Un chapelet d'officiels et d'invités pour l'inauguration des nouveaux investissements de la SAS Abbaye d'Oelenberg le 21 février. Un cortège cheminant sur les traces des regrettés trappistes dans les couloirs endormis dans un froid vif…
L'été dernier, l'institution a vu s'en aller définitivement les 9 derniers moines, ventilés dans plusieurs communautés où ils finiront probablement leur pèlerinage terrestre. Trop peu pour continuer, surtout sans chef. Plus d'abbé, plus d'abbaye. Mais l'Ordre cistercien de la stricte observance a mandaté Dom Samuel, à la tête des frères de Novy Dvur en République tchèque, pour présider à la réflexion sur le renouveau du site de Reiningue.
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Dom Samuel |
Désormais privé de vie régulière, Oelenberg perpétue l'héritage par l'économique. Une quinzaine de salariés font tourner la PME en produisant de la farine, de l'huile et des nouilles notamment. La boutique est l'une des plus performantes du réseau de vente de produits monastiques. Elle a été agrandie. Le moulin rafraîchi. Sa machinerie allie mécanique ancienne et modernité. Et l'huilerie neuve est dédiée au colza.
L'ancien monastère est entouré de terres nourricières. Bâtiments et foncier occupent près de 90 hectares. Un million d'euros ont été injectés dans ces réalisations, par 106 investisseurs, emmenés par la Région Grand Est et l'OCSO.
Il en faudra quelques uns de plus pour écrire la nouvelle histoire d'un ensemble millénaire auquel les Sud - Alsaciens sont attachés.
Il en faudra quelques uns de plus pour écrire la nouvelle histoire d'un ensemble millénaire auquel les Sud - Alsaciens sont attachés.
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