28 octobre 2016

AU SALON DE L'EROTISME DE MULHOUSE

 Avant l'hiver, une chaleur coquine investit le parc des expos.


Il n'est pas encore seize heures ce vendredi après-midi mais bientôt les premiers visiteurs pointeront à la porte du salon de l'érotisme de Mulhouse. Sans grand tapage publicitaire, voilà une manifestation assurée de déplacer du monde. Des hommes, des femmes, des couples, des amis enterrant une vie de garçon, tous majeurs, c'est le tarif minimum du plaisir.

Mulhouse renoue cette année avec la tradition des salons érotiques, sur l'initiative de deux professionnels de la communication et de l'événementiel. Les organisateurs se sont appuyés sur les fondamentaux d'un tel concept en y ajoutant de la nouveauté et en positionnant leur produit dans le haut de gamme, le glamour et le sexy.

80 exposants animent les 6000 m2 d'exposition, dans des domaines très variés, de la bottine au loisir en passant par les joujoux et les photos d'art. Évidemment, des espaces sont dédiés aux pratiques audacieuses, aux shows et aux spectacles exceptionnels.


                                                 Le boudoir de Chéni 
 

Dans son module cubique, un artiste-peintre finit de s'installer. C'est Chéni, le plasticien bien connu du pays de Thann. C'est sa première participation en qualité d'exposant à une telle manifestation. Appelé par l'organisation. Le presque sexagénaire a rapporté une quarantaine de dessins érotiques composés pour l'exposition du Séchoir sur le thème du sexe, Ad Libido. Pour Chéni, celui-ci fait partie des préoccupations de toute la vie. Rien de plus normal de le raconter en dessins. Des seins à dessein.









Salon Sosexy de Mulhouse, parc des expos, du 28 au 30 octobre 2016.

26 octobre 2016

SEMAINE SANS TELE A CARSPACH

Sur l'initiative de Véronique Lidin, maire-adjointe, le CCAS de Carspach organise du 24 au 28 octobre des animations pour tous pour échapper à la mire. 


Après un démarrage discret lundi soir, dédié à la confection de décorations de l'Avent, près de trente personnes se sont retrouvées mardi à 19H au deuxième étage de l'école communale. Dans ces locaux sentant le neuf, une joyeuse animation s'échappe de la salle de musique. Une dame m'ouvre la porte et m'invite à partager le moment. Il y a bientôt vingt ans, nous faisions du volley loisir ensemble, elle se souvient de moi.


                                      Un papy au mix 

 
Des têtes me semblent familières aussi, dont Agnès, une des chevilles ouvrières de feu le carnaval de Carspach. On me tend un double feuillet, c'est la liste du répertoire de chansons proposées pour la soirée sans télé. Pas de lucarne, ce soir on chante. Au centre de la pièce, un jovial et dynamique monsieur qui n'est pas jeune mais trépigne comme un ado. Il est aux commandes d'un matériel de disc-jockey du samedi. Jean-Georges, un musicien qui


a bourlingué naguère en Afrique où il donnait du karaoké, il revendique une sélection de 10.000 titres... Pour ses concitoyens, 70 suffiront. 
Le mur fait office d'écran, des enceintes sont disposées au sol, des lumières psychédéliques créent cette discomobile. 
Au gré des demandes, les tubes se succèdent, entre des airs venus de temps plus lointains, comme ces classiques de collège...
La chorale improvisée s'exécute avec allant, ce n'est pas toujours très juste, mais les participants, des enfants et des adultes, s'y prêtent de bon cœur.


Au passage, on fait un don pour une œuvre caritative ou humanitaire. Deux heures vont passer ainsi avec entrain et convivialité à l'heure du souper.
La semaine sans télé vise à rapprocher les gens que le monde connecté a séparées. Chanter est bon pour la santé. On ressort de cette séance des étoiles dans les yeux, le sourire d'enfant aux lèvres.


Mercredi, certains reviendront avec des jeux de société. Se retrouver pour créer et entretenir des liens. Avant de rallumer cette satanée télé.