AGAPES & AVENTURES Se laisser porter et se laisser surprendre. "Il n'y a pas de hasard, mais des rencontres." Voir aussi LES LETTRES DE PASCAL K leslettresdepascalk.blogspot.com
10 octobre 2019
LE SIFFLET - CAROTTE, CE N'EST PAS DU PIPEAU !
Il porte un pantalon de cuisine vichy comme en portait papa. mais il n'est pas aux fourneaux. Son métier : marionnettiste. Nicolas Monier est un des acteurs des Arts Verts & cie, une troupe grenobloise spécialisée dans le spectacle éducatif à l'environnement. Il est aux Journées d'Octobre avec Samuel, à charge pour les deux compères de capter et retenir l'attention du jeune public avec les légumes. Il y a deux ans, Nicolas se souvient de la grande présentation des fruits et légumes d'Alsace centrale à Sélestat. Cette année, l'IFLA est de retour aux JO. C'est tout naturellement que Les Arts Verts vient donner un coup de pouce aux producteurs de légumes de la région. Car l'enjeu est d'amener les enfants vers la terre nourricière. "On aime les choses par le goût" explique Nicolas venu raconter des histoires de grands-parents. Pour familiariser les palais avec les produits du potager, on les abordait de manière ludique. Confectionner des oreilles avec une courgette, prendre un radis pour figurer le nez de papy. Dans sa "cuisine" aux couleurs tamisées, Nicolas suscite l'enthousiasme des gamins en réalisant des bonshommes à partir de légumes. Un succès particulier pour la carotte qui siffle. Tout réside dans la taille de la partie comestible. Tant pis pour le bruit quand une ribambelle d'enfants se met à siffler. Après, les légumes peuvent être consommés.
Pour ses ateliers aux JO, Nicolas travaille avec les produits de la terre d'Alsace. La compagnie a plus d'une animation dans son sac. Née quand le développement durable était à la mode, elle est plus que jamais dans l'air du temps. Elle inspire les consommateurs de demain et les parents d'aujourd'hui.
Les JO de Mulhouse se terminent le 13.
2 octobre 2019
EN ATTENDANT LES JOURNEES D'OCTOBRE
![]() |
Originellement, les JO étaient un marché de fruits et légumes. Le jardin en cours de Village-Neuf. |
27 septembre. A moins d'une semaine des Journées d'Octobre, le parc des expos de la Mertzau est un chantier animé dans sa partie folie'flore. Des dizaines d'intervenants s'activent pour habiller les décors du grand show floral qui a sauvé la manifestation automnale mulhousienne. Près de vingt ans que la magie opère. Cette année marque le retour des fruits, légumes et fleurs avec l'Interprofession Fruits et Légumes d'Alsace. Elle fait des envieux l'IFLA, car elle peut régulièrement donner une vitrine à ses productions et à ses producteurs. Parce qu'il faut toujours surprendre pour garder son audience, les JO ont acquis des structures métalliques auprès de la Ville de Menton qu'il faut vêtir ici non pas d'agrumes mais de fruits d'Alsace.
Autre investissement, une plateforme donnant sur une esplanade dédiée aux monuments alsaciens. En quelques semaines, la plaine froide du parc-expo est métamorphosée en univers végétalisé féerique.
![]() |
Ceci est un ananas en devenir. |
Pour la première fois depuis dix ans, l'association organisatrice des JO présente sa manifestation au cœur de l'événement en éclosion. Nous avons aussi la primeur de la table Folie'Saveurs, le restaurant éphémère niché dans les jardins sous la palette d'Henri Gagneux, le chef inspiré de Wettolsheim. Envoyez la pomme !
Les
Journées d'Octobre de Mulhouse, du 3 au 13 octobre.
1 octobre 2019
ITE MISSA EST
Avant son envoi à Munster, l'abbé Vincent Simon a célébré sa dernière messe telle que l'ont connue nos aïeux.
C'est un beau dimanche, le premier de
l'automne, le dernier de septembre. Il a commencé ensoleillé, il
finira sous les averses. J'attendais ce moment depuis des semaines,
maman l'appréhende.
Pour la dernière fois nous prenons le chemin de Hombourg où voilà près de trois ans nous partagions l'installation de Vincent en sa qualité de nouveau curé de la communauté de paroisses Ile du Rhin Vierge Marie en sa Nativité. Notre abbé venait de quitter son long séjour dans le profond Sundgau et sa chère chapelle Notre-Dame-du-Grünenwald. Sur les bords du Rhin, avec une vue sur Markgräflerland, Vincent avait un environnement agréable. Des villages impeccables, des équipements enviables, un presbytère rénové. La bande rhénane était devenue prospère ces dernières décennies. Mais des cœurs malmenés ont rendu son ministère difficile dès le début. Dès lors, Vincent ne souhaitait pas s'éterniser au voisinage de l'abbatiale d'Ottmarsheim.
Pour la dernière fois nous prenons le chemin de Hombourg où voilà près de trois ans nous partagions l'installation de Vincent en sa qualité de nouveau curé de la communauté de paroisses Ile du Rhin Vierge Marie en sa Nativité. Notre abbé venait de quitter son long séjour dans le profond Sundgau et sa chère chapelle Notre-Dame-du-Grünenwald. Sur les bords du Rhin, avec une vue sur Markgräflerland, Vincent avait un environnement agréable. Des villages impeccables, des équipements enviables, un presbytère rénové. La bande rhénane était devenue prospère ces dernières décennies. Mais des cœurs malmenés ont rendu son ministère difficile dès le début. Dès lors, Vincent ne souhaitait pas s'éterniser au voisinage de l'abbatiale d'Ottmarsheim.
Le voilà qui est quasiment déchargé
de sa mission maintenant. Cette fin d'après-midi, il dira sa dernière
messe selon saint Pie V, le rite traditionnel que l’Église tente
d'effacer.
Une quarantaine de fidèles de tous
âges garnissent les bancs de St-Nicolas de Hombourg qui paraît
comme neuve de l'intérieur. Au plafond de la nef, le Christ s'avance
avec une colombe, comme s'il venait nous appeler. Je ne verrai
probablement plus les bancs chauffants de cette église où nous
sommes venus quelques fois. Mademoiselle Renée, l'inséparable aide
au prêtre et organiste, tient le clavier, accompagnée aujourd'hui
par la chorale grégorienne de Thierenbach.
Il est dix-sept heures. Vincent s'avance par le portail, précédé par ses fidèles servants d'autel, quatre hommes plutôt jeunes. Dans l'assistance, deux femmes portent la mantille. A l'exception du bébé qui gémit si peu, on entendrait une coccinelle voler.
Il est dix-sept heures. Vincent s'avance par le portail, précédé par ses fidèles servants d'autel, quatre hommes plutôt jeunes. Dans l'assistance, deux femmes portent la mantille. A l'exception du bébé qui gémit si peu, on entendrait une coccinelle voler.
L'office va durer une heure et demie qu'on ne voit passer. Asperges me ouvre la messe mensuelle dans une des plus belles langues qu'il m'ait été donné d'entendre. Je n'ai pas été initié mais avec un petit effort on n'en perd pas son latin et on peut s'appuyer sur la traduction. De longue date hélas je m'évertue à convaincre les choristes que je croise de ne pas reléguer aux oubliettes ces cantiques d'un autre temps certes mais qui réaniment l'âme. Je pense à mon regretté papa et à mes vieux amis d'Aquitaine endormis depuis tant d'années aussi. La messe est dite, ils savaient probablement déjà avant de clore leurs paupières. Je devrai m'habituer à un service religieux minimum en phase avec l'époque des gens pressées. J'avais l'impression de le fréquenter depuis l'adolescence, avant mon exil dominical dans la vallée de la Largue.
Vincent est remonté en chaire pour envoyer un
message que les prélats seraient bien inspirés de méditer. Eux
qui éloignent le curé de campagne dans la vallée. Ce 29 septembre,
la communauté de paroisses rhénane vient de donner sa dernière
messe en latin. Tout près d'une église octogonale aux pierres
millénaires.
28 septembre 2019
WOLFER OPEL : PATRICK A CEDE LE VOLANT
![]() |
Patricia, Olivier et Patrick |
Patrick Wolfer, un entrepreneur rare et souriant, a cédé les clés à Grand Est Automobiles.
Août va finir sur un samedi. Il n'est
pas 9H quand je me présente au garage Wolfer, sur les hauteurs
d'Altkirch. C'est une journée particulière, avant-veille de rentrée
scolaire, la dernière de Patrick, qui a été le dirigeant de la
concession pendant un quart de siècle. Les heures sont comptées. A
midi il sera probablement parti, non sans avoir partagé un moment de
convivialité avec ses clients et amis.
La saga Wolfer débute à Liebsdorf dans les années 60 avec Armand le père qui distribue Volkswagen. Patrick baigne dans l'automobile et va naturellement être intégré dans l'affaire familiale en 1978. Il va tout apprendre, la mécanique, la carrosserie, le commercial. En 1983, au théâtre alsacien du village, il rencontre Patricia, qui va accompagner sa vie personnelle et professionnelle. A la retraite d'Armand, Patrick et son beau-frère Daniel Gallat mettent le cap sur Altkirch, la capitale de leur terroir, le Sundgau. Leur garage est des premières implantations de la zone d'activités nord, aux côtés de Mr Bricolage et du Grand Bleu. Le garage du Jura alsacien fermera plus tard.
Wolfer roule avec Opel depuis
une trentaine d'années. En 2005, la concession d'Altkirch s'est
enrichie d'un deuxième garage, Avenir Auto avec
Chevrolet,
autre marque de General Motors, désormais retirée par le groupe
américain du Vieux Continent. La maison Wolfer a toujours été un
modèle dans la distribution automobile. Dans le Sundgau où les
liens sont aussi solides que les racines d'un vieux chêne, la
fidélité est une des fiertés de l'entreprise. Cela contribue aux
résultats. 600 à 700 véhicules par an, VN et VO cumulés. Quand
Opel fait 3% de pénétration en France, Wolfer atteint les 12 sur sa
zone. Patrick, Daniel et leur équipe auront été champions du
réseau national pendant 25 ans. Et surtout Wolfer peut afficher
« Concession de l'année » à deux reprises, en 2016 et
2017, toutes marques confondues. Ces performances ne passent pas
inaperçues bien sûr. Mais dans le marché automobile, le temps
change parfois plus vite qu'on ne le pense.
Patrick,
après 40 ans de vie professionnelle qui n'auront pas été de tout
repos, cherchait à vendre dans un contexte de concentration et à
l'aube d'un changement avec la montée en puissance de la voiture
électrique. La bonne offre est venue de Grand Est Automobiles, issu
du groupe Paul Kroely. Depuis le 1er janvier 2019, c'est le groupe de
Franck Viallet qui est au volant de Wolfer Opel.
Patrick est resté quelques mois pour accompagner la transition et « installer » le nouveau capitaine, le Colmarien Olivier Weiss.
Ce samedi 31 août, c'est un pan de vie qui s'abat pour Patrick le chef d'entreprise qui devait et savait tout faire, alors que la pendule de la retraite n'a pas sonné. Le partant n'a que 58 ans. Mais quand on a tout donné à son entreprise et veillé au bien-être de sa quinzaine de collaborateurs en pensant d'abord à ses clients pendant tant d'années, une respiration s'impose. Patrick veut effectivement une coupure, lui qui découpe sa vie par décennies, faire la rentrée de ses petits-enfants et profiter de cette famille qu'un entrepreneur ne voit pas grandir.
Patrick est resté quelques mois pour accompagner la transition et « installer » le nouveau capitaine, le Colmarien Olivier Weiss.
Ce samedi 31 août, c'est un pan de vie qui s'abat pour Patrick le chef d'entreprise qui devait et savait tout faire, alors que la pendule de la retraite n'a pas sonné. Le partant n'a que 58 ans. Mais quand on a tout donné à son entreprise et veillé au bien-être de sa quinzaine de collaborateurs en pensant d'abord à ses clients pendant tant d'années, une respiration s'impose. Patrick veut effectivement une coupure, lui qui découpe sa vie par décennies, faire la rentrée de ses petits-enfants et profiter de cette famille qu'un entrepreneur ne voit pas grandir.
Enfin,
Patrick Wolfer taquine aussi la guitare et distille ses chansons
d'amour. Il participe ce 29 septembre au Bierfest d'Illkirch et
escortera les carpes frites de Hirtzbach le 6 octobre.
25 septembre 2019
B.EASE , A L'AISE DANS SON BASKET
#beasebasket
![]() |
B.EASE, conçu en Alsace |
Eric me reçoit chez lui à Widensolen, un village de la communauté d'agglomération de Colmar. Ce jeune papa a 35 ans et baigne dans le basket-ball depuis son enfance. Il est entraîneur au sein du BC Kunheim, un club de plus de 100 licenciés. Chef de produits dans les articles de sport, il travaillait déjà pour une marque spécialisée dans sa discipline préférée. En 2017, il s'est lancé avec des proches dans l'aventure B.EASE. Comme "be at ease", être à l'aise dans ses baskets et sous le panier. Dans un marché dominé par les Adidas, Nike, Reebok et autres géants, de petits créateurs émergent. C'est le cas de l'équipe colmarienne qui veut avoir sa propre chaussure. Fin 2018, la petite entreprise a sorti son premier modèle, Iron Feet, dans un contexte participatif. Des testeurs sont mis à contribution pour faire évoluer et aboutir le produit. Il en est de même pour le deuxième à venir pour 2020. Le financement va dans le même sens, le crowfunding via Indiegogo.
B.EASE a encore développé une gamme d'effets et accessoires, casquette, t-shirt, polo, brassière, bracelet etc.
B.EASE a encore développé une gamme d'effets et accessoires, casquette, t-shirt, polo, brassière, bracelet etc.
La marque a déjà ses adeptes à Kunheim et profite des réseaux sociaux pour faire audience. Le rappeur La Fouine a chaussé Iron Feet et le site basketUSA a aussi été conquis, autant d'ambassadeurs.
S'il est impensable de produire en France, à moins de vendre à prix dissuasif, B.EASE va faire son chemin et se faire une place dans le panier de beasebasket.com. Eric Remond mise sur des produits "au confort absolu et qui diminuent les risques de blessures liées aux impacts". Dans la raquette internationale, la société de Widensolen place le basketteur au centre du produit. A l'aise pour être au mieux, tout simplement.
www.beasebasket.com
24 septembre 2019
ZILLISHEIM : LE CANON DE LA PEUR
Je
ne me souviens pas très bien, mais j'étais bien jeune quand avec ma
classe je mis les pieds dans les entrailles du canon de Zillisheim.
Quarante années au moins se sont écoulées. Le grand canon, tout le
monde par ici connaît ou en a entendu parler. La Commune de
Zillisheim a fait le nécessaire avec ses bénévoles pour y proposer
des visites guidées à l'occasion des Journées du Patrimoine 2019.
Nous
en avions parlé voilà quelques mois avec son maire Joseph Goester
dans son bureau. L'élu local est en fin de mandat et souhaite
redonner vie au site classé avant de passer le témoin. Ce dimanche
de septembre, nous le retrouvons en guide conférencier improvisé,
emmenant des grappes de visiteurs sur le chemin des obus du siècle
dernier.
Nous avons coiffé un casque blanc et enfilé une chasuble frappée du logo M2A. Le village, tout « porte du Sundgau » qu'il se revendique, est membre de l'agglomération mulhousienne. Le président de l'intercommunalité Fabian Jordan s'est d'ailleurs rendu sur place la veille. Il ne connaissait pas et a manifesté son intérêt pour un site de tourisme de mémoire à valoriser.
Nous nous sommes greffés sur le groupe de 16 heures, une quinzaine de personnes préalablement inscrites, escortées par la protection civile. Un autre est emmené par le second guide. Pour deux journées, plus de deux cents personnes se sont rendues sur les traces des canonniers.
Nous avons coiffé un casque blanc et enfilé une chasuble frappée du logo M2A. Le village, tout « porte du Sundgau » qu'il se revendique, est membre de l'agglomération mulhousienne. Le président de l'intercommunalité Fabian Jordan s'est d'ailleurs rendu sur place la veille. Il ne connaissait pas et a manifesté son intérêt pour un site de tourisme de mémoire à valoriser.
Nous nous sommes greffés sur le groupe de 16 heures, une quinzaine de personnes préalablement inscrites, escortées par la protection civile. Un autre est emmené par le second guide. Pour deux journées, plus de deux cents personnes se sont rendues sur les traces des canonniers.
En
pénétrant dans le tunnel souterrain, on a l'impression que
l'ouvrage vient d'être réalisé. Quelques semaines seulement
avaient suffi aux centaines d'hommes mobilisés pour ériger un
réseau d'environ six cents mètres dans lequel devaient être
poussés des wagonnets chargés de munitions. A l'époque du
chantier, l'automne 1915, la population locale avait été évacuée
et les dispositions prises pour tromper l'ennemi. Au bout du
dispositif, une plateforme semi-circulaire sur laquelle reposait un
canon de marine de 380. Le « langer Max » mesurait 17 m
et pouvait tirer des obus jusqu'à une tonne. Orienté vers Belfort
et la vallée de Saint-Amarin, le grand canon n'aura guère fait
mouche. En quelques mois, il n'aura envoyé vers le ciel qu'une
quarantaine de feux. Puis il fut démonté sans qu'on sache ce qu'il
advint de son corps. Mais il aura fait trembler les contrées visées.
Les
bénévoles ont défriché les alentours et enlevé une partie de la
boue qui stagnait dans les galeries. Mais beaucoup reste à faire
pour permettre au plus grand nombre d'entrer à leur tour dans le
secret du KW de Zillisheim. S'il n'a pas beaucoup parlé, il continue
d'alimenter la mémoire collective du territoire.
21 septembre 2019
MON RAPIDE SLOWUP BASEL-DREILAND
La 13e journée des mobilités douces dans le Dreiland a déplacé un nombre record de participants, 70.000 sur 70 km à saute-frontière.
Septembre boucle ma trilogie slowUp de
l'année. Juin m'offre ceux d'Alsace centrale et du Jura suisse. Au
début de l'été, il faisait très chaud et la randonnée au pied du
Haut-Koenigsbourg m'avait fait souffrir avec mes 40 km. Aux portes de
l'automne, le mercure était moins élevé, mais toujours voisin des
30°. Avec un ciel ensoleillé, le slowUp Basel – Dreiland 2019
sera le plus beau. Cette fois, nous le ferons sans Parinda, entre
hommes, mon fils et moi.
Il est midi moins le quart place Abbatucci. La passerelle des trois pays déverse son flot de cyclistes à Huningue d'où nous partons habituellement. Pour la première fois, Martin et Brahim, élus locaux, sont mandatés pour recueillir la participation des slowuppers.
La plus grande migration transfrontalière européenne de l'année est d'accès gratuit mais pour la pérenniser il faut des fonds.
Pour la seule cité de Vauban, le passage entre la passerelle et le village Abbatucci coûte plusieurs milliers d'euros. Les collectivités paient, les mécènes appuient. Aux participants d'apporter leur obole, en acquérant la vignette orange au tarif de 5 FS / 5€. Sur l'ensemble du parcours, des points de collecte sont disposés à cet effet. A Huningue, les autocollants se sont rapidement vendus.
Il est midi moins le quart place Abbatucci. La passerelle des trois pays déverse son flot de cyclistes à Huningue d'où nous partons habituellement. Pour la première fois, Martin et Brahim, élus locaux, sont mandatés pour recueillir la participation des slowuppers.
La plus grande migration transfrontalière européenne de l'année est d'accès gratuit mais pour la pérenniser il faut des fonds.
Pour la seule cité de Vauban, le passage entre la passerelle et le village Abbatucci coûte plusieurs milliers d'euros. Les collectivités paient, les mécènes appuient. Aux participants d'apporter leur obole, en acquérant la vignette orange au tarif de 5 FS / 5€. Sur l'ensemble du parcours, des points de collecte sont disposés à cet effet. A Huningue, les autocollants se sont rapidement vendus.
Sans délai, nous filons vers
Saint-Louis où nous saluons Eric de l'office de tourisme des
Trois-Frontières.
La route vers Bâle est ouverte, sur un itinéraire désormais habituel au voisinage de la tour Roche et demain, de sa sœur. Eloi à VTT imprime le rythme et nous engage sur une sortie à 50 km, que nous accomplirons en 3H30 d'efforts plus une heure d'arrêts.
La route vers Bâle est ouverte, sur un itinéraire désormais habituel au voisinage de la tour Roche et demain, de sa sœur. Eloi à VTT imprime le rythme et nous engage sur une sortie à 50 km, que nous accomplirons en 3H30 d'efforts plus une heure d'arrêts.
![]() |
Les chantiers titanesques de Bâle |
![]() |
Dans la campagne, Rivella désaltère. |
![]() |
Vers 15H, la pause déjeuner à Lörrach. Currywurst et frites salées ! |
![]() |
Weil. La fin est proche. Le 14e slowUp Basel - Dreiland aura lieu le 20 septembre 2020. |
Inscription à :
Articles (Atom)
Article épinglé
Nouveau à ALTKIRCH (68130)
-
***** Pour la deuxième fois en moins d'un mois, nous revenons nous poser dans les Vosges du Sud, à dix kilomètres de Luxeuil-les-Bains. ...
-
En fin d'année à Dannemarie (Haut-Rhin), l'imposant bâtiment en briques rouges de la rue de Bâle aurait pu fêter 100 ans de vie indu...
-
Avant son envoi à Munster, l'abbé Vincent Simon a célébré sa dernière messe telle que l'ont connue nos aïeux. C'est ...