J'ai commencé juin par le slowUp Alsace au voisinage du Haut-Koenigsbourg. Plus de 40 bornes avec Eloi, mais j'ai souffert sous la chaleur cette fois.
J'ai fini juin sur le slowUp Jura chez nos voisins suisses. Une longue randonnée solitaire sous un soleil de plomb.
Nous
étions 5 l'an dernier, dont un tandem. Ce 30 juin, tout motivé que
je sois, je suis condamné à m'aventurer seul sur les routes du Jura
suisse. Nous serons de toute façon nettement moins nombreux qu'en
2018, avec un thermomètre à 34° voire plus. Il faut en vouloir pour effectuer
la grande boucle quand beaucoup se prélassent à l'ombre. Là où
nous étions 25.000 l'an passé, nous serons environ...14.000.
En
arrivant à Delémont et en parcourant les premiers hectomètres, je
constate en effet que la foule n'est pas sur la route pourtant
libérée de tout véhicule à moteur. Me voilà parti avec pour
seule compagnie ma fidèle trottinette de randonnée rompue à ce
genre d'épreuve. A la sortie du plus jeune chef-lieu de canton, je
croise deux soldats sortis du Moyen Age. Avec leur accoutrement et
leur attirail, ces marcheurs vont parcourir ainsi une quinzaine de
kilomètres, pour promouvoir Les Médiévales de St-Ursanne. Plus
surprenantes encore, ces deux mamies à rollers que je vois à deux
reprises. Peu équipées, sans protections manifestement... Beaucoup
de participants ne portent rien sur la tête d'ailleurs, alors que le
soleil tape fort.
Heureusement, les organisateurs ont prévu de quoi rafraîchir les participants. Points d'eau, fontaines, brumisateurs, douches et même le tuyau d'arrosage que pointe une dame vers moi depuis son jardin. Tout au long du parcours je m'hydraterai et boirai en conséquence, ce qui m'aidera à tenir. De Courroux à Bassecourt, je me sentirai parfois seul dans la campagne delémontaise mais entre senteurs rurales et chaleur, l'ambiance reste détendue et franchement sympathique. « On n'est pas pressés » m'avait lancé un cycliste au départ. On ne sera pas stressés non plus.
Heureusement, les organisateurs ont prévu de quoi rafraîchir les participants. Points d'eau, fontaines, brumisateurs, douches et même le tuyau d'arrosage que pointe une dame vers moi depuis son jardin. Tout au long du parcours je m'hydraterai et boirai en conséquence, ce qui m'aidera à tenir. De Courroux à Bassecourt, je me sentirai parfois seul dans la campagne delémontaise mais entre senteurs rurales et chaleur, l'ambiance reste détendue et franchement sympathique. « On n'est pas pressés » m'avait lancé un cycliste au départ. On ne sera pas stressés non plus.
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places de fête attendent les slowuppers qui
finissent par la longue descente vers la cité médiévale peu
fréquentée. Je suis obligé de rallonger l'itinéraire pour
regagner mon véhicule garé dans les hauteurs. J'ai bouclé le
slowUp Agglo'balade et parcouru plus de 34 kilomètres. Seul, sans
coup de chaleur, ni crampes ni fringale. C'était le 11e organisé
ici. Le plus ardent aussi.
L'an prochain, on vous attend le 28 juin. Vous verrez, ça jouera.
#slowUpJura
L'an prochain, on vous attend le 28 juin. Vous verrez, ça jouera.
#slowUpJura
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