25 octobre 2016

SAINT-LOUIS : PROUDREED REALISE UN MULTIPARC POUR LES ENTREPRENEURS



La Ville de Saint-Louis et la société  Proudreed  ont  signé le 21 octobre leur acte de partenariat et lancé la commercialisation du Multiparc du Château d’eau, Un programme de longue haleine sur plus de trois hectares.


C’est un investisseur patrimonial inscrit dans le long terme que la Porte de France a choisi pour effacer une verrue paysagère à l’entrée de ville. Au 144, rue de Mulhouse, tout près du cimetière, l’ancienne gare de marchandises a fait l’objet d’interminables tractations avec SNCF, RFF et autres acteurs publics. Désormais, 3,2 ha vont être réhabilités par Proudreed, la première foncière française, qui va ériger des bâtiments pour PME/PMI. La première phase comporte deux bâtiments, un S et un M by Proudreed d’une surface totale de 4600 m2, livrables pour l’été 2017. Zones modulables de conception novatrice, elles s’inscriront dans six unités  pour un engagement de 12 M€. A terme, l’aménageur escompte 130 à 180 emplois sur le site.













                        
                          L'expérience strasbourgeoise


Il est essentiel d’avoir un outil pour les PME/PMI, s’accordent à dire Jean-Marie Zoellé, maire, et Christophe Le Corre, président de Proudreed, séduit par les perspectives de développement économique et le dynamisme de la région trinationale du Rhin supérieur. La foncière intervient déjà au Parc des Forges de Strasbourg avec sa vingtaine d’hectares. Le pays de Saint-Louis, rappelle l’élu, ce sont quelque 80.000 habitants, 40 communes et 20.000 emplois plus ceux de l’EuroAirport.

La gare de marchandises désaffectée sera rasée, mais le château d’eau conservé et mis en valeur. Il pourrait connaître une vie touristique… Sauvée elle aussi, la villa à l’entrée, convertie en pépinière d’entreprises. De plus, un rond-point vient d’être finalisé pour accéder au futur Multiparc.

24 octobre 2016

UNE NUIT AU HUS

Sur les hauteurs de Wildenstein et juste en contrebas de la route des crêtes, entre deux fermes-auberges, le refuge du Hus.
Une bâtisse propriété du Ski-Club de Mulhouse qu'il m'a été donné de découvrir voilà quelques années par Ursula et Hervé Laurent, membres actifs de l'association.
A quelque 1170 m d'altitude, voilà une maison accueillante pour randonneurs de passage ou montagnards de séjour.
La salle à manger est spacieuse et chaleureuse, avec ses boiseries et l'imposant kacheloffe central. Quand la belle saison s'en est allée, c'est une douce atmosphère calorique qui se distille au rez-de-chaussée, émanant de la cuisine en fait. Ici, le vieux fourneau est le centre de toutes les attentions, car il va procurer l'énergie de la cuisson  et du chauffage, en appoint au poêle à faïence dont la chambre d'alimentation est voisine. Le feu, que le gardien de week-end doit constamment surveiller.
A l'étage, les dortoirs, désormais compartimentés. Finie la salle unique du repos de pensionnat. Les espaces sont plus intimes. Et pourtant, je n'ai jamais trouvé le sommeil profond dans cet établissement, même seul dans la chambre...

Le Hus est un lieu de paix, de rencontres et de partages. Point d'ancrage aussi pour les candidats à la randonnée.

Mais de mon dernier passage ce mois d'octobre, je garde le souvenir d'une courte sortie dans la nuit noire, les yeux perdus dans les cieux. A l'écart des pollutions visuelles, le col du Herrenberg permet aussi de se figer un instant face à l'infini de la voûte étoilée. Dans un silence à peine troublé par le vent et les clarines des vaches encore dans leur pâturage.