Jusqu'au 12 juin, la Nef des Jouets de Soultz présente une merveilleuse exposition de poupées au charme rétro.
"Lilli, Barbie, Cathie et leurs amies. Des mannequins défilent en mode vintage". Le musée des époux Haeusser a pu emprunter les sujets de la collection particulière de Marie-Paule Rebmann. Plus de 200 personnages dont les marques parlent aux anciens. La thématique porte sur la période 1955 - années 80 à travers les codes vestimentaires et la création textile. 1959 marque l'arrivée de Barbie, qui reproduit finalement une poupée allemande, "Bild Lilli". Les vitrines de l'espace d'exposition temporaire reviennent sur plusieurs décennies dédiées à la mode par les poupées mannequins, témoins de leur temps et parfois habillées par des couturiers de renom.
La Nef des Jouets 68360 Soultz. Fermée le mardi.
AGAPES & AVENTURES Se laisser porter et se laisser surprendre. "Il n'y a pas de hasard, mais des rencontres." Voir aussi LES LETTRES DE PASCAL K leslettresdepascalk.blogspot.com
4 juin 2017
31 mai 2017
ART ET VIN : LES.9 SE RALLIENT A LA CORSE
Buchheit, Chéni, Dyminski, Hillenweck, Latuner et cætera ont goûté la cuvée de leur œuvre collective 2018 élevée sur la terre de Napoléon.
" L'art et le vin servent au rapprochement des peuples. " Cette affirmation de Goethe est la maxime du collectif Les.9, neuf artistes de la région dont certains bien connus mais tous complémentaires, né en novembre 2014. Se définissant " humanistes et épicuriens", ces plasticiens essentiellement ont décidé de créer un ensemble fondé sur l'échange, le partage et la camaraderie au service du vigneron. Neuf créateurs qui se proposent de transférer leurs opinions artistiques sur un projet commun. En l'occurrence, l'étiquette d'un jéroboam, bouteille contenant l'équivalent d'au moins deux magnums. Une édition limitée à 234 exemplaires, car 234 renvoie à 9 si on additionne 2,3 et 4. Le collectif s'est donné de s'investir jusqu'en 2034 pour le moment, en alternance dans le Haut et le Bas-Rhin, mais en s'autorisant des escapades hors d'Alsace. 2017 est l'année de la vallée du Rhône septentrionale (sic), 2019 sera réservée au Beaujolais. Et pour 2018, nos joyeux inspirés feront le voyage dans l'Ile de Beauté. A cette fin, le 24 mai, ils ont été convoqués à une dégustation commentée de vin de Corse, précisément de la région de Patrimonio. La séance était animée par Pascal Leonetti, meilleur sommelier de France 2006, au restaurant Hug de Mulhouse, prisé des esthètes. La table aux rondeurs caractéristiques se prêtant effectivement à "une performance sensorielle artistique". Mathieu Calligaro en profite d'ailleurs pour lancer à la rentrée de septembre son Tart'Arts Club le premier lundi du mois. En attendant, ses tartares se sont mis à la polyphonie corse pour escorter les nectars du monocépage insulaire sélectionnés par Pascal Leonetti.
A LA TABLE DES GAULOIS DANS LE MORVAN
Les Gaulois écrivaient peu. Ils n'ont pas légué de recueils de recettes culinaires. Pourtant du côté de Château-Chinon en Bourgogne - Franche-Comté, Le Chaudron de Bibracte à Saint-Léger-sous-Beuvray (71) nous initie à la cuisine de Vercingétorix.
A l'entrée du Parc naturel régional du Morvan, le mont Beuvray. Sur sa partie sommitale, les vestiges de l'oppidum Bibracte, capitale fortifiée du peuple gaulois des Eduens. Tout à côté du musée archéologique dédié au lieu, Le Chaudron offre une salle de restauration de soixante couverts. Mais ce n'est pas une table comme une autre. L'ancien point d'information touristique permet de partager une expérience originale en profitant d'une offre complète entrée au musée - repas - visite guidée. En phase avec le site et son riche passé, le visiteur peut se sustenter de plats inspirés de la gastronomie de la fin de l'âge de fer. Un menu unique pour la saison, à base de légumineuses (salade de pois cassés) en entrée, orge et épinards en accompagnement de la joue de bœuf en plat, faisselle et gougère au pruneau (le miel pour sucrer) en clôture.
Le cliché du sanglier est une idée reçue. Le cochon sauvage n'était pas commun dans l'écuelle des Eduens, rapportent les scientifiques. La gougère tiens. Clin d’œil à la Bourgogne, avec les ingrédients dont on disposait déjà jadis, justifie-t-on.
Déjeuner à la bière
Pour la boisson, ce sera la Cervoise. Les Gaulois n'avaient pas le vin, importé par les Romains, mais s'adonnaient à une sorte de bière à base d'orge, la cervoise, leur boisson favorite. Pour Le Chaudron, une brasserie artisanale roannaise, Brasseurs du Sornin, produit quatre bières chaque année, dont une nouvelle. La rousse des bosquets est aromatisée à la noisette, la blonde des collines à la sarriette, l'ambrée des taillis à l'églantine. Il va sans dire que ces mets et ces breuvages se dégustent dans la vaisselle appropriée : gobelet et écuelles en terre cuite, cuiller en bois et couteau de fer. Le déjeuner s'apprécie assis à une table basse.
Il est plaisant à défaut de marquer la mémoire gustative. Du reste, on ne vient pas faire du tourisme en haute cuisine.
Manger à la manière des Eduens, mais dans un cadre moderne, sobre et minéral, dans l'esprit du magnifique ensemble architectural de Pierre-Louis Faloci qui a aussi dessiné celui du Struthof.
Le Chaudron de Bibracte est ouvert les dimanches et jours fériés et pendant les vacances scolaires à midi.
Le mercredi soir du 12 juillet au 30 août.
Il convient de réserver au 03.85.86.52.40
<3 <3
A l'entrée du Parc naturel régional du Morvan, le mont Beuvray. Sur sa partie sommitale, les vestiges de l'oppidum Bibracte, capitale fortifiée du peuple gaulois des Eduens. Tout à côté du musée archéologique dédié au lieu, Le Chaudron offre une salle de restauration de soixante couverts. Mais ce n'est pas une table comme une autre. L'ancien point d'information touristique permet de partager une expérience originale en profitant d'une offre complète entrée au musée - repas - visite guidée. En phase avec le site et son riche passé, le visiteur peut se sustenter de plats inspirés de la gastronomie de la fin de l'âge de fer. Un menu unique pour la saison, à base de légumineuses (salade de pois cassés) en entrée, orge et épinards en accompagnement de la joue de bœuf en plat, faisselle et gougère au pruneau (le miel pour sucrer) en clôture.
Le cliché du sanglier est une idée reçue. Le cochon sauvage n'était pas commun dans l'écuelle des Eduens, rapportent les scientifiques. La gougère tiens. Clin d’œil à la Bourgogne, avec les ingrédients dont on disposait déjà jadis, justifie-t-on.
Déjeuner à la bière
Pour la boisson, ce sera la Cervoise. Les Gaulois n'avaient pas le vin, importé par les Romains, mais s'adonnaient à une sorte de bière à base d'orge, la cervoise, leur boisson favorite. Pour Le Chaudron, une brasserie artisanale roannaise, Brasseurs du Sornin, produit quatre bières chaque année, dont une nouvelle. La rousse des bosquets est aromatisée à la noisette, la blonde des collines à la sarriette, l'ambrée des taillis à l'églantine. Il va sans dire que ces mets et ces breuvages se dégustent dans la vaisselle appropriée : gobelet et écuelles en terre cuite, cuiller en bois et couteau de fer. Le déjeuner s'apprécie assis à une table basse.
Il est plaisant à défaut de marquer la mémoire gustative. Du reste, on ne vient pas faire du tourisme en haute cuisine.
Manger à la manière des Eduens, mais dans un cadre moderne, sobre et minéral, dans l'esprit du magnifique ensemble architectural de Pierre-Louis Faloci qui a aussi dessiné celui du Struthof.
Le Chaudron de Bibracte est ouvert les dimanches et jours fériés et pendant les vacances scolaires à midi.
Le mercredi soir du 12 juillet au 30 août.
Il convient de réserver au 03.85.86.52.40
<3 <3
29 mai 2017
Le jour d'après
Voilà un jour que j’occupe seul la maison vide
Il pleut sur Bangkok
une averse pleure sur Altkirch
Tu es dans une chambre d’hôtel moi dans notre nid
Il pleuvait aussi à notre départ de Ban Paeng
Les oiseaux de mai chantent le printemps
J’écoute le silence pour retrouver ta voix au timbre long
La cuisine n’exhale aucun fumet les parfums de Thaïlande se sont dissipés
Les lumières du bal improvisé sont éteintes
Toutes les pièces de l’appartement sont rangées
Le jardin d’été en sommeil
Les lys s’épanouissent mais les fleurs de nos jours
finissent
La Brigantine est comme une table hors saison
C’est sur l’oreiller qu’enfin je retrouve ta fragrance
Emmène –moi mon Amour
Pascal Kury
29 mai 2017
PINNACLE HOTEL PATTAYA
Le soir s'empare de cette baie de Thaïlande
Face à mon balcon
Un immeuble de grande hauteur s'échappe
Derrière une végétation luxuriante
Les oiseaux se donnent la réplique
A moins de cent mètres le doux chant de la mer
Et la complainte d'un jazzman
La chaleur et la moiteur accablent nos corps
Devenus nonchalants et peu vêtus
Le temps passe
Il semble pourtant figé ou ralenti
Pesanteur extérieure
Réfrigération intérieure
Écouter la musique de cette nature
Investie par l'hôtellerie de standing
Oublier hier
Ne pas envisager demain
S'assoupir
Partir
04 août 2016 Pattaya Thaïlande
27 mai 2017
UN TRAIN - MANEGE QUI EMBALLE MULHOUSE
Une nouvelle attraction qui va faire sensation à la Cité du Train : le manège de Sambaldur-sur-Mou est désormais remonté. En voiture !
Le dernier véritable train forain de France a échappé de justesse au chalumeau du ferrailleur. En 2014, la petite nièce d'un industriel forain suppliait le directeur du plus grand musée ferroviaire d'Europe de sauver le métier de Zilda Clément. Ce génie de la mécanique décédé dans la force de l'âge en 1954 était, comme son père, horloger l'hiver et sur la route l'été. Après la guerre, il avait racheté un train d'occasion mais en si mauvais état qu'il décida d'en construire un nouveau, avec son fils Lynel. Ainsi naquit le train de Sambaldur-sur-Mou, gare fictive et fantaisiste ( "ça emballe dur") mais probablement inspirée d'un bâtiment réel.
Après des décennies de rotation, le manège artisanal finit par tomber dans l'oubli. Remisé dans deux camions et autant de remorques, sur un terrain proche de Perpignan. Or voilà que la petite nièce fut mise en demeure de quitter la place. La Cité du Train, son directeur Sylvain Vernerey et son wagon de bénévoles passionnés sauront se mobiliser pour remettre cette pièce unique sur les rails.
Sauf qu'il a fallu tout remonter méticuleusement avant la remise en marche. Un travail incroyable, car l'inventeur n'avait laissé aucune notice, mais chaque composant numéroté... Les amis du musée français du chemin de fer présents ce jour s'enthousiasment devant la rame métallique entraînée par une motrice pétaradante. Aux manettes, Michel Holterbach, ancien mécanicien auto, tout heureux de retrouver un moteur de Ford T de 1908. Le conducteur retraité de TGV se félicite aussi de l’œuvre visionnaire de Clément, avec le bogie intermédiaire, utilisé sur les trains à grande vitesse.
Le petit train de Sambaldur a été posé avec sa gare à tunnel dans l'aire extérieure. Qu'importe le bruit, pourvu qu'on n'ait pas la vitesse !
www.citedutrain.com
Le dernier véritable train forain de France a échappé de justesse au chalumeau du ferrailleur. En 2014, la petite nièce d'un industriel forain suppliait le directeur du plus grand musée ferroviaire d'Europe de sauver le métier de Zilda Clément. Ce génie de la mécanique décédé dans la force de l'âge en 1954 était, comme son père, horloger l'hiver et sur la route l'été. Après la guerre, il avait racheté un train d'occasion mais en si mauvais état qu'il décida d'en construire un nouveau, avec son fils Lynel. Ainsi naquit le train de Sambaldur-sur-Mou, gare fictive et fantaisiste ( "ça emballe dur") mais probablement inspirée d'un bâtiment réel.
Après des décennies de rotation, le manège artisanal finit par tomber dans l'oubli. Remisé dans deux camions et autant de remorques, sur un terrain proche de Perpignan. Or voilà que la petite nièce fut mise en demeure de quitter la place. La Cité du Train, son directeur Sylvain Vernerey et son wagon de bénévoles passionnés sauront se mobiliser pour remettre cette pièce unique sur les rails.
Sauf qu'il a fallu tout remonter méticuleusement avant la remise en marche. Un travail incroyable, car l'inventeur n'avait laissé aucune notice, mais chaque composant numéroté... Les amis du musée français du chemin de fer présents ce jour s'enthousiasment devant la rame métallique entraînée par une motrice pétaradante. Aux manettes, Michel Holterbach, ancien mécanicien auto, tout heureux de retrouver un moteur de Ford T de 1908. Le conducteur retraité de TGV se félicite aussi de l’œuvre visionnaire de Clément, avec le bogie intermédiaire, utilisé sur les trains à grande vitesse.
Le petit train de Sambaldur a été posé avec sa gare à tunnel dans l'aire extérieure. Qu'importe le bruit, pourvu qu'on n'ait pas la vitesse !
www.citedutrain.com
22 mai 2017
LES MULHOUSIENNES REMETTENT LES PATIENTES EN SELLE
La 4e édition des Mulhousiennes se courra le 24 septembre. D'année en année, le contingent grossit, de coureuses, marcheuses et supporters.
L'association a inauguré le 19 mai le matériel de ré-entraînement physique et de pressothérapie, ainsi que la rénovation des locaux qu'elle a financés à l'hôpital Emile-Muller. L'automne dernier, 45.000 € avaient été remis à CAP'Forme, Cancer Activités Physiques. Il s'agit d'un programme d'activités adaptées aux patients atteints d'un cancer, dispensé à Mulhouse depuis 2014.
Les matériels acquis permettront d'équiper aussi deux autres sites du GHRMSA, le SSR d'oncologie à Thann et la clinique des Trois-Frontières à Saint-Louis.
"La maladie n'est pas une fatalité", a-t-on rappelé à l'inauguration. Une activité physique réduit la fatigue, l'anxiété, la dépression. Elle améliore la qualité du sommeil, l'image et l'estime de soi.
Par ailleurs, un certain nombre d'opérées d'un cancer du sein subissent encore un lymphœdème du membre supérieur, le gros bras. Le matériel du GHRMSA lutte contre cette affection traumatisante.
Les locaux du gymnase hospitalier ont été rafraîchis par deux entreprises, Sondenecker et LM+ Architecture, elles aussi investies aux côtés des Mulhousiennes.
L'association a inauguré le 19 mai le matériel de ré-entraînement physique et de pressothérapie, ainsi que la rénovation des locaux qu'elle a financés à l'hôpital Emile-Muller. L'automne dernier, 45.000 € avaient été remis à CAP'Forme, Cancer Activités Physiques. Il s'agit d'un programme d'activités adaptées aux patients atteints d'un cancer, dispensé à Mulhouse depuis 2014.
Les matériels acquis permettront d'équiper aussi deux autres sites du GHRMSA, le SSR d'oncologie à Thann et la clinique des Trois-Frontières à Saint-Louis.
"La maladie n'est pas une fatalité", a-t-on rappelé à l'inauguration. Une activité physique réduit la fatigue, l'anxiété, la dépression. Elle améliore la qualité du sommeil, l'image et l'estime de soi.
Par ailleurs, un certain nombre d'opérées d'un cancer du sein subissent encore un lymphœdème du membre supérieur, le gros bras. Le matériel du GHRMSA lutte contre cette affection traumatisante.
Les locaux du gymnase hospitalier ont été rafraîchis par deux entreprises, Sondenecker et LM+ Architecture, elles aussi investies aux côtés des Mulhousiennes.
Inscription à :
Articles (Atom)
Article épinglé
Nouveau à ALTKIRCH (68130)
-
***** Pour la deuxième fois en moins d'un mois, nous revenons nous poser dans les Vosges du Sud, à dix kilomètres de Luxeuil-les-Bains. ...
-
En fin d'année à Dannemarie (Haut-Rhin), l'imposant bâtiment en briques rouges de la rue de Bâle aurait pu fêter 100 ans de vie indu...
-
Avant son envoi à Munster, l'abbé Vincent Simon a célébré sa dernière messe telle que l'ont connue nos aïeux. C'est ...