24 juillet 2019

MON SOLOWUP SOUS LE SOLEIL JURASSIEN





J'ai commencé juin par le slowUp Alsace au voisinage du Haut-Koenigsbourg. Plus de 40 bornes avec Eloi, mais j'ai souffert sous la chaleur cette fois.
J'ai fini juin sur le slowUp Jura chez nos voisins suisses. Une longue randonnée solitaire sous un soleil de plomb.

Nous étions 5 l'an dernier, dont un tandem. Ce 30 juin, tout motivé que je sois, je suis condamné à m'aventurer seul sur les routes du Jura suisse. Nous serons de toute façon nettement moins nombreux qu'en 2018, avec un thermomètre à 34° voire plus. Il faut en vouloir pour effectuer la grande boucle quand beaucoup se prélassent à l'ombre. Là où nous étions 25.000 l'an passé, nous serons environ...14.000. 









En arrivant à Delémont et en parcourant les premiers hectomètres, je constate en effet que la foule n'est pas sur la route pourtant libérée de tout véhicule à moteur. Me voilà parti avec pour seule compagnie ma fidèle trottinette de randonnée rompue à ce genre d'épreuve. A la sortie du plus jeune chef-lieu de canton, je croise deux soldats sortis du Moyen Age. Avec leur accoutrement et leur attirail, ces marcheurs vont parcourir ainsi une quinzaine de kilomètres, pour promouvoir Les Médiévales de St-Ursanne. Plus surprenantes encore, ces deux mamies à rollers que je vois  à deux reprises. Peu équipées, sans protections manifestement... Beaucoup de participants ne portent rien sur la tête d'ailleurs, alors que le soleil tape fort.

                                


Heureusement, les organisateurs ont prévu de quoi rafraîchir les participants. Points d'eau, fontaines, brumisateurs, douches et même le tuyau d'arrosage que pointe une dame vers moi depuis son jardin. Tout au long du parcours je m'hydraterai et boirai en conséquence, ce qui m'aidera à tenir. De Courroux à Bassecourt, je me sentirai parfois seul dans la campagne delémontaise mais entre senteurs rurales et chaleur, l'ambiance reste détendue et franchement sympathique. « On n'est pas pressés » m'avait lancé un cycliste au départ. On ne sera pas stressés non plus.






8 places de fête attendent les slowuppers qui finissent par la longue descente vers la cité médiévale peu fréquentée. Je suis obligé de rallonger l'itinéraire pour regagner mon véhicule garé dans les hauteurs. J'ai bouclé le slowUp Agglo'balade et parcouru plus de 34 kilomètres. Seul, sans coup de chaleur, ni crampes ni fringale. C'était le 11e organisé ici. Le plus ardent aussi.

L'an prochain, on vous attend le 28 juin. Vous verrez, ça jouera.



#slowUpJura

23 juillet 2019

WESSERLING A PIED D’ŒUVRE




Un dimanche après-midi de plein été au Parc de Wesserling. Cette année, l'écomusée textile du fond de vallée de la Thur a fait de ses jardins ceux de Mowgli, le héros de Rudyard Kipling. Malgré la chaleur, le public est là. Il est vrai que ce 21 juillet célèbre le Sentier pieds-nus, une attraction fêtée chaque année. Beaucoup de jeunes couples avec leurs enfants dans le parc à l'anglaise où ce parcours sensoriel est aménagé. Des animations sont proposées en rapport avec le parcours et le thème, comme ces danses bollywoodiennes, cependant que déchaussé je me mets en route sur le chemin...



Mes pieds sont-ils plus sensibles que par le passé ? C'est le ressenti après les premiers mètres dans l'herbe. Je me souviens avoir évolué sur des tapis moins confortables dans les Vosges. J'ai du mal à finir la traversée du tronc devenu brûlant au soleil, qu'une gamine avale comme une friandise. 

Je ne me risquerai pas sur les plaques métalliques plut haut. Même la pelouse me chauffe la plante. Les éléments se succèdent, cailloux, briques, copeaux, cônes, cosses, charbon... Je ne fais pas le guerrier indien, mon pas étant incertain, heureusement humidifié par moments. D'autres marcheurs arpentent le sentier sans difficulté apparente. Tout est sûrement dans l'habitude que j'ai perdue.
Alors il faut redescendre pour en finir avec ces piqûres assumées et apprécier la fraîcheur du pédiluve. Dommage car ce contact charnel avec la matière nous ouvre à des sensations multiples. 

A l'occasion de la journée, il est d'ailleurs possible de peindre avec ses pieds. Des dames attendent un massage après l'exercice. D'autres tentent la réflexologie. Pour ma part, il s'agissait de savoir où j'en étais d'une pérégrination sans chaussures. Me voilà aussi avancé qu'un colosse aux pieds d'argile. 




Depuis les terrasses du château je considère les jardins d'artistes et les lignes vosgiennes. Les réalisations du 17e Festival des Jardins métissés sont dépaysantes et ludiques. Nous ne nous y attarderons pas, finissant notre visite à Wesserling par le musée textile que je ne connais que partiellement.






Prochainement à Wesserling...
Féeries Nocturnes au Jardin, du 1er au 18 août







www.parc-wesserling.fr