Voilà un jour que j’occupe seul la maison vide
Il pleut sur Bangkok
une averse pleure sur Altkirch
Tu es dans une chambre d’hôtel moi dans notre nid
Il pleuvait aussi à notre départ de Ban Paeng
Les oiseaux de mai chantent le printemps
J’écoute le silence pour retrouver ta voix au timbre long
La cuisine n’exhale aucun fumet les parfums de Thaïlande se sont dissipés
Les lumières du bal improvisé sont éteintes
Toutes les pièces de l’appartement sont rangées
Le jardin d’été en sommeil
Les lys s’épanouissent mais les fleurs de nos jours
finissent
La Brigantine est comme une table hors saison
C’est sur l’oreiller qu’enfin je retrouve ta fragrance
Emmène –moi mon Amour
Pascal Kury
29 mai 2017
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