02 juin 2019. Le jour du slowUp Alsace est venu. Je l'attends depuis des semaines, promesse d'une virée au long cours sur la route des vins sous le regard du Haut-Koenigsbourg. L'Alsace centrale avec ses communes viticoles. La première année, je m'étais lancé en solitaire à rollers, le moyen le moins recommandé en raison de la densité de circulation et surtout des descentes trop dangereuses.
Pour la 7e édition, je fais le voyage avec Eloi. VTT pour lui, trottinette de randonnée pour moi.
J'ai perdu une bonne heure samedi soir à remettre en état la trottinette championne de Villé dont la suspension avait lâché. Finalement, mon choix s'est porté sur mon engin de semaine, rompu toutefois à ce type de sortie.
Je
voulais partir à 8H. Il sera 9H30. Arrivée à Bergheim dans la
zone d'activités qui accueille un parking géant déjà bien rempli.
10H45, départ vers le circuit. Il fait beau. Il va faire chaud, plus
de 30° sans doute. Je sais que je vais souffrir, mais je ne suis pas
venu faire du tourisme. L'objectif est de parcourir la boucle,
allongée de quelque 8 km désormais.
De
Bergheim à Kintzheim, nous cheminons sur la véloroute
du vignoble. Je suis frais, je file pavillon au vent, Eloi ne
force pas. Dans la cité des aigles et des singes, Rivella
assure le premier service. C'est la boisson du slowUp. La traverse
de Sélestat me paraît un jeu d'enfant, les artères offertes
à tout ce qui n'est pas mu par un moteur thermique. Au cœur de la
cité humaniste, des femmes musulmanes tiennent un salon de thé de
plein air à côté d'une musique alsacienne. Marcel Bauer, le maire,
a coiffé la casquette officielle du jour. Nous poussons vers
Scherwiller, dont les rieslings sont réputés. Toujours la
grosse animation dans ce village où je retrouve avec plaisir le
bienheureux Pascal et Anne-Gaëlle. Nous sommes en avance cette
année, nous ne déjeunons pas ici.
C'est le moment d'entamer le détour vers Dambach-la-Ville via Kientzville puis Dieffenthal où nous remarquons une terrasse ombragée. L'Inter-Hôtel assure la restauration pour la première fois. En vérité je n'ai pas faim mais à ce stade le répit est bienvenu. La véloroute est chaotique par endroits, j'ai chassé dans un virage. A l'issue de la pause déjeunatoire, retour à Châtenois, où le conseil départemental du Bas-Rhin est toujours bien visible. Où Alexandra n'est pas. Sous le soleil ardent ma tête certes protégée chauffe et mon cœur peine. Les dix derniers kilomètres seront douloureux, pas pour les jambes, mais faute de puissance due aux premières chaleurs. C'est la succession des ascensions et des descentes désormais. Je dois m'arrêter dans les villages pour reprendre des forces. Heureusement, Rivella et Carola désaltèrent sans compter. Orschwiller, Saint-Hippolyte, Rodern, Rorschwihr... Et la délivrance, la glissade vers Bergheim où les pavés manquent de me désarçonner. Comme toujours, un salut fraternel au défunt père François, dont la sépulture est asséchée. Il nous reste à rejoindre le lieu de départ. Il est un peu plus de 16H. Plus de cinq heures ont passé et je n'ai mal nulle part. Mes mollets pourraient encore avaler un ou deux kilomètres, maintenant que j'en ai consommé plus de quarante...
C'est le moment d'entamer le détour vers Dambach-la-Ville via Kientzville puis Dieffenthal où nous remarquons une terrasse ombragée. L'Inter-Hôtel assure la restauration pour la première fois. En vérité je n'ai pas faim mais à ce stade le répit est bienvenu. La véloroute est chaotique par endroits, j'ai chassé dans un virage. A l'issue de la pause déjeunatoire, retour à Châtenois, où le conseil départemental du Bas-Rhin est toujours bien visible. Où Alexandra n'est pas. Sous le soleil ardent ma tête certes protégée chauffe et mon cœur peine. Les dix derniers kilomètres seront douloureux, pas pour les jambes, mais faute de puissance due aux premières chaleurs. C'est la succession des ascensions et des descentes désormais. Je dois m'arrêter dans les villages pour reprendre des forces. Heureusement, Rivella et Carola désaltèrent sans compter. Orschwiller, Saint-Hippolyte, Rodern, Rorschwihr... Et la délivrance, la glissade vers Bergheim où les pavés manquent de me désarçonner. Comme toujours, un salut fraternel au défunt père François, dont la sépulture est asséchée. Il nous reste à rejoindre le lieu de départ. Il est un peu plus de 16H. Plus de cinq heures ont passé et je n'ai mal nulle part. Mes mollets pourraient encore avaler un ou deux kilomètres, maintenant que j'en ai consommé plus de quarante...
Le
slowUp fête les déplacements doux. La plupart des participants ont
suivi le dress-code blanc en hommage aux blancs d'Alsace. Je suis
parti avec un blanc vosgien et des gants rouges, car je suis
alsacien. Le nez sur le guidon, je n'ai pas songé à prendre un
verre à pied.
#slowUpAlsace2019
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