12 janvier 2017

SE METTRE A L'OEUF PRIM'VERT




Quand ils se sont installés il y a une vingtaine d'années, on ne donnait pas cher de leur entreprise. Aujourd'hui, Katia et André Bastady sont des exploitants agricoles heureux à Michelbach-le-Haut. Le couple a appris l'aviculture fermière après une expérience peu concluante dans la production de légumes et de plantes aromatiques. 

André se souvient du marché des maraîchers au cœur de Bâle. A l'époque, il avait une poignée de poules pondeuses. Aujourd'hui, il en gère plusieurs milliers. A la ferme Prim'Vert où il nous reçoit, dans ce Sundgau frontalier, à dix minutes de Saint-Louis, l'aviculteur veille sur trois unités de poules au sol. Il en tire journellement 20.000 œufs. Soucieux de la qualité, il s'est converti aussi aux volailles de plein air. A Feldbach et Fislis, deux autres éleveurs lui assurent chacun 15.000 œufs par jour. Ainsi l'entreprise peut écouler 50.000 pièces au quotidien. Et ce n'est pas fini. Prim'Vert suit le mouvement bio. Des projets sont en gestation à Largitzen, Werentzhouse voire Réguisheim. 

                                   Circuit court 
 
Les fermiers de Michelbach revendiquent "une fraîcheur incomparable, garantissant des préparations mieux réussies, plus rapidement élaborées, avec un goût préservé". Ils livrent dans un délai de 48 H après la ponte. Les clients sont nombreux: grande distribution, restaurants, boulangeries-pâtisseries. Les particuliers bénéficient de la vente directe le vendredi de 14 à 18 H.

Prim’Vert s’est donné un cahier des charges strict. Traçabilité sur l’ensemble du cycle de production, poules élevées sans OGM, sans antibiotiques, sans vermifuges. André et Katia se sont enfin entouré d’une demi-douzaine de collaborateurs. Depuis leur ferme, dans la sérénité de la campagne vallonnée du pays des Trois-Frontières, ils peuvent scruter la ligne rhénane. Mais fièrement arborer l’ (A) de la marque Alsace. Leur logo affiche d’ailleurs une cigogne enjouée.









Ferme Prim'Vert route de Folgensbourg à Michelbach-le-Haut (68).
03 89 68 68 61




11 janvier 2017

LA PSYCHIATRIE MODERNE DU HASENRAIN

Le  pavillon 20 restructuré de l'hôpital de ville a été inauguré le 9 janvier.


Le nouveau 20 correspond à la restructuration par démolition et extension des anciens 20 et 21. Trois ans de travaux ont été nécessaires, qui s'inscrivent dans un long processus de transformation du pôle de psychiatrie et de santé mentale dans cet hôpital pavillonnaire du GHRMSA. C'est la phase 3 d'un programme engagé au début des années 2000 et portant sur plus de 17 M€, avec une forte implication de l'ARS.


Avec la livraison du 20 dans sa configuration actuelle, le groupe hospitalier de la région de Mulhouse et du Sud Alsace donne une psychiatrie moderne aux patients des secteurs 6 et 7. Deux territoires réunis ici, ce qui n'aurait pu être envisagé hier. De plus, on est loin du sinistre pavillon 26, "emblème de la psychiatrie d'enfermement, vétuste et avec ses barreaux", rayé du paysage du bas-Rebberg en 1998.


Le pôle psychiatrique et de santé mentale du Hasenrain, ce sont une vingtaine de médecins et près de 300  personnels non médicaux, 80 lits, 750 patients et 20.000 consultations en 2016. Il entretient de longue date des liens étroits avec le CHS de Rouffach. Un projet médical partagé est en cours.