plus comme avant à Waldighoffen. Mais l'esprit de ce serviteur de Dieu atypique imprègne la paroisse. Beaucoup de larmes ont coulé vendredi à Bergheim, son dernier lit parmi les hommes. Beaucoup d'émotion encore aujourd'hui dans la vallée de l'Ill. Et tous ces enfants assis dans le chœur et la chaire... Un pasteur s'en est allé. Je suis heureux d'avoir croisé sa route un jour.
Lundi 20H45, François Lichtlé remettait son esprit à Dieu qu'il a servi pendant 20 ans, emporté par une maladie qui lui aura encore pris la lumière du jour. J'ai fait la connaissance de ce prêtre inhabituel il y a quelques années par le biais du maire de Roppentzwiller alors. Il nous avait reçus dans son presbytère de Waldighoffen où j'avais apprécié les vieilleries et le caractère authentique du lieu où s'affairaient des jeunes... Le père François avait choisi de se consacrer aux petits de ce monde. Il redonnait un sens à la vie d'adolescents paumés, "ses enfants", désormais orphelins mais dont l'association Domus s'occuperait dorénavant.
Ce matin, l'église de Waldighoffen était trop petite pour contenir la foule d'amis, de paroissiens et de fidèles venus des six communes de la future communauté de paroisses. C'était l'ultime hommage à un curé de campagne singulier, qui élevait des chèvres et des poules, qui portait la soutane et le béret, qui montait en chaire pour parler au plus près à ses ouailles, mais dont le ministère s'est arrêté brutalement. J'ai eu le privilège de voir le Père François Vendredi saint, sous le soleil ardent de son jardin. Il était en blanc, avec des lunettes qui ne lui permettaient déjà plus de distinguer grand-chose. Il était fatigué. Mais confiant. La maladie en a décidé autrement. Rien ne sera plus comme avant à Waldighoffen. Mais l'esprit de ce serviteur de Dieu atypique imprègne la paroisse. Beaucoup de larmes ont coulé vendredi à Bergheim, son dernier lit parmi les hommes. Beaucoup d'émotion encore aujourd'hui dans la vallée de l'Ill. Et tous ces enfants assis dans le chœur et la chaire... Un pasteur s'en est allé. Je suis heureux d'avoir croisé sa route un jour.

6 août 2017
A LA TABLE DE CAMILLE / AGAPES EN PERIGORD
Ce devait être l'été 1979. Mes parents, ma sœur et moi, puis Jean et Denise, les amis de mon père, à la découverte du Périgord. Le premier voyage en Dordogne, nous l'avons fait en train. Nous partîmes de Mulhouse dans la nuit, je me souviens encore du ronronnement des installations électriques de la "cantine" de papa. Nous avions atteint le terminus en gare de Soubie, sur la ligne Périgueux - Coutras. C'était l'automne de mes 13 ans. L'année où j'allais faire une rencontre marquante pour ma vie, Camille Bonneau. Début d'une amitié de près de 30 ans.
Camille a peu changé au fil du temps. Les traits ont juste été plus prononcés. Les sillons de l'âge. Jeune, il aurait dû prendre épouse, il est resté célibataire. Il aurait dû être homme d'Eglise, il aura été d'une inconditionnelle piété toute sa vie. Sa boussole, c'était sa maman, que je ne connaissais que par ses confessions et les images. Une dame d'une grande bonté manifestement, qui a rejailli naturellement sur le fils. Camille a fait carrière dans l'hôtellerie - restauration, avant de se convertir en commercial dans les vins de Bordeaux.
Je l'ai connu en chemise blanche impeccablement repassée sur short beige et dans son costume dominical, tiré à quatre épingles. Camille avait la classe du Français de naguère. Il habitait une petite maison blanche bordant l'avenue Cyrano, à Villefranche-de-Lonchat, ancienne bastide au croisement des routes, à quelques kilomètres de la Gironde. Il la partageait avec un chat de race commune mais qu'il servait comme un prince.
Camille m'a initié au savoir - recevoir à la française. Avant d'être happé par la radio, j'étais déjà sur la même longueur d'ondes que cet homme jamais rassasié de culture, hostile à la lucarne et passionné de ce que le monde offre de meilleur. Justement.
Après avoir franchi la porte surprotégée de sa modeste demeure, nous avions le privilège, chaque fois que nos vacances nous conduiraient dans le Sud-Ouest, d'être invités à un déjeuner comme on n'en fait plus. Tantôt sur la terrasse, tantôt en contrebas dans le jardin, sinon dans l'intimité de sa salle à manger. Il y faisait frais. Mes narines ont gardé en mémoire le parfum de cette pièce emplie de paix, le temps étant marqué par une horloge.
Camille recevait comme le restaurant de haute cuisine. Argenterie et cristal étaient de sortie sur nappes brodées et serviettes assorties. Le papier lui était insupportable à l'heure du service.
26 août 1992. Dans deux jours, il nous faudra quitter ce Périgord qui me manque déjà. Camille nous accueille pour un nouveau voyage culinaire. Le couloir diffuse un appétissant fumet de viande rouge mêlé de senteurs provençales. L'horloge, imposante locataire, veille toujours au temps qui fuit. La table ovale en merisier voit s'asseoir un à un les convives, après le doyen Roger Grand, qui fait montre d'une sagesse qui l'honore malgré sa presque - cécité. Les coupes de verre taillé valsent sur l'air du kir royal en ouverture des festivités, précédant le ballet de généreux melons emplis de porto. Avec le souvenir de notre récente escapade à Lacanau - Océan, je m'apprête ensuite à une nouvelle assiette de moules marinées aux herbes aromatiques. Une écume de large s'empare dès lors de moi, cependant que le ban vinique est ouvert, avec à ma seule disposition, un bergerac sec vieilli, dont la bouteille fera long feu. Mer et terre, couple vedette de la Gironde, s'invitent à la table villefranchoise. Camille nous sert le traditionnel gigot d'agneau, passé au four sous l’œil expert de mon cuisinier de père. Salade et fromage clôtureront la procession avant la séquence finale. Chaque année, il nous est donné de déguster une œuvre pâtissière commandée aux meilleures enseignes de Montpon-Ménestérol. Ce sera aujourd'hui une merveille croustillante tapissée de pruneaux et arrosée d'un sainte-croix-du-mont. Pour le café, c'est encore un sans - faute, le maître de maison étant particulièrement pointilleux sur le petit noir. A ce stade, il me faut encore agréer un digestif de la collection personnelle de Camille, avant d'envoyer les bulles de la Champagne. Les heures ont passé. Mais jamais je n'oublierai ces festins.
...
Camille s'est endormi voilà quelques années. Il est allé rejoindre sa chère maman dans le caveau du cimetière de Villefranche, sous le généreux soleil de l'Atlantique.
On me fait souvent reproche de mettre les petits plats dans les grands quand à mon tour je reçois. Camille y est probablement pour quelque chose. Recevoir est un savoir.
Merci infiniment, Monsieur Bonneau.
03 Septembre 1992
06 août 2017
3 août 2017
STRASBOURG - UNE DEMEURE QU'ON AIME
Plus de 10 millions de touristes dans le Bas-Rhin en 2015. Plus de 14 millions de nuitées. Il est important que l'offre hôtelière soit à la hauteur des attentes, avec des escales de qualité et dans la sérénité. C'est le parti pris d'Anne-Sophie Moussard. Cette juriste de formation a changé de métier l'an dernier en se lançant dans l'exploitation d'un établissement d'exception, Le M, à Strasbourg.
Elle recherchait un hôtel dans le Grand Est. C'est un ancien immeuble des années 1950 sans cachet particulier, dans la discrète rue de Bouxwiller, qu'Anne-Sophie a investi avec le concours de ses parents. Un endroit idéal, loin du tumulte touristique, mais tout proche de la gare et donnant sur l'avenue Wilson, en face du rectorat. Passionnée de mode, la jeune femme a créé un ensemble sur quatre niveaux en trois déclinaisons: la Demeure M, chambres d'hôtes entre Louis XV et moderne, le Pavillon M, salon de thé ouvert aux Strasbourgeois et le Spa M, avec un hydrojet et un espace massage.
Dans la cour arrière, un jardin a été aménagé.
A quelques minutes du centre-ville, Anne-Sophie mise sur le baroque zen, chic et chaleureux pour séduire les touristes et les voyageurs d'affaires. L'exploitante qui a démarré à l'automne 2016 est entièrement dévouée à son affaire. On s'y attache comme à son compagnon à quatre pattes Kris.
www.demeure-m.fr
Photos Demeure M
TAGOLSHEIM : DISPARITION DE RICHARD BOETSCH
"Somme
toute, il pleut toujours." En regagnant mon travail, j'ai repensé à
cette phrase que tu avais émise un après-midi maussade, avec le ton d'un
homme tranquille.
Ce matin, je me suis pris une rincée, comme si les larmes du ciel s'abattaient sur mon matin dans la nuit.
Tu n'es plus. Et les nuages pleurent.
Chaque jour, je passe quatre fois en moyenne à proximité de ton village. J'ai inévitablement pensé à toi ces derniers mois, mais je n'ai pas pris le temps de faire un crochet par chez toi.
Tout consacré à ma tâche depuis très longtemps, j'ai oublié de vivre sans doute. Les entrepreneurs sont réputés avoir la tête dans le guidon. Tu en étais, forçat de l'artisanat quand je me considère comme entrepreneur de l'information. Nos routes étaient parallèles, nous étions trop investis dans l'exigence de rendre le meilleur service au plus grand nombre.
Je suis souvent rappelé à la nécessité de se poser, faire un break. Ce n'est ni ma nature, ni ma volonté. Cette conduite insensée m'a poussé à la faute. Celle de ne plus te voir.
J'ai raté le train cette fois. Une fois de plus sans doute.
Voici : je te demande publiquement pardon Richard.
Nous étions des amis de trente ans environ, nous nous voyions peu, mais nous avions plaisir à échanger.
Je t'ai connu ouvrier communal et bûcheron, tu es devenu un chef d'entreprise connu et reconnu. Tu as construit une famille et un patrimoine par ton labeur, infatigable travailleur.
Tu n'avais pas suivi les cursus de l'élite, mais ton verbe était clair et ton analyse pertinente.
Tu incarnais la sagesse, la force paisible. Je ne t'ai pas vu en colère.
Les derniers mois de ta vie écourtée auront été un calvaire.
Tu as été libéré enfin et tu reposeras dans ton jardin, la forêt.
L'homme est un arbre qui doit retourner à la terre.
Je n'ai pas pris le temps de te dire adieu, Richard, c'est bien ma peine. Mais quand le thuriféraire sera passé, sois assuré que ton souvenir ne s'éteindra pas dans ma mémoire. Et que je veillerai sur l'enfant que tu m'as confié en qualité de parrain.
Va, la route du Ciel t'est ouverte.
Ce matin, je me suis pris une rincée, comme si les larmes du ciel s'abattaient sur mon matin dans la nuit.
Tu n'es plus. Et les nuages pleurent.
Chaque jour, je passe quatre fois en moyenne à proximité de ton village. J'ai inévitablement pensé à toi ces derniers mois, mais je n'ai pas pris le temps de faire un crochet par chez toi.
Tout consacré à ma tâche depuis très longtemps, j'ai oublié de vivre sans doute. Les entrepreneurs sont réputés avoir la tête dans le guidon. Tu en étais, forçat de l'artisanat quand je me considère comme entrepreneur de l'information. Nos routes étaient parallèles, nous étions trop investis dans l'exigence de rendre le meilleur service au plus grand nombre.
Je suis souvent rappelé à la nécessité de se poser, faire un break. Ce n'est ni ma nature, ni ma volonté. Cette conduite insensée m'a poussé à la faute. Celle de ne plus te voir.
J'ai raté le train cette fois. Une fois de plus sans doute.
Voici : je te demande publiquement pardon Richard.
Nous étions des amis de trente ans environ, nous nous voyions peu, mais nous avions plaisir à échanger.
Je t'ai connu ouvrier communal et bûcheron, tu es devenu un chef d'entreprise connu et reconnu. Tu as construit une famille et un patrimoine par ton labeur, infatigable travailleur.
Tu n'avais pas suivi les cursus de l'élite, mais ton verbe était clair et ton analyse pertinente.
Tu incarnais la sagesse, la force paisible. Je ne t'ai pas vu en colère.
Les derniers mois de ta vie écourtée auront été un calvaire.
Tu as été libéré enfin et tu reposeras dans ton jardin, la forêt.
L'homme est un arbre qui doit retourner à la terre.
Je n'ai pas pris le temps de te dire adieu, Richard, c'est bien ma peine. Mais quand le thuriféraire sera passé, sois assuré que ton souvenir ne s'éteindra pas dans ma mémoire. Et que je veillerai sur l'enfant que tu m'as confié en qualité de parrain.
Va, la route du Ciel t'est ouverte.
Salut Richard.
Photo Sanicurage Tagolsheim.
Photo Sanicurage Tagolsheim.
L'ADIEU A RICHARD BOETSCH
C'est à St-Martin d'Illfurth qu'ont été célébrées cet après-midi tes funérailles, cher Richard. Ce monument historique qui de l'intérieur fait cathédrale moderne, tant les volumes paraissent importants. Cette église que nous affectionnons particulièrement, où ton épouse et toi m'aviez fait l'honneur de partager des événements heureux, où déjà j'ai partagé aussi votre douleur. Au cœur battant du bourg que tu connaissais mieux que quiconque, nous nous sommes réunis en grand nombre, emplissant l'édifice. C'est à ce moment que tu aurais pu mesurer qu'effectivement "tu étais quelqu'un", toi le modeste travailleur devenu entrepreneur. Tu aurais sans doute été gêné de te savoir à l'origine malgré toi de cette pléthorique assistance, à son tour dans la souffrance.
Il m'a semblé reconnaître les sanglots de ta bien-aimée. Tu laisses orphelins trois filles et des collaborateurs qui n'ont pas manqué de rappeler combien tu étais un employeur modèle. Tu manqueras à beaucoup.
Mais ni les larmes du violon, ni les pleurs de ceux qui t'aiment, ne resteront vaines.
Puisqu' Il t'a rappelé, nous te confions au Père, qui sait l’œuvre de ta vie et l'étendue de ton cœur.
Quand je croiserai le rutilant camion orange et vert, c'est toi que je verrai au volant.
Adieu Richard.
Vendredi 28 juillet 2017
Photo Ádám Kossuth
Adieu Richard.
Vendredi 28 juillet 2017
Photo Ádám Kossuth
2 août 2017
BAN PHAENG SONG
Sur la route de Kon Long, la ville de Ban Phaeng
Que j’ai immédiatement adoptée
A l’entrée de la cité, sur la route 212, l’hôtel JB
Où nous passerons deux nuits
Dans la moiteur de ce mois d’août
L’établissement semble désert, n’était ce car fatigué sur le
parking
Les tons ivoire et cacao s’intègrent parfaitement
Dans l’environnement
verdoyant
La nuit thaïlandaise est proche
Le jour a été éprouvant pour mon organisme avec l’humidité lourde
Dans la chambre aux couleurs intimistes
La climatisation susurre
Une procession de petites fourmis fait trait
Je suis loin, quelque part au bout du monde
Je me perds dans les étoiles de tes yeux
Pleins de bonheur
Je vais t’aimer à Ban Phaeng
A Parinda mon épouse 02 août 2017
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Chaque Ferrari est unique. La concession mulhousienne l'est aussi. La marque ne compte que 7 distributeurs en France (plus Monaco)....
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Le lancement des Carpailles se fait habituellement chez l'un des restaurateurs participant à cette quinzaine gastronomique sundgauvienn...