26 septembre 2016

BAIERSBRONN BAREISS

Hermann Bareiss le gentleman hôtelier

 

Dans la région de Freudenstadt, la famille Bareiss a été pionnière dans le tourisme. Rencontre avec Hermann, le dirigeant de l'affaire familiale devenue un employeur majeur à Baiersbronn.

 

Samedi, fin d'après-midi chaude  en ce mois de septembre. Après avoir mis le corps au repos dans l'espace wellness, nous avons un entretien avec le maître des lieux, Hermann Bareiss. Un homme grand, élégant et affable nous reçoit dans son bureau au rez-de-chaussée avec vue directe sur l'entrée de son établissement, bien que discret. Ce qui m'interpelle sans délai, c'est la bibliothèque. La culture et les affaires. Autour d'une coupe de champagne, Hermann Bareiss raconte les débuts de la saga de Mitteltal. 

Offrir un paradis 

Sa maman Hermine, veuve de guerre, ouvrit en 1951 un petit hôtel de six chambres doubles. Lui avait alors 7 ans. La maison offrait déjà l'eau chaude, fournie par le charbon. Un confort rare pour l'époque. C'étaient les premiers pas du tourisme à Baiersbronn. Sur inscription, le client pouvait prendre le bain à l'étage, où se trouvaient encore les toilettes. En 1953, c'était la première bonne saison. Dès lors, l'entreprise allait se développer et grandir pour atteindre aujourd'hui la centaine de chambres, le seuil optimal de l'avis des hôtes..."Werden Sie bitte nicht gröBer aber attraktiver". La famille Bareiss exploite un ensemble à multiples facettes, une hôtellerie de luxe, un espace bien être, plusieurs restaurants dont la table triplement étoilée sous les ordres de Claus-Peter Lumpp. A propos de  cuisine, dans cette grande commune où trois chefs se partagent huit macarons Michelin, Hermann rend hommage à ses pairs alsaciens, sans lesquels il ne serait peut-être pas à son niveau actuel. Il cite les frères Haeberlin, Yvonne, les Jung et Husser... Les Français lui ont donné recettes et fournisseurs.  De belles complicités professionnelles de part et d'autre du Rhin auront  consolidé des amitiés sincères et favorisé la quête de l'excellence culinaire dans cet écrin de la Forêt-Noire. Au Bareiss, le client doit se sentir comme à la maison. L'hôtel lui promet un paradis, comme on sait le trouver dans ce coin d'Allemagne prisé des Alsaciens, Strasbourg n'étant qu'à 70 km.

Un vieux cabriolet

Hermann Bareiss nous fait la conversation alors qu'il organise la Bareiss Classic, 12e édition d'un rallye vintage. Dans deux semaines, Baiersbronn vivra pleinement à l'heure de l'automobile ancienne, avec sa Classic, 4e de la série. En attendant, une trentaine d'oldtimer passent du bon temps dans la vallée de la Murg. Le propriétaire confie posséder une vieille Mercedes, mais comme tout entrepreneur, il a trop la tête dans le guidon pour s'adonner au

roadbook. 


Hotel Bareiss ***** Relais&Châteaux

www.bareiss.com 

 


 

 

 

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