30 novembre 2016

CONTROLES QUALITE AVANT LES FETES DE FIN D'ANNEE



Comme en été, les services de l’Etat traquent les fraudes et les mauvais comportements qui pourraient nuire aux consommateurs. De novembre à début janvier dans le Haut-Rhin, la direction départementale de la cohésion  sociale et de la protection des populations envoie ses contrôleurs sur le terrain. Quelque 150 visites sont prévues. Pour illustrer et communiquer sur cette campagne d’utilité publique, la préfecture a invité la presse dans une chocolaterie du pays de Rouffach le 30 novembre.


Le préfet Laurent Touvet et une petite délégation emmenée par la DDCSPP ont été accueillis par la chocolaterie Ritter dans la zone d’activités de Pfaffenheim. Une PME familiale de 7 personnes fondée il y a une cinquantaine d’années par un boulanger. Aujourd’hui, elle produit annuellement près de 30 tonnes de chocolat de façon purement artisanale et uniquement pur beurre de cacao. La maison veille à la finition soignée au pinceau, au conditionnement de qualité et à l’originalité des sujets. Noël compte pour un tiers de l’activité moulage, le reste étant absorbé par Pâques. D’ailleurs, alors que l’Avent démarre, les lapins printaniers sont déjà sur la ligne de production. Ils voisinent avec les saint Nicolas très demandés aussi. 60% de la production sont ventilés vers les centrales d’achat et des sociétés régionales, 40% étant vendus dans le magasin où d’étonnants moulages sont disposés parmi d’autres plus classiques. Ritter ne pratique pas la vente en ligne, sa taille ne le permettant pas. L’ensachage se fait habituellement à la main. Les produits finis sont stockés à l’étage dans une pièce à 16°, température idéale pour un chocolat travaillé à 32 environ.

Pendant que Christine, petite-fille du fondateur, assure la visite guidée, un agent de la DDCSPP scrute les moindres détails et recoins de l’établissement. Les notes remplissent bientôt la feuille blanche qui sert de base à son rapport. Aujourd’hui, c’est une inspection à portée médiatique. Notre contrôleur se déclare satisfait globalement. Il justifie d’une expérience de plus de 30 ans dans le métier, formé à la qualité dans le monde laitier. S’il peut susciter une appréhension légitime comme le gendarme au bord de la route, l’agent de la répression des fraudes rassure ici par son côté bonhomme. Mais ne nous y trompons pas, il est là pour appliquer strictement les textes en vigueur.  Brigitte Lux, la directrice départementale, souligne cependant le rôle de conseil et de prévention de ses personnels qui travaillent généralement dans un climat de confiance réciproque. Les commerçants, artisans et prestataires contrôlés ont tout à gagner dans ces visites destinées à protéger leur savoir-faire et à préserver les branches professionnelles des moutons noirs, en assurant la sécurité






du consommateur. L’an dernier, très peu de dossiers ont valu de gros ennuis aux professionnels ciblés.

Et ce 30 novembre, la rencontre s’est naturellement terminée sur une dégustation de chocolat.

28 novembre 2016

Rêves aux côtés d'un pirate au Casino Barrière de Blotzheim



A deux pas de l’EuroAirport, porte d’embarquement vers des destinations ensoleillées, le casino de Blotzheim choisit la voie maritime pour faire partir (visuellement) son public cette fin d’année. « Au bout de mes rêves » est la revue musicale à l’affiche de la salle Rad’Art du 2 décembre au 21 janvier.


Le groupe Barrière a confié à un binôme de la scène parisienne, Frank Sherbourne et Claire Cappelletti, la création de ce conte mêlant voyage au long cours, aventures, amour, fantaisie et poésie sur mer et terre. Un spectacle produit par Y Show, une société de Staffelfelden.

La scène est occupée par 8 artistes. Tour à tour comédiens, chanteurs, danseurs, ceux – ci donnent vie à une longue série de tableaux. Un jeune homme seul d’un côté. Une jeune femme seule de l’autre. Celle-ci vient à mettre le nez dans une malle héritée de sa grand-mère, un livre de l’étonnante histoire de son aïeule qu’elle va feuilleter. Le récit commence. Les éléments se déchaînent, le bateau bat les flots, les escales se succèdent, les rencontres se multiplient. 

« Ce n’est pas la destination qui compte mais le chemin parcouru et les détours surtout ». Frank Sherbourne impose sa carrure à l’équipage et à l’espace, revisitant un célèbre pirate des Caraïbes toujours fantasque mais peut-être plus viril. On se laisse embarquer sur son deux ou trois-mâts et on escorte ce chantant capitaine jusqu’à la taverne.

« Au bout de mes rêves » rappelle Jean-Jacques Goldman. Justement. Le répertoire du faiseur de tubes est la trame musicale du spectacle, adapté à l’écriture du scénario. Belle reprise. Pour les décors, la technologie contemporaine fait des miracles avec les murs d’images. Efficace de réalisme. Et pratique pour les enchaînements. On s’attachera encore à la partie de coque du navire figurant le bâtiment pirate. Un élément scénique mobile, qui peut se fendre comme une coquille. Une trouvaille ingénieuse et utile.

La revue déroule ses séquences en deux parties, les marins plongent le public dans les profondeurs océanes avec leurs chants de sirènes, l’entraînent dans la farandole ou, au contraire, le secouent avec une chute infernale.


Mais au terme de cette remuante traversée, un nouveau chemin s’ouvre au spectateur. Un autre rêve peut commencer. 



Images Casino Barrière Blotzheim