Alors que la question d’une nouvelle collectivité d’Alsace
redevient d’actualité, on peut lire cet été, à l’ombre d’un tilleul de
Lautenbach par exemple, « Elsass frei ! », le dernier livre de
Christelle Baldeck.
La romancière haut-rhinoise a été une figure de proue du combat contre la réforme territoriale qui allait précipiter, à l’automne 2015, l’Alsace dans l’ensemble ACAL désormais appelé Grand Est.
Christelle a été l’initiatrice des « Alsaciennes unies », ces femmes plutôt jeunes qui ont protesté en coiffant avec conviction et révolte tranquille le nœud alsacien, dans diverses actions pleines de symboles. On se souvient de la manifestation de Muespach le 28 décembre 2014, l’hiver de l’Alsace politique dans les lourds flocons du Sundgau. De l’éclatant « coup de torchon » à l’hôtel de région à Strasbourg. De l’enterrement au Mont Sainte-Odile.
Pour Christelle, il s’agissait dans « Elsass frei ! » d’expliquer la cause défendue, souvent mal comprise, voire condamnée. Et vouée aux amalgames.
Parce qu’en Alsace on parle encore l’alsacien, l’ouvrage – témoignage de Christelle Baldeck a été traduit dans la müedersproch par Jean-Noël Kempf, jovial militant de l’autonomisme.
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