5 avril 2018

AUBERGE DE LIEZEY : LE TERROIR A L'AISE









Lundi de Pâques finissant. En nuitée aux Nids des Vosges, Yvan nous recommande, pour le dîner, de faire étape à Liézey, à six kilomètres de Gérardmer. A L'Auberge de Liézey, la bonne adresse du coin. Il fait encore jour quand nous quittons Champdray pour gagner dans la profonde campagne des Hautes-Vosges toujours cet établissement. 
Le parking est garni, alors que la maison a été victime de son succès quelques heures plus tôt, avec 160 couverts pour le déjeuner. J'imagine le personnel sur les rotules. Une vieille ferme rénovée avec un accès pour personnes handicapées. A l'entrée, une boutique de produits locaux. Le ton est donné : la préférence du terroir. Nous entrons avec un couple qui avait réservé. Ce faisant, une accorte et dynamique jeune femme descend un panier de linge. Elle me fait penser à Marie Laforêt dans la fleur de l'âge. C'est Sandrine, la maîtresse de maison semble-t-il, dont le portrait est en médaillon sur les documents.

Je compte une vingtaine de convives, dont des pensionnaires. La demeure est aussi un hôtel de charme de neuf chambres.
A notre gauche, un Nordiste bien en chair qui a pris ses quartiers ici. Il est clairement là pour manger. Son épouse vosgienne est un bout de femme préoccupé par son portable.
Sitôt placés, le serveur nous offre l'amuse-bouche de charcuterie en gelée. L'ancienne ferme-auberge a conservé ses recettes traditionnelles. Les régimes minceur n'ont pas leur place ici. 

Je propose les quenelles de brochet à Parinda, cependant que je m'aventure dans la roborative assiette de toffailles  avec une rondelle de saucisse au cumin affirmé. J'ai associé mon plat avec un pinot noir de Meuse. Restons lorrain. 

Nous aurions pu en rester là, si ce bougre de serveur n'avait pas suggéré un dessert. Tarte aux pommes pour mon épouse. J'ai pour habitude de goûter aux préparations du cru. Je me risque à une spécialité maison, la forêt blanche. Une forêt noire version chocolat blanc où la cerise est remplacée par la myrtille. Elle vaut à elle seule le déplacement.
On allait m'offrir un digestif (de derrière les fagots vosgiens sans doute), mais la nuit venue sur des chemins sinueux ne m'incite pas à ce péché supplémentaire. 



En repartant, notre serveur se fait un devoir de remettre cartes postales et dépliant à Parinda, de façon qu'on se souvienne de la maison. 
Assurément une belle adresse dans son nid verdoyant.
Une cuisine généreuse, faite maison, avec des fournisseurs rigoureusement sélectionnés. Une carte de vins remarquable, qui gagnerait à mentionner les propriétaires d'Alsace.
Mais un café coûteux. Le prix de la torréfaction de proximité probablement.


💚💚💚

www.fermedeliezey.fr 

03 29 63 09 51

3 avril 2018

PARC DU PETIT PRINCE : LA PLANETE DE THOMAS PESQUET




"Vivre avec quelqu'un" et "vivre avec les autres". Ce seraient les deux premières conditions d'une longue vie.
Cette philosophie, le Parc du Petit Prince la met en pratique, lui qui vient d'envoyer sa cinquième saison à Ungersheim.

2017 a été une année exceptionnelle avec une fréquentation en hausse de 30%, pour atteindre les 200.000 entrées.
Le Parc du Petit Prince se veut résolument humain, dans l'interprétation du chef-d’œuvre de Saint-Exupéry, même si Halloween s'est invité au voyage, avec grand succès : 6.000 visiteurs le 31 octobre dernier.
Mais c'est bien l'atmosphère d'un village convivial et vivant qu'on veut restaurer, comme l’Écomusée voisin, avec lequel on travaille en bonne intelligence.




Deux nouveautés marquantes cette année: la VR, la réalité virtuelle, pour faire croire qu'on vole quand le temps empêche les ballons de monter. Et puis, un film de 25 minutes qui fait revivre l'odyssée de Thomas Pesquet à 450 km de la Terre. Ungersheim, un des trois sites français à célébrer l'astronaute tricolore. Avant la diffusion du documentaire, une table a été dressée au cinéma, pour le Petit Prince et ses invités, dont Miss Alsace et M. Bonnes Manières. Ce dernier a prodigué au nombreux public familial quelques règles du savoir-recevoir à la française. Ça ne mange pas de pain, même si les chips se consomment avec les doigts. 







La saison du PPP se terminera en novembre.