16 mars 2018

L'HOTEL TERRASSE




                                                   


La tenaille de la grignoteuse a fait son travail. Il n'aura fallu qu'une journée pour arracher l'extension moderne de ce qui fut l'hôtel  "La Terrasse", un des rares hébergements touristiques d'Altkirch dans mon enfance. En quelques mois, un ensemble familier des Sundgauviens a été jeté en pâture à la mangeuse de bâti, sur l'initiative de l'association Marie Pire. L'ancien bâtiment de remise d'abord, la maison abritant le restaurant  et quelques chambres et enfin l'hôtel. Un bout de l'histoire commerciale locale emporté dans la démolition, "La Terrasse" ayant été probablement une étape d'affaires et sûrement un "Logis de France".






Je n'ai pas vraiment de souvenir de l'établissement en activité. Mais je me souviens des exploitants, les époux Blum, lui dans sa Citroën Dyane, elle en noir allant d'un pas empressé. Cela fait longtemps que l'enseigne est éteinte.
Incroyablement pourtant, des rouleaux de papier garnissaient encore les toilettes à l'heure de la destruction.
Il m'a été donné, à l'occasion d'un vide-hôtel, de pouvoir acquérir quelques objets de "La Terrasse", dont un panneau indicateur et un assortiment de couverts d'argent. Ainsi pourrai-je modestement perpétuer le souvenir de ce qui a été une adresse recommandable naguère.



Malheureusement ces témoins d'un temps révolu sont balayés les uns après les autres dans le quartier, après l'abattoir, la fonderie, le bangala. Au profit d'insignifiants volumes souvent.  
















15 mars 2018

80 ANS DE SNCF / ARC - ET - SENANS JUIN 2017


                         




A l'occasion de notre voyage de presse sur les routes du sel, arrêt sur la petite gare rurale du site UNESCO, le jour de notre séparation. Les gares, où les chemins convergent ou se coupent...

                                                                







14 mars 2018

ALTKIRCH : LA TELE EN LIGNE DE MIRE






Ça bouge au Quartier Plessier d'Altkirch. Entreprises et services publics s'y développent depuis plus de vingt ans. En 1993, le 8e régiment de hussards où j'avais servi dix ans plus tôt faisait ses adieux à la ville de garnison. Peu à peu, la friche militaire a été conquise par les entrepreneurs.

François Barthe et Morgane Stemmelin, journaliste
 Familier de ce casernement, je me présente aujourd'hui sur le site pour y rencontrer François Barthe, un néo-Altkirchois, chef d'entreprise lui aussi. Curieusement, je ne trouve pas l'adresse et sonne là où naguère le primo-soldat percevait le paquetage...
La société de François se trouve à l'arrière, dans un grand bâtiment qui ne me rappelle aucun souvenir. Une entrée métallique donne sur un ensemble spacieux englobant un autre local.
François a eu un coup de cœur pour ces locaux qu'il aménage en studio de vidéophoto. L'image, c'est l'univers de ce globe-trotter au riche parcours dans l'audiovisuel. Jeune quinqua, documentariste de télévision, photographe, vidéaste, réalisateur, l'entrepreneur démarre à Altkirch une nouvelle aventure. Il a installé son lieu de création Studio B, dans des murs qui permettent de tourner, de photographier, de monter et travailler les images. Avec son plateau, il offre de multiples perspectives aux particuliers, professionnels, entreprises et institutions. Mais François est surtout sur le point de concrétiser un rêve : monter sa propre télévision. Locale, ou plutôt régionale. Une télé dédiée au Grand Sundgau (arrondissement d'Altkirch et région frontalière), convaincu du potentiel de cette partie méridionale de l'Alsace. Une télé destinée à créer du lien entre les porteurs de projets, mais encore du lien social et intergénérationnel. Une télé d'aujourd'hui, pas celle de papa, qui soit connectée. Car François a vu l'évolution de la consommation d'images. Pour rester dans le coup, la télé doit s'allumer sur le mobile, au bout du bras des nouvelles générations.

François Barthe s'entoure d'une équipe de talents qu'il a sciemment appelés. Dans quelques semaines, le Sud Alsace aura sa télé, Sundgau made... N'éteignez pas votre téléviseur / ordi / tablette...

www.studiob-laprod.fr    
03 89 88 48 04

80 ANS DE SNCF / LES DERNIERS JOURS DE LA GARE D'ILLFURTH

 A l'occasion du 80e anniversaire de SNCF, ma modeste contribution à la collecte de documents et souvenirs.

Peu avant sa disparition du paysage, la gare d'Illfurth.
Manquent la halle de marchandises et la maison du garde-barrière, elles aussi condamnées.











13 mars 2018

80 ANS DE SNCF / SAINT-LOUIS 1998

A l'occasion du 80e anniversaire de SNCF, ma modeste contribution à la rétrospective avec des images d'un temps révolu.

C'était l'hiver, il y a vingt ans, en gare de Saint-Louis.



Et le buffet de la gare de Bâle SNCF
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12 mars 2018

COMPTE MOBILITE : BOUGER DANS LA SIMPLICITE






Il est en phase d’expérimentation mais a déjà valu à M2A le Label Or au Forum des Interconnectés 2017 : le Compte Mobilité a été présenté aux médias aujourd’hui à Mulhouse en présence de l’ensemble des partenaires.

Première en Europe, le Compte Mobilité est un concept innovant. Une application pour smartphone destinée à préférer et optimiser ses déplacements alternatifs à la voiture classique. On peut le comparer à une sorte de Box des mobilités qui va nettement faciliter la gestion de vos déplacements. M2A, autorité organisatrice des mobilités, s’inscrit dans la mouvance de la Smart City et du Maas, Mobility as a Service. La mobilité, un service.




Le concept s’appuie d’abord sur une relation de confiance durable entre l’agglomération et les différents acteurs, Soléa, Citivia, Citiz, Vélocité, Médiacycles, Indigo…Demain peut-être TER Grand Est. Ensuite, c’est de la co-construction avec les futurs utilisateurs de l’appli. Ceux-ci sont précédés actuellement par des testeurs, qui seront une centaine avant Pâques. Le Compte Mobilité simplifie l’accès de tous les services de déplacement et permet de voyager librement avec le bus, le tram, le vélo et l’auto-partage, en indiquant les places disponibles de parking dans le centre-ville. Le Compte Mobilité sera lancé et accessible au grand public en septembre. A l’occasion de la Semaine européenne de la Mobilité. 




Ce 12 mars, une rapide pérégrination urbaine a emmené la délégation de la conférence de presse au quartier Fonderie. Montée dans un tram devant la gare centrale, mais à la suite d’une fuite de gaz avenue de Colmar, il a fallu renoncer au rail urbain pour gagner l’avenue Kennedy à pied. 




Devant une autre station Soléa, prise de vélos JC Decaux pour rallier la Porte Haute et continuer vers le parking Buffon, pour l’emprunt d’une voiture en libre-service. Toujours avec l’application en rodage, en présence de deux testeurs.







Fin de parcours au Nomad, le tout récent restaurant branché du village industriel de la Fonderie. Le Compte Mobilité, ce n'est pas du nomadisme urbain mais une façon moderne de voyager dans le respect de l'environnement.
Rendez-vous en septembre !


#CompteMobilité, #M2Amobilité

7 mars 2018

AVIATEUR EN MODELE REDUIT





Qu'il soit loisir ou compétition, c'est un sport et une passion: l'aéromodélisme est officiellement pratiqué par 3500 licenciés dans le Grand Est, dont 350 dans le Haut-Rhin.
Les 24 et 25 février derniers, deux clubs de M2A, l'AMCIR et l'AMCH ont fait exposition commune à Rixheim, salle du Trèfle.
L'AMCIR est un club indoor basé dans cette commune, l'AMCH, autrefois installée à Habsheim, dispose d'un terrain à Pulversheim. L'Aéro Modèle Club de la Hardt fête ses 40 ans. Avec une cinquantaine de membres, c'est un grand club. Bien plus jeune, l'AMCIR en revendique trois fois moins. Beaucoup de pratiquants sont des seniors, car l'aéromodélisme est une passion chronophage et exigeante. Les avions sont fabriqués ou montés avec minutie. Certains totalisent des milliers d'heures de travail. Ça en fait des produits de haute technologie. Au Trèfle, c'était une présentation statique mais suffisante pour susciter des vocations. 








                                                             Crédit photos AMCH


Photo Pascal Kury
               

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