23 avril 2018

VOIE SUD : SOUS LE PAVE, LE TUNNEL

       Samedi 21 avril 2018. La Voie Sud sort du tunnel.

 

Un soleil radieux pour une fête mulhousienne. Il est midi quand je croise Michèle Lutz, la maire de Mulhouse, qui vient de passer un moment au voisinage de la gare centrale, heureuse que ses administrés s'approprient déjà le tunnel, le dernier chaînon de ce qu'on appelle la Voie Sud, ce tronçon de 3 km reliant la commune nouvelle de Brunstatt-Didenheim à Riedisheim via l'emprise SNCF. Aboutissement d'un projet initié au début des années 2000 sous Jean-Marie Bockel. L'ouvrage souterrain constitue la partie la plus remarquable de l'ensemble qui aura coûté plusieurs dizaines de millions d'euros. Midi passé quand je me présente dans ce tunnel sentant le neuf et bardé d'équipements de sécurité. Un domaine avec lequel on ne badine pas, même si le passage ne fait que 330 m. Je suis surpris par la lourdeur des portes de dégagement. Pendant cinq heures, le public est invité à arpenter la réalisation, à pied, bien que des trottinettes et des cycles essuient l'enrobé. Insolite traversée surtout du petit train de la Cité. Le train sous la gare...
En fin d'après-midi, les piétons auront fait place aux automobilistes.
Ce sera peut-être la seule fois de ma vie que j'aurai emprunté le tunnel pedibus...


















20 avril 2018

SOLEA : LE CHAUSSON AUX HOMMES

            Nouvelle restauration de bus ancien à Mulhouse.



A l'occasion de la semaine FIERS de Soléa qui met en avant les métiers et les personnels du transporteur de l'agglomération mulhousienne, petite visite dans les ateliers. Pour rencontrer Jean-Marc Faucheur, l'homme de la restauration du Chausson. Carrossier-peintre, ce passionné de vieux volants a intégré l'entreprise de la Mertzau voilà six ans. Après avoir contribué à la remise en état du Floirat, 64 ans désormais, Jean-Marc est investi d'une mission plus ambitieuse : restaurer le Chausson. Il pilote une équipe de quatre à six personnes sur ce chantier fastidieux entamé en février. Un millier d'heures ne seront pas de trop sans doute pour débarrasser l'autre vétéran urbain de la corrosion et de réparer à l'identique. Comme le Floirat, le Chausson sera restitué dans sa livrée bordeaux et crème, avec le logo des TCM. Le véhicule est stationné au fond, en partie dénudé. Il avait circulé entre 1962 et 1977, accomplissant en quinze ans 473.000 km. Il avait une capacité de 49 places debout pour 33 assises. Il n'est pas impossible que dans mon enfance je l'aie emprunté... 








Alexis Steyaert, directeur technique de Soléa