29 décembre 2018

BURNHAUPT PATINE

Nous avons testé la patinoire d'AC2B, une nouveauté plaisante.







Profitant de la trêve de fin d'année et attiré par la nouvelle patinoire de Burnhaupt-le-Bas, j'y emmène Parinda cette fin d'après-midi. Nous sommes samedi. Une patinoire éphémère de glace nous est promise derrière le stade de football.

Sur un terrain bordant la salle de sports et la route vers Altkirch, juste en face de la chapelle St-Wendelin, une installation d'hiver en effet. Un espace de glisse d'une centaine de mètres carrés, un chalet d'équipement, un autre pour la caisse et la petite restauration et un chapiteau pour se chausser et prendre une crêpe.
Quelques enfants y évoluent avec un adulte sous les yeux de parents et grands-parents. L'atmosphère est sympathique, les échanges ne tardent pas. 





Malheureusement, la glace n'est pas. La patinoire devait être gelée, mais pour une raison technique, il a fallu trouver une autre surface.
On a opté pour le téflon, le matériau qui résiste à... la chaleur et à la corrosion. Une patinoire donc écologique puisqu'elle ne consomme rien. Pour glisser, c'est une autre affaire, à moins d'avoir la bonne chaussure comme monsieur. Je peine à avancer quand je dérape souvent. Pour Parinda qui découvre le patinage, les plaques plastiques sont bienvenues.


La patinoire éphémère est une proposition des artisans et commerçants des 2 Burnhaupt, sur l'initiative de l'un d'eux. Malgré sa petite emprise, elle a reçu 1200 écoliers et les Scorpions de Mulhouse. Et aussi Brian Joubert, dans sa tournée des glaces haut-rhinoises. Le 4 janvier, une soirée Mojito Party marquera le dernier temps fort. Puis on fermera le 6 en fin d'après-midi. 


Loin des centres-villes, la petite patinoire téflon de Burnhaupt-le-Bas est une bulle de Noël chaleureuse. Une bonne idée d'acteurs économiques locaux qui s'impliquent pour leur territoire et apportent une saine distraction aux plus jeunes.






25 décembre 2018

EN ATTENDANT NOEL A BALE

🎅🎄

💝💝💝








Samedi 22 décembre. Les heures du marché de Noël de Bâle sont comptées. Nous arrivons dans la cité rhénane par le train depuis Saint-Louis, profitant d'une éclaircie dans ce début d'hiver pluvieux et doux. 

Le jour est court, la nuit se réveille sur le Grossbasel où se croisent les tramways. Nous gagnons le Barfüsserplatz dont les cabanons distillent les arômes de saison: raclette, fondue, vin chaud... Une fourmilière de l'Avent, entre kermesse et marché aux produits de fin d'année. Je remarque un santonnier italien dont les figurines me semblent prohibitives. Un autre en face se rapproche des santons de Provence, mais les visages ne m'attirent pas.






Nous n'avons pas beaucoup de temps. Nous montons vers le Münsterplatz par une ruelle. Autre atmosphère. La nuit est tombée. Un duo de musiciens envoie un air slave à proximité de la cathédrale. Un deuxième plus loin joue une musique bien connue de Noël. Ça et là, instrumentistes et chanteurs. Nous entrons dans un univers d'artisans, du forgeron au tourneur sur bois, qui animent des ateliers. Les arbres dévêtus portent des étoiles. La souffleuse de bulles de savon épate les enfants. La marchande de sphères lumineuses met des étincelles dans les yeux des autres. La pluie revient mais ne dissuade pas le public. Un petit train fait le tour du village merveilleux. Nous sommes à deux jours du réveillon. 











J'ai enfin trouvé ce que Mulhouse ne m'a pas donné cette année. L'esprit de Noël. Plein de rêves d'enfant et bercé de cette douce musique interprétée  avec sincérité et foi.