15 octobre 2016

EN CABANE DANS LES ARDENNES


Une soirée et une nuit (presque) coupé du monde dans le parc naturel régional des Ardennes.



Jeudi 07 juillet 2016. Mon voyage de presse au vert dans ce département méconnu de Grand Est m'isole un temps, dans un hébergement insolite en bordure de forêt d'une part, au bord de la Semoy d'autre part. Nous venons de nous initier à l'escalade et c'est dans ce cadre naturel que je vais pouvoir récupérer.

Nous sommes à Haulmé, dans le canton de Bogny-sur-Meuse, un village d'une centaine d'âmes, mais avec un camping. En face de celui-ci, de l'autre côté de la rivière,  c'est sur un petit terrain en pente que des amis en quête de tranquillité ont érigé deux cabanes en bois, avec le concours d'une société spécialisée, où ils viennent passer du bon temps avec leurs enfants et taper la boule. Les constructions s'élèvent sur des troncs d'arbres. Elles sont récentes, accessibles aux hôtes depuis l'été. Ingénieuses, écologiques, plaisantes, elles sont conçues pour deux à cinq personnes.

Ma cabane offre une terrasse panoramique, encore que les arbres alentour la rendent discrète. A l'intérieur, un espace de vie avec table, une mezzanine avec couchage et une fosse avec un autre. Au fond, un point d'eau avec robinet relié à une bonbonne. Seul accès à l'eau, avec débit restreint.
A ma gauche, des toilettes sèches. Ici, ni eau courante ni électricité. Pour la douche, il faut traverser la Semoy en barque (pagaies rangées dans la construction) amarrée en contrebas, mais en ce mois de juillet, l'initiative est déconseillée, le niveau de la rivière étant encore élevé après les pluies du printemps. On me conduira le lendemain aux sanitaires du camping, avec lequel les propriétaires ont un partenariat. C'est d'ailleurs en petit tout-terrain que je suis véhiculé sur mon site, un endroit idéal pour déconnecter. Ça tombe bien, mon portable est déchargé. Je le confie au gérant. De toute façon, pas de couverture téléphonique dans ce coin des Ardennes.
                                                

                                             Soudain la sono 


Je vais dîner seul. C'est un peu le confort d'une épreuve de Koh-Lanta à moins qu'il ne s'agisse d'une punition, un exil sur un îlot vert... Pour le repas, ma glacière s'ouvre sur une planche de charcuterie, un jus de pomme maison et trois bières ardennaises. Sauf que je ne suis pas consommateur de boissons houblonnées. Qu'à cela ne tienne, mon hébergeur  saute sur son Polaris dont le rugissement se perd dans la nature. Il s'empresse de me chercher un rouge d'Oc avec un verre ad hoc. Ça c'est du service !
Me voilà dans la solitude d'un beau soir d'été, sur ma plateforme à quelques mètres du sol.

Je me demande bien ce que je vais faire quand l'obscurité se sera emparée de ma cabane. Certes, des lumignons électriques sont disposés aux emplacements utiles comme le lavabo, mais personne à qui parler...
Soudain, une sono se met à cracher ses décibels de l'autre côté de la Semoy. C'est le camping. Voilà qu'on retransmet le match France - Allemagne comptant pour l'Euro ! Comme si j'y étais. Incroyable: je me mets en mode déconnexion pour subir un direct de football... Quelle expérience !
Peu à peu, la pénombre gagne la forêt. La nuit s'installe.
Je vais me glisser sous la couette du bas et dormir comme un brave, sans connaître le résultat de la rencontre.

Au petit matin, je me lève dans la paix de ce perchoir qui n'est pas à conseiller pour les hauts gaillards. Je me suis déjà cogné la tête à six reprises - et je ne suis pas grand.
Une présence féminine accroche un panier au bas de la cabane. C'est Séverine, la maîtresse des lieux, qui apporte le petit déjeuner 100% terroir. Je suis requinqué.

Au paradis des loisirs de plein air, Cabane & Vallée vous met hors du temps à quelques kilomètres de Monthermé.






www.cabane-et-vallee.fr

13 octobre 2016

Le meilleur Paris - Brest aux JO de Mulhouse

Pour la 3e année consécutive, la corporation des pâtissiers - confiseurs - glaciers du Haut-Rhin proposait son concours de pâtisserie amateur. En revisitant un classique.

 

Le Paris-Brest est une pâtisserie d'origine française inspirée de la course cycliste éponyme. En forme de couronne, il est composé d'une pâte à choux fourrée d'une crème mousseline pralinée et garni d'amandes effilées. Bien que centenaire, cette recette est parfois oubliée des professionnels mais toujours prisée de la clientèle senior.

Après la religieuse et le macaron, la corporation a donc imposé la pâtisserie de Louis Durand en deux versions, la traditionnelle et la revisitée. Les présélections ont eu lieu le 27 septembre. Trois finalistes ont été retenus, trois jeunes femmes, dont deux déjà primées précédemment.
La finale a été jugée le 13 octobre au Village gourmand des Journées d'Octobre, par un jury composé notamment d'experts des métiers de bouche, en présence du public.

Le podium :  1. Mélanie Zinniger (Guebwiller) 

                      2. Marion Cicheki (Mulhouse)

                      3. Martine Burger (Malmerspach)






Les pâtissiers du Haut-Rhin profitent des JO pour commercialiser une nouveauté préparée l'an dernier, "Les Trésors des Ballons", un gâteau de voyage aux saveurs de la région.