AGAPES & AVENTURES Se laisser porter et se laisser surprendre. "Il n'y a pas de hasard, mais des rencontres." Voir aussi LES LETTRES DE PASCAL K leslettresdepascalk.blogspot.com
8 février 2018
VALERIE VOEGELIN, L'EXPERTE DE L'HEBERGEMENT
La maison de vacances, logement préféré des Français devant l'hôtellerie et le camping, nous apprenait en décembre IFOP pour Casamundo.
L'hébergement, c'est la spécialité de Valérie Voegelin, conseillère en tourisme à Colmar. Depuis une vingtaine d'années, la jeune femme travaille dans le tourisme et s'est constitué un solide réseau de partenaires et de sous-traitants. Elle apporte son expertise aux porteurs de projets, créateurs de gîtes et résidences de tourisme, comme aux professionnels confirmés, dans la gestion quotidienne de leurs établissements, afin d'en améliorer la rentabilité et la qualité. Passionnée de plus de décoration, Valérie s'emploie à rendre votre hébergement attractif.
Valérie Voegelin Conseils en Tourisme, rue Landeck 68000 Colmar.
6 février 2018
VITRINES DE MULHOUSE : LES FEUX DE L'AMOUR
![]() |
Vitrines et Cœur de Mulhouse, Club Med et CCI délégation de Mulhouse |
Les Vitrines de Mulhouse célèbrent depuis quelques années la Saint-Valentin. Elles remettent ça cette semaine.
Pour la deuxième fois, l'opération a été présentée dans l'agence Club Med de la rue des Boulangers que dirige l'avenante Katia. Comme l'an dernier, le gentil organisateur de séjours offre un week-end à deux à l'occasion de l'événement. Il suffit de retirer un bulletin auprès d'un adhérent des Vitrines et de l'insérer dans l'urne de l'agence. Le tirage au sort sera effectué samedi 10 février à 17H30 place de la Réunion où les amoureux et tous les autres sont conviés à un moment romantique et chantant. Sur scène, deux artistes qui montent, Wendy et Sébastien Dienger. Ils reprendront de grands classiques du répertoire sentimental.
A 18H30, un frisson magique dans la nuit, le grand lâcher de lanternes. 200 lumières célestes s'élèveront dans le ciel mulhousien. En Thaïlande quand les lanternes s'envolent, on fait un vœu.
5 février 2018
MICHELIN 2018 : LA MERISE SUR LE GATEAU
![]() |
La Merise. Document reproduit. |
"Il faut aimer les autres pour être cuisinier." C'est fort justement ce qu'a déclaré Anne-Sophie Pic, marraine de la cérémonie officialisant la sélection du Michelin 2018 cette fin d'après-midi à Boulogne-Billancourt. Devant quelque deux cents chefs comme elle étoilés, la reine des fourneaux de Valence a rappelé l'importance de l'humain et la nécessité du collectif dans le succès de l'entreprise de restauration. "Un don de soi" explique la seule chef triple étoilée de France.
Les représentants du guide rouge avaient préalablement repris les valeurs qui en font depuis plus d'un siècle la référence. Le Michelin "reconnaît la bonne cuisine, quelle qu'elle soit". S'il célèbre la puissance et l'excellence de la gastronomie française, notre cuisine est le phare de la gastronomie mondiale. C'est aussi un moteur économique, faiseur d'affaires. Marc Veyrat, le cuisinier savoyard au chapeau noir désormais de nouveau triple étoilé, a confessé combien pendant un an et demi il avait été "orphelin de son métier n'étant plus référencé dans le guide" après son renoncement. Et l'artiste des herbes de conclure qu'il "faut toucher le fond pour se rendre compte du meilleur".
En 2018, la grande famille du Michelin s'agrandit.
En Alsace, Cédric et Christelle Deckert sont les nouveaux venus. Premier macaron pour "La Merise", à Laubach dans le Bas-Rhin.
2 février 2018
FESTIVITAS 2018 : LA MIGRATION CULINAIRE DE STORCK
Vendredi 02 février midi. L'accorte Clémence nous accueille à la porte du S3 (S cube), le restaurant éphémère gastronomique du salon Festivitas de Mulhouse dont j'ai parlé dans un article récemment. Sandrine Jobard, professeur d'économie aux jolies mèches, est à l'entrée aussi. Nous avons vu ces visages lors de la présentation de l'événement dans les locaux de Storck il y a une quinzaine de jours. Nous allons les revoir dans les conditions réelles, car il faut désormais recevoir la clientèle, des convives qui ont pris l'habitude de réserver leur table dès le signal.
Deux services à midi, deux le soir pour ce restaurant haut de gamme, une des attractions du grand marché des voyages et de la gastronomie.
Le menu étoilé a été préparé avec quatre toques. Cette année, nous voyageons avec un passeport portant mention de "L'Odyssée étoilée". La salle est faite de parois noires décorées d'objets appelant le périple. Notre table, centrale, est posée sous un essaim d'avions de papier. Moderne, sobre, inventif.
Les étudiants du lycée hôtelier de Guebwiller en tenue sombre ou en costume avec cravate rouge sont réglés comme un coucou suisse. Les enseignants veillent, à l'instar de Christophe Pham Van, professeur de restaurant. Pas de fausse note. Le service de la mi-journée est suivi par un public senior, des aînés venus se faire plaisir, sans se soucier sans doute de l'orchestre. L'essentiel étant dans l'assiette.
Les cuisiniers et leurs mentors envoient "l'aventure vers les 4 coins du monde" par un apéritif. Ce sera à l'unisson le cocktail au gingembre. Puis deux heures de vol en compagnie d'une charmante hôtesse et de confrères à la panse joyeuse, un long courrier aux arômes glanés de par le monde...Air Storck, un catering de haut vol.
![]() |
Bernard Leray La Nouvelle Auberge * |
![]() | |
Marc Haeberlin L'Auberge de l'II *** |
![]() |
Jean-Christophe Perrin LAltévic |
![]() |
Laurent Arbeit L'Auberge Saint-Laurent * |
#S3 #festivitas2018
1 février 2018
MON COEUR PLEURE MARIE
Les jours passent, des visages s'effacent. J'ai été happé ce matin par un petit pavé nécrologique qui m'a ému. Je ne reverrai plus Marie. Voilà quelques semaines, j'appris qu'elle avait été admise en institution à la suite peut-être d'une blessure handicapante. Je passe souvent devant sa jolie petite maison de ville, enserrée entre deux immeubles. Je ne manque pas d'y jeter un regard, même si je ne me souviens pas d'avoir vu Marie à la fenêtre.
Nous étions presque voisins. Une centaine de mètres peut-être nous séparaient, dans cette rue des Boulangers où elle demeurait la mémoire vivante, à 93 ans. Pourtant Marie n'a pas toujours été altkirchoise. Mais elle aura fait partie de mon paysage pendant un demi-siècle, bien que je ne sache pas grand-chose d'elle.
Elle était la simplicité, la gentillesse, le labeur. Une de ces femmes du temps jadis, tout à leur ouvrage, au service des autres. Trois ans après papa, elle s'en est allée à son tour. Ces deux-là formaient un binôme incroyable en cuisine, aussi productifs à deux qu'une brigade industrielle. Une génération les séparait, mais tout les unissait quand il s'agissait de nourrir les paroissiens de Notre-Dame. Marie portait les marques d'une vie de travail, mais son visage parlait de Dieu, fidèle croyante. On rapporte aussi qu'elle excellait en pâtisserie de maison.
Je l'ai souvent croisée avec sa vieille bicyclette. Elle me lançait alors un "Bouchour Pascal". Elle avait ce côté campagnard qui mettait de l'authenticité dans une rue en perte d'identité.
J'aurais tellement aimé qu'elle me parlât encore de la Libération. Elle avait enduré la fin de guerre à Sélestat. De nombreux combattants avaient perdu la vie dans l'hiver russe de l'Illwald en janvier 45. Marie avait leur âge, vingt ans.
Elle vient de s'endormir dans la douceur de l'hiver, le 30 janvier.
Ma rue des Boulangers a perdu "s'Kipp Marie".
30 janvier 2018
WALDIGHOFFEN : COUP DE BLOUSE A L'EHPAD
Après Hilding Anders qui s'apprête à fermer son unité de Roppentzwiller, me revoilà sur le chemin de Waldighoffen, pour la journée d'action nationale des EHPAD, les établissements d'hébergement de personnes âgées dépendantes. Le site m'est inconnu mais facile à trouver grâce au fléchage. Surprenant est son emplacement, sur les hauteurs résidentielles du bourg. Le dernier séjour terrestre doit être plus agréable au grand air avec vue panoramique sur les vestiges Lang.
Partout des rassemblements sont appelés pour la pause de midi. En descendant la rue, un comité d'accueil agite une banderole sur laquelle il est écrit "EHPAD(s) de France en colère, le soin c'est de l'humain". Des salariées portent le gilet de la CFTC. Aux côtés de ce cordon de santé, trois résidents en fauteuil dont une vieille dame qui s'accroche à son sac trop grand pour elle. La direction est là aussi, comme les familles et les associations œuvrant pour le bien-être des habitants. Heimelig est le nom de l'EHPAD, divisé en deux maisons, Waldighoffen (qui accueille aussi le siège) et Seppois-le-Bas. Ill et Largue sont ainsi desservies par l'Armée du Salut, qui gère l'établissement. A la barre, Martine Vwanza, 35 ans de gériatrie. La directrice est naturellement solidaire de ses personnels, qu'elle sait en souffrance voire épuisés. Le gouvernement Philippe lui a déjà fait perdre de précieux contrats aidés. Deux autres sont bientôt au terme à leur tour. Depuis trop longtemps, les pouvoirs publics ont laissé la France vieillir sans en mesurer les conséquences. "Ce n'est pas l'EHPAD de demain qu'il faut préparer, c'est celui d'aujourd'hui qu'il faut sauver" me confie Mme Vwanza. Une aide-soignante s'occupe journellement d'une quinzaine de résidents. Elles devraient être trois pour ce quota.
Du côté des salariées, les mines trahissent la lassitude. Manque de personnels, bas salaires. Certaines filles ont jeté l'éponge, d'autres ont craqué, d'autres encore sont allées en Suisse.
Pourtant, comme un seul homme, les salariées font bloc derrière leurs protégés dont la moitié a perdu l'autonomie. Heimelig annonce 140 résidents pour 86 ETP soit 90 personnes à l'effectif. Elles y laisseront leurs forces, car travailler en EHPAD relève de la vocation. Et de la relation humaine.
Mais quand la mission devient comptable, la "bientraitance" s'amenuise. Et la grande vieillesse alourdit le fardeau.
#ehpadwaldighoffen #ehpadheimelig #heimelig
29 janvier 2018
GUGGAIWANA OU LE PLAISANT PETIT CARNAVAL DE GUEWENHEIM
Guewenheim, à l'entrée de la vallée de la Doller, est parmi les premiers à donner sa cavalcade carnavalesque, fin janvier.
Le dimanche 28, des centaines de personnes ont pris position dans les rues de la commune pour le cortège de 14H30.
Un ciel clément mais un petit vent pour rappeler que l'hiver n'est pas terminé. Les skieurs du club Piou Piou ouvrent le défilé d'ailleurs, précédant une charmante reine de la samba court vêtue au bras d'un vieux carnavalier connu. Très vite arrivent les Waggis, ces grosses têtes ébouriffées au nez proéminent. Ces voyous de carnaval sont désormais courants. Une Alsacienne fait danser un drapeau voué aux oubliettes. Dans ce genre de manifestation, on aime à rappeler qui on est et d'où on vient. L'hôpital est malade, mais on en rit, comme en témoigne cette "salle de soins intensif (sic)" aménagée sur la plateforme d'un petit camion... Remarquable travail ensuite de la Sundgauer Klika qui se transporte en Russie sur son attelage. Tandis qu'un policier unique dans un uniforme venu de nulle part prépare les automobilistes à la prochaine limitation à 80... Le carnaval dans sa déambulation joyeuse aura duré une vingtaine de minutes. Les réjouissances se poursuivant plus loin. Un petit cortège mais équilibré entre groupes, chars et gugga.
Inscription à :
Articles (Atom)
Article épinglé
Nouveau à ALTKIRCH (68130)
-
***** Pour la deuxième fois en moins d'un mois, nous revenons nous poser dans les Vosges du Sud, à dix kilomètres de Luxeuil-les-Bains. ...
-
Avant son envoi à Munster, l'abbé Vincent Simon a célébré sa dernière messe telle que l'ont connue nos aïeux. C'est ...
-
Le lancement des Carpailles se fait habituellement chez l'un des restaurateurs participant à cette quinzaine gastronomique sundgauvienn...