26 mars 2020

PARLONS ELSASSICH DKL DREYECKLAND jeudi 26 mars 2020

Photo Thierry Kuba 




C'est le jour 10 du confinement. Depuis une semaine et demie, beaucoup d'entre nous travaillent à domicile. M'r schàffa d'Heim. S'heisst, m'r mian d'Heim schàffa.
Ça vaut aussi pour vos animateurs et journalistes.
Voyez, on peut faire une émission « Debout l'Alsace »en multiplexe, d'r einer esch do, d'r ànder hockt därt. Sauf Mister Music qui garde les murs. Un peu comme le père Fouras du Fort Boyard, salut Thierry !
Mais nous ne sommes pas tous égaux dans / devant le télétravail.
Après moins de deux semaines de confinement, Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a interrogé plus de 2700 professionnels au sujet de leurs conditions de télétravail forcé. Une enquête qui montre une situation très complexe.
Au moment de l'enquête, 29% des personnes interrogées déclaraient travailler sur leur lieu habituel. Fàscht a drittel im Altaagliga. Pour 71%, c'est le télétravail, essentiellement à domicile, d'Heim wia meer. Pour les autres, c'est dans une maison de campagne, im Làndhüss oder im Wäkendhisla. Pour 1%, c'est ailleurs, peut-être chez la copine, allez savoir.
En tous cas, la plupart des télétravailleurs découvrent cette nouvelle façon de faire, à 70%.
Et surtout, 3 personnes sur 4 déclarent ne pas avoir une pièce pour télétravailler.
Voyez bien, pour « Debout l'Alsace ».
Chez moi, c'est au salon, s'esch heimlig. Chez Maryline, c'est peut-être à la cuisine comme elle mange toujours notre Miss Rillettes, chez Pierrot Maurer c'est à la cave, d'r Pierre gaitscht im Kaller.
L'essentiel, c'est d'être efficace.

D'Heim schàffa, dàs dian mr scho schàffa. Ça va le faire.


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