AGAPES & AVENTURES Se laisser porter et se laisser surprendre. "Il n'y a pas de hasard, mais des rencontres." Voir aussi LES LETTRES DE PASCAL K leslettresdepascalk.blogspot.com
7 juin 2017
QUEL SLOWUP ALSACE EN 2018 ?
Sitôt la grande fête des déplacements doux achevée, on s'interrogeait sur l'édition suivante.
En 2013, le SlowUp Alsace avait été créé pour célébrer la Route des Vins d'Alsace , au voisinage du célèbre Haut-Koenigsbourg. Rapidement il trouva son public. 17.000 participants la première année, 40.000 lors de la cinquième édition le 4 juin. Et un dress code adopté : le blanc, pour honorer les blancs d'Alsace. Si les adeptes sont dans leur grande majorité issus de la région du Rhin supérieur, la manifestation déplace aussi des touristes d'ailleurs par milliers. On n'imagine donc pas arrêter une si belle dynamique. Pourtant l'ADT (Alsace Destination Tourisme) souhaite passer la main après cinq années. Parce qu'elle n'a pas vocation à (sup)porter une telle machine, explique son président Vincent Debes. Bien sûr, l'organisme continuera d'assurer la promotion des territoires. Mais le côté pratique doit être confié à la structure compétente.
Pour ne pas perdre pied, d'autres rendez-vous de masse vous sont proposés cet été , parmi lesquels le slowUp Hochrein dans la région de Bad Säckingen / Stein le 18 juin, puis le slowUp Jurassic dans le secteur de Delémont le 25 juin.
5 juin 2017
40.000 AU SLOWUP ALSACE !
Pour la cinquième fois consécutive, je participe au SlowUp Alsace, organisé le premier dimanche de juin en Alsace centrale par Alsace Destination Tourisme et ses nombreux partenaires. En 2017, la fête des déplacements doux tombe sur la Pentecôte. Fort bien pour les participants, qui auront loisir de récupérer le lendemain pour la plupart. Moins bien pour les organisateurs, qui craignent de ne pas trouver suffisamment de bénévoles. Finalement, avec un ciel variable et plutôt ensoleillé pour commencer, le 5e SlowUp alsacien sera un nouveau succès, avec sans doute plus de 40.000 adeptes, un record.
Habituellement je prends la route de Bergheim en voiture, où un parking spacieux permet de rallier rapidement le circuit. Nous sommes quatre ce matin à quitter le Sundgau. Eloi, Noémie, Pascale et moi. Avec trois VTT/C et une trottinette. Le train nous paraissait évident. Départ 10H26 en gare d'Altkirch. Le trajet jusqu'à Mulhouse est court et sans difficulté. En gare de Mulhouse - Ville, l'affaire se présente moins sereinement. Sur le quai, nous formons un groupe d'une douzaine de candidats au SlowUp avec autant de cycles. Le TER 200 est annoncé avec un léger retard. Les voyageurs en seront quitte avec des minutes perdues supplémentaires, le temps d'embarquer personnes et engins dans une rame qui n'était pas adaptée, bredouillera la cheffe de bord dans son micro, en formulant les excuses de son entreprise. Des trains spéciaux étaient proposés depuis Strasbourg, mais non depuis le Sud Alsace. Belle équité. Une Riedisheimoise qui avait pris les devants s'était vu recommander le covoiturage pour Sélestat. Et les vélos ? ...
Nous voilà donc répartis en tête de train, Pascale et moi en première classe carrément avec les bicyclettes barrant les plateformes. Les contrôleurs ne passeraient pas. Nous n'en avons pas vu d'ailleurs, à l'exception d'un binôme assis tout près de nous, mais affecté manifestement à la LGV.
Sélestat est bientôt en ligne de mire, avec son château d'eau. Il faudra dix bonnes minutes pour sortir les vélos du TER. Le SlowUp peut commencer.
Devant la gare de la cité humaniste, les premiers stands d'accueil et d'information. Les acteurs du tourisme sont omniprésents, il s'agit de vendre cette région d'Alsace au pied du Haut-Koenigsbourg et au-delà l'ancienne région administrative. Dans quelques instants, nous serons dans le centre de Sélestat, où les terrasses sont animées. Traverser cette ville de plus de 20.000 habitants dans ses artères libérées de tout véhicule à moteur, impensable naguère...
Notre groupe s'enrichit du renfort de Géraldine, Aline et Ju. Les deux filles ont adopté le dress code de la manifestation, le blanc, pour célébrer les blancs du vignoble d'Alsace. J'ai opté pour le rouge, couleur de Pentecôte. Le SlowUp étant un défilé ininterrompu, j'ai fixé le porte-étendard à ma trottinette avec les couleurs de la Thaïlande, pour associer mon épouse retournée dans son pays et qui aurait aimé rouler à mes côtés. Un drapeau souligne aussi le côté parade et se révèle utile pour être repéré dans une grappe.
Les premiers kilomètres nous conduisent à Scherwiller, où mes compagnons de route se posent déjà pour déjeuner, à mon grand regret. Nous venons de nous élancer... Le village des lavandières est aussi bruyant qu'une cour de récré. Pascal au micro accueille les visiteurs, mais la sono est piquante. J'en profite pour saluer Anne-Gaëlle, animatrice de jeux de bois. Qui me fait découvrir Puissance 4 en 3D, avec de grosses boules. Les toilettes de l'école sont prises d'assaut par le public. Des femmes déplorent l'absence de papier.
La route reprend, vers Châtenois. Village d'accueil comme à Sélestat, effervescente traverse. Comme chaque année, je pense faire la bise à Alexandra, la sémillante fleuriste, mais j'arrive hors délai. Encore raté.
A Kintzheim où j'ai perdu mon groupe, un caméraman solitaire m'aborde. Maxime, d'Alsace 20, interpellé par ma trottinette. Il est intéressé par les "engins originaux". Je lui raconte en quelques phrases, en me gardant de lui rapporter que je suis journaliste aussi.
Sur la route des vins, Orschwiller et son incontournable cave Les Faîtières. André, l'attachant directeur, est absent une fois de plus. Il préfère la paix du chai au flot de cyclistes sans doute. Pas de dégustation pour moi, on ne badine pas avec l'équilibre. Du reste, le moindre verre de vin coupe les jambes. Et je ne suis qu'à mi-chemin. Isabelle que j'aurais dû voir ici est apparemment loin derrière sur son vélo gris. Nous ne la verrons pas aujourd'hui.
La beauté du SlowUp passe par les paysages de carte postale. Le vignoble verdoyant, les maisons à colombage, les vallons. Eh oui, le parcours vient à grimper. Beaucoup de petites reines sont à la traîne quand je trottine, dans l'effort aussi. Chemin faisant, les producteurs d'eau rendent la route moins douloureuse. Rivella remplit les gobelets de ses bienfaits suisses, Carola, l'embouteilleur de Ribeauvillé, distribue des bouteilles aux extraits d'agrumes. Saint-Hippolyte me fait un peu mal et je manque de passer le carrefour sans m'arrêter, n'ayant pas vu le jeune gendarme.
Rodern et Rohrschwihr suivent, avant la terrible descente (pour les rollers) vers Bergheim. La vitesse est telle que ma casquette s'envole. Elle sera mon souvenir dans cette contrée. Bergheim donc. Point de départ de Gégé, Aline et Ju. Point d'arrivée pour le trio, dont nous prenons congé. Pascale est sur la route de Sélestat déjà, loin devant.
Il est 16H30 quand je me décide enfin à passer à table. Ce sera une tarte flambée sur le pavé. Dans son cabanon, un homme essuie un verre avec le torchon qu'il venait de poser sur son épaule.
"Bergheim se visite à pied ou à vélo" rappelle un écriteau. La vague blanche fend la rue principale, tandis que je m'écarte au cimetière, pour le rituel pèlerinage devant la sépulture de Franz, le père François de Waldighoffen, décédé trop jeune. Le béret blanc est posé dans la ligne de mire du château-fort le plus connu d'Alsace.
Tout est presque accompli. Il reste une dizaine de kilomètres pour retrouver Sélestat. Cette fois, par la véloroute du vignoble. C'est plus étroit, donc plus encombré. C'est là aussi que je m'autorise à dépasser de nombreux cyclistes. Chacun son rythme. Dans les derniers hectomètres que j'avale presque, une jeune Thaïlandaise me salue dans sa langue.
La gare de Sélestat. Eloi, Noémie et Pascale m'attendent. Comme ce souriant couple mulhousien que nous avons vu ce matin.
Le retour s'effectue sans trop de peine, les vélos chargés dans la voiture fourgon. Nous avons 31 kilomètres dans les jambes. Cinq heures de randonnée festive et touristique.
Et si la fatigue finit par s'emparer de nous, nous savourons cette communion massive. A la Pentecôte en Alsace centrale, des milliers de slowuppers étaient en blanc.
Pascal Kury 5 juin 2017
Photos Adàm Kossuth
Habituellement je prends la route de Bergheim en voiture, où un parking spacieux permet de rallier rapidement le circuit. Nous sommes quatre ce matin à quitter le Sundgau. Eloi, Noémie, Pascale et moi. Avec trois VTT/C et une trottinette. Le train nous paraissait évident. Départ 10H26 en gare d'Altkirch. Le trajet jusqu'à Mulhouse est court et sans difficulté. En gare de Mulhouse - Ville, l'affaire se présente moins sereinement. Sur le quai, nous formons un groupe d'une douzaine de candidats au SlowUp avec autant de cycles. Le TER 200 est annoncé avec un léger retard. Les voyageurs en seront quitte avec des minutes perdues supplémentaires, le temps d'embarquer personnes et engins dans une rame qui n'était pas adaptée, bredouillera la cheffe de bord dans son micro, en formulant les excuses de son entreprise. Des trains spéciaux étaient proposés depuis Strasbourg, mais non depuis le Sud Alsace. Belle équité. Une Riedisheimoise qui avait pris les devants s'était vu recommander le covoiturage pour Sélestat. Et les vélos ? ...
Nous voilà donc répartis en tête de train, Pascale et moi en première classe carrément avec les bicyclettes barrant les plateformes. Les contrôleurs ne passeraient pas. Nous n'en avons pas vu d'ailleurs, à l'exception d'un binôme assis tout près de nous, mais affecté manifestement à la LGV.
Sélestat est bientôt en ligne de mire, avec son château d'eau. Il faudra dix bonnes minutes pour sortir les vélos du TER. Le SlowUp peut commencer.
Devant la gare de la cité humaniste, les premiers stands d'accueil et d'information. Les acteurs du tourisme sont omniprésents, il s'agit de vendre cette région d'Alsace au pied du Haut-Koenigsbourg et au-delà l'ancienne région administrative. Dans quelques instants, nous serons dans le centre de Sélestat, où les terrasses sont animées. Traverser cette ville de plus de 20.000 habitants dans ses artères libérées de tout véhicule à moteur, impensable naguère...
Notre groupe s'enrichit du renfort de Géraldine, Aline et Ju. Les deux filles ont adopté le dress code de la manifestation, le blanc, pour célébrer les blancs du vignoble d'Alsace. J'ai opté pour le rouge, couleur de Pentecôte. Le SlowUp étant un défilé ininterrompu, j'ai fixé le porte-étendard à ma trottinette avec les couleurs de la Thaïlande, pour associer mon épouse retournée dans son pays et qui aurait aimé rouler à mes côtés. Un drapeau souligne aussi le côté parade et se révèle utile pour être repéré dans une grappe.
Les premiers kilomètres nous conduisent à Scherwiller, où mes compagnons de route se posent déjà pour déjeuner, à mon grand regret. Nous venons de nous élancer... Le village des lavandières est aussi bruyant qu'une cour de récré. Pascal au micro accueille les visiteurs, mais la sono est piquante. J'en profite pour saluer Anne-Gaëlle, animatrice de jeux de bois. Qui me fait découvrir Puissance 4 en 3D, avec de grosses boules. Les toilettes de l'école sont prises d'assaut par le public. Des femmes déplorent l'absence de papier.
La route reprend, vers Châtenois. Village d'accueil comme à Sélestat, effervescente traverse. Comme chaque année, je pense faire la bise à Alexandra, la sémillante fleuriste, mais j'arrive hors délai. Encore raté.
A Kintzheim où j'ai perdu mon groupe, un caméraman solitaire m'aborde. Maxime, d'Alsace 20, interpellé par ma trottinette. Il est intéressé par les "engins originaux". Je lui raconte en quelques phrases, en me gardant de lui rapporter que je suis journaliste aussi.
Sur la route des vins, Orschwiller et son incontournable cave Les Faîtières. André, l'attachant directeur, est absent une fois de plus. Il préfère la paix du chai au flot de cyclistes sans doute. Pas de dégustation pour moi, on ne badine pas avec l'équilibre. Du reste, le moindre verre de vin coupe les jambes. Et je ne suis qu'à mi-chemin. Isabelle que j'aurais dû voir ici est apparemment loin derrière sur son vélo gris. Nous ne la verrons pas aujourd'hui.
La beauté du SlowUp passe par les paysages de carte postale. Le vignoble verdoyant, les maisons à colombage, les vallons. Eh oui, le parcours vient à grimper. Beaucoup de petites reines sont à la traîne quand je trottine, dans l'effort aussi. Chemin faisant, les producteurs d'eau rendent la route moins douloureuse. Rivella remplit les gobelets de ses bienfaits suisses, Carola, l'embouteilleur de Ribeauvillé, distribue des bouteilles aux extraits d'agrumes. Saint-Hippolyte me fait un peu mal et je manque de passer le carrefour sans m'arrêter, n'ayant pas vu le jeune gendarme.
Rodern et Rohrschwihr suivent, avant la terrible descente (pour les rollers) vers Bergheim. La vitesse est telle que ma casquette s'envole. Elle sera mon souvenir dans cette contrée. Bergheim donc. Point de départ de Gégé, Aline et Ju. Point d'arrivée pour le trio, dont nous prenons congé. Pascale est sur la route de Sélestat déjà, loin devant.
Il est 16H30 quand je me décide enfin à passer à table. Ce sera une tarte flambée sur le pavé. Dans son cabanon, un homme essuie un verre avec le torchon qu'il venait de poser sur son épaule.
"Bergheim se visite à pied ou à vélo" rappelle un écriteau. La vague blanche fend la rue principale, tandis que je m'écarte au cimetière, pour le rituel pèlerinage devant la sépulture de Franz, le père François de Waldighoffen, décédé trop jeune. Le béret blanc est posé dans la ligne de mire du château-fort le plus connu d'Alsace.
Tout est presque accompli. Il reste une dizaine de kilomètres pour retrouver Sélestat. Cette fois, par la véloroute du vignoble. C'est plus étroit, donc plus encombré. C'est là aussi que je m'autorise à dépasser de nombreux cyclistes. Chacun son rythme. Dans les derniers hectomètres que j'avale presque, une jeune Thaïlandaise me salue dans sa langue.
La gare de Sélestat. Eloi, Noémie et Pascale m'attendent. Comme ce souriant couple mulhousien que nous avons vu ce matin.
Le retour s'effectue sans trop de peine, les vélos chargés dans la voiture fourgon. Nous avons 31 kilomètres dans les jambes. Cinq heures de randonnée festive et touristique.
Et si la fatigue finit par s'emparer de nous, nous savourons cette communion massive. A la Pentecôte en Alsace centrale, des milliers de slowuppers étaient en blanc.
Pascal Kury 5 juin 2017
Photos Adàm Kossuth
4 juin 2017
POUPEES HAUTE COUTURE
Jusqu'au 12 juin, la Nef des Jouets de Soultz présente une merveilleuse exposition de poupées au charme rétro.
"Lilli, Barbie, Cathie et leurs amies. Des mannequins défilent en mode vintage". Le musée des époux Haeusser a pu emprunter les sujets de la collection particulière de Marie-Paule Rebmann. Plus de 200 personnages dont les marques parlent aux anciens. La thématique porte sur la période 1955 - années 80 à travers les codes vestimentaires et la création textile. 1959 marque l'arrivée de Barbie, qui reproduit finalement une poupée allemande, "Bild Lilli". Les vitrines de l'espace d'exposition temporaire reviennent sur plusieurs décennies dédiées à la mode par les poupées mannequins, témoins de leur temps et parfois habillées par des couturiers de renom.
La Nef des Jouets 68360 Soultz. Fermée le mardi.
"Lilli, Barbie, Cathie et leurs amies. Des mannequins défilent en mode vintage". Le musée des époux Haeusser a pu emprunter les sujets de la collection particulière de Marie-Paule Rebmann. Plus de 200 personnages dont les marques parlent aux anciens. La thématique porte sur la période 1955 - années 80 à travers les codes vestimentaires et la création textile. 1959 marque l'arrivée de Barbie, qui reproduit finalement une poupée allemande, "Bild Lilli". Les vitrines de l'espace d'exposition temporaire reviennent sur plusieurs décennies dédiées à la mode par les poupées mannequins, témoins de leur temps et parfois habillées par des couturiers de renom.
La Nef des Jouets 68360 Soultz. Fermée le mardi.
31 mai 2017
ART ET VIN : LES.9 SE RALLIENT A LA CORSE
Buchheit, Chéni, Dyminski, Hillenweck, Latuner et cætera ont goûté la cuvée de leur œuvre collective 2018 élevée sur la terre de Napoléon.
" L'art et le vin servent au rapprochement des peuples. " Cette affirmation de Goethe est la maxime du collectif Les.9, neuf artistes de la région dont certains bien connus mais tous complémentaires, né en novembre 2014. Se définissant " humanistes et épicuriens", ces plasticiens essentiellement ont décidé de créer un ensemble fondé sur l'échange, le partage et la camaraderie au service du vigneron. Neuf créateurs qui se proposent de transférer leurs opinions artistiques sur un projet commun. En l'occurrence, l'étiquette d'un jéroboam, bouteille contenant l'équivalent d'au moins deux magnums. Une édition limitée à 234 exemplaires, car 234 renvoie à 9 si on additionne 2,3 et 4. Le collectif s'est donné de s'investir jusqu'en 2034 pour le moment, en alternance dans le Haut et le Bas-Rhin, mais en s'autorisant des escapades hors d'Alsace. 2017 est l'année de la vallée du Rhône septentrionale (sic), 2019 sera réservée au Beaujolais. Et pour 2018, nos joyeux inspirés feront le voyage dans l'Ile de Beauté. A cette fin, le 24 mai, ils ont été convoqués à une dégustation commentée de vin de Corse, précisément de la région de Patrimonio. La séance était animée par Pascal Leonetti, meilleur sommelier de France 2006, au restaurant Hug de Mulhouse, prisé des esthètes. La table aux rondeurs caractéristiques se prêtant effectivement à "une performance sensorielle artistique". Mathieu Calligaro en profite d'ailleurs pour lancer à la rentrée de septembre son Tart'Arts Club le premier lundi du mois. En attendant, ses tartares se sont mis à la polyphonie corse pour escorter les nectars du monocépage insulaire sélectionnés par Pascal Leonetti.
A LA TABLE DES GAULOIS DANS LE MORVAN
Les Gaulois écrivaient peu. Ils n'ont pas légué de recueils de recettes culinaires. Pourtant du côté de Château-Chinon en Bourgogne - Franche-Comté, Le Chaudron de Bibracte à Saint-Léger-sous-Beuvray (71) nous initie à la cuisine de Vercingétorix.
A l'entrée du Parc naturel régional du Morvan, le mont Beuvray. Sur sa partie sommitale, les vestiges de l'oppidum Bibracte, capitale fortifiée du peuple gaulois des Eduens. Tout à côté du musée archéologique dédié au lieu, Le Chaudron offre une salle de restauration de soixante couverts. Mais ce n'est pas une table comme une autre. L'ancien point d'information touristique permet de partager une expérience originale en profitant d'une offre complète entrée au musée - repas - visite guidée. En phase avec le site et son riche passé, le visiteur peut se sustenter de plats inspirés de la gastronomie de la fin de l'âge de fer. Un menu unique pour la saison, à base de légumineuses (salade de pois cassés) en entrée, orge et épinards en accompagnement de la joue de bœuf en plat, faisselle et gougère au pruneau (le miel pour sucrer) en clôture.
Le cliché du sanglier est une idée reçue. Le cochon sauvage n'était pas commun dans l'écuelle des Eduens, rapportent les scientifiques. La gougère tiens. Clin d’œil à la Bourgogne, avec les ingrédients dont on disposait déjà jadis, justifie-t-on.
Déjeuner à la bière
Pour la boisson, ce sera la Cervoise. Les Gaulois n'avaient pas le vin, importé par les Romains, mais s'adonnaient à une sorte de bière à base d'orge, la cervoise, leur boisson favorite. Pour Le Chaudron, une brasserie artisanale roannaise, Brasseurs du Sornin, produit quatre bières chaque année, dont une nouvelle. La rousse des bosquets est aromatisée à la noisette, la blonde des collines à la sarriette, l'ambrée des taillis à l'églantine. Il va sans dire que ces mets et ces breuvages se dégustent dans la vaisselle appropriée : gobelet et écuelles en terre cuite, cuiller en bois et couteau de fer. Le déjeuner s'apprécie assis à une table basse.
Il est plaisant à défaut de marquer la mémoire gustative. Du reste, on ne vient pas faire du tourisme en haute cuisine.
Manger à la manière des Eduens, mais dans un cadre moderne, sobre et minéral, dans l'esprit du magnifique ensemble architectural de Pierre-Louis Faloci qui a aussi dessiné celui du Struthof.
Le Chaudron de Bibracte est ouvert les dimanches et jours fériés et pendant les vacances scolaires à midi.
Le mercredi soir du 12 juillet au 30 août.
Il convient de réserver au 03.85.86.52.40
<3 <3
A l'entrée du Parc naturel régional du Morvan, le mont Beuvray. Sur sa partie sommitale, les vestiges de l'oppidum Bibracte, capitale fortifiée du peuple gaulois des Eduens. Tout à côté du musée archéologique dédié au lieu, Le Chaudron offre une salle de restauration de soixante couverts. Mais ce n'est pas une table comme une autre. L'ancien point d'information touristique permet de partager une expérience originale en profitant d'une offre complète entrée au musée - repas - visite guidée. En phase avec le site et son riche passé, le visiteur peut se sustenter de plats inspirés de la gastronomie de la fin de l'âge de fer. Un menu unique pour la saison, à base de légumineuses (salade de pois cassés) en entrée, orge et épinards en accompagnement de la joue de bœuf en plat, faisselle et gougère au pruneau (le miel pour sucrer) en clôture.
Le cliché du sanglier est une idée reçue. Le cochon sauvage n'était pas commun dans l'écuelle des Eduens, rapportent les scientifiques. La gougère tiens. Clin d’œil à la Bourgogne, avec les ingrédients dont on disposait déjà jadis, justifie-t-on.
Déjeuner à la bière
Pour la boisson, ce sera la Cervoise. Les Gaulois n'avaient pas le vin, importé par les Romains, mais s'adonnaient à une sorte de bière à base d'orge, la cervoise, leur boisson favorite. Pour Le Chaudron, une brasserie artisanale roannaise, Brasseurs du Sornin, produit quatre bières chaque année, dont une nouvelle. La rousse des bosquets est aromatisée à la noisette, la blonde des collines à la sarriette, l'ambrée des taillis à l'églantine. Il va sans dire que ces mets et ces breuvages se dégustent dans la vaisselle appropriée : gobelet et écuelles en terre cuite, cuiller en bois et couteau de fer. Le déjeuner s'apprécie assis à une table basse.
Il est plaisant à défaut de marquer la mémoire gustative. Du reste, on ne vient pas faire du tourisme en haute cuisine.
Manger à la manière des Eduens, mais dans un cadre moderne, sobre et minéral, dans l'esprit du magnifique ensemble architectural de Pierre-Louis Faloci qui a aussi dessiné celui du Struthof.
Le Chaudron de Bibracte est ouvert les dimanches et jours fériés et pendant les vacances scolaires à midi.
Le mercredi soir du 12 juillet au 30 août.
Il convient de réserver au 03.85.86.52.40
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29 mai 2017
Le jour d'après
Voilà un jour que j’occupe seul la maison vide
Il pleut sur Bangkok
une averse pleure sur Altkirch
Tu es dans une chambre d’hôtel moi dans notre nid
Il pleuvait aussi à notre départ de Ban Paeng
Les oiseaux de mai chantent le printemps
J’écoute le silence pour retrouver ta voix au timbre long
La cuisine n’exhale aucun fumet les parfums de Thaïlande se sont dissipés
Les lumières du bal improvisé sont éteintes
Toutes les pièces de l’appartement sont rangées
Le jardin d’été en sommeil
Les lys s’épanouissent mais les fleurs de nos jours
finissent
La Brigantine est comme une table hors saison
C’est sur l’oreiller qu’enfin je retrouve ta fragrance
Emmène –moi mon Amour
Pascal Kury
29 mai 2017
PINNACLE HOTEL PATTAYA
Le soir s'empare de cette baie de Thaïlande
Face à mon balcon
Un immeuble de grande hauteur s'échappe
Derrière une végétation luxuriante
Les oiseaux se donnent la réplique
A moins de cent mètres le doux chant de la mer
Et la complainte d'un jazzman
La chaleur et la moiteur accablent nos corps
Devenus nonchalants et peu vêtus
Le temps passe
Il semble pourtant figé ou ralenti
Pesanteur extérieure
Réfrigération intérieure
Écouter la musique de cette nature
Investie par l'hôtellerie de standing
Oublier hier
Ne pas envisager demain
S'assoupir
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04 août 2016 Pattaya Thaïlande
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