17 avril 2018

DANNEMARIENNE : "NOUS PARTÎMES CINQ CENTS..."









Un beau dimanche matin, pour la mi-avril. C'est le jour de La Dannemarienne, la marche / course de La Cigogne Rose contre le cancer. Qu'il soit féminin ou masculin désormais. J'avais participé à la première édition en septembre 2015, les hommes étant encouragés à se déguiser en femmes. J'avais opté pour un accoutrement mixte, dont mon t-shirt fuchsia et une perruque féminine. Ce 15 avril 2018, je viens seul, avec pour signe distinctif ma crête dans les cheveux. Je ne me souvenais pas de la salle de sports jouxtant la gendarmerie. Dannemarie permet de nombreuses possibilités de regroupement. Là on est aux portes des champs. L'arche du sponsor sportif est bien visible et je reconnais une voix familière, celle de l'éternel jeune Jean-Pierre Reverdy, le directeur des opérations du Tour Alsace. Son binôme des courses cyclistes Francis Larger est là aussi, qui promène ses ânes presque aussi célèbres que son affaire. Le groupe Larger est entré dans la famille dannemarienne. Une marée rose arrose les abords du départ, les femmes étant nettement les plus nombreuses. Des visages connus s'approchent, les dames de la CCISAM notamment. 




Un animateur chauffe les participantes et met les corps en condition, cependant que je récupère un t-shirt bleu de l'année dernière. L'important est de participer. A 10H30, la masse s'ébranle en direction de la campagne. Les coureurs sont devant. Il faut parcourir 5 km. Voilà longtemps que je n'avais pas couru. Je file à un train sans forcer, j'aurai le loisir de remonter partiellement la colonne, pour finir avec deux postières d'Altkirch qui ont fondé "Les Timbrées", Nathalie et Brigitte. Les deux participantes sont rompues à l'effort physique. Avec un chrono de 32 minutes, je reste dans ma norme.
Une demi-heure de petites foulées dans le territoire dannemarien et je repars vers d'autres missions.
Plus de 500 participants ont apporté leur contribution à la cause de Frédérique Junker et son escadron de bénévoles. 







Au pays des silhouettes et des cigognes, on peut (encore) courir sans certificat médical. Francis Larger l'a bien compris, on est bien à Dannemarie. 

13 avril 2018

WEEK - END MARSUPILAMI AU ZOO DE MULHOUSE

 

 

 

                         Lancement national de deux albums


2018 sera une année événementielle au parc botanique et zoologique de Mulhouse. C'est, comme le théâtre de la Sinne en ville, le 150e anniversaire.
A cette occasion, un invité de marque et inédit cette fin de semaine dans les jardins du Rebberg : le Marsupilami. A 66 printemps, cette créature fantastique issue de l'imaginaire de Franquin est toujours débordante d'énergie et plus que jamais en lutte contre les ennemis du monde animal, qu'ils soient braconniers ou acteurs de la déforestation massive. 

Ça ne pouvait qu'inspirer le zoo et d'abord Benoît Quintard, le vétérinaire bédéphile. Avec la librairie du centre-ville Canal BD - Tribulles et l'assentiment des Editions Dupuis, c'est Mulhouse qui a le privilège du lancement national de deux ouvrages dédiés au Marsu, le tome 31 "Monsieur Xing Yun" et "Des histoires courtes par..." tome 2. Il s'agit d'un ouvrage collectif, florilège d'interprétations et de graphismes de l'animal jaune.
 

Le Marsupilami, un peu primate, un peu félin, à la queue préhensile démesurée, "a fait son nid" dans un "village palombien" reconstitué pour ces 14 et 15 avril. On y croise quelques uns des auteurs des ouvrages en vedette, Denis Bodart, Renaud Collin, Efa, Gijé, Goum, Mobidic, Jose Luis Munuera, Yrgane Ramon et Mathieu Vavril. Qui se feront un plaisir de poser leur dédicace dans une atmosphère "houba houba". Les amateurs avertis pourront acquérir l'album collector. Les enfants participant à la chasse aux œufs, au jeu de piste, à la pêche aux piranhas...








Les auteurs se sont installés un vendredi 13. Le tome 31 raconte l'histoire d'un Chinois "ordinaire", M. Yun, qui particulièrement malmené par la vie se met en quête de poils de cette bête palombienne, réputés lui apporter la fortune... Bonne chance à lui. A défaut, il peut toujours acquérir une peluche Marsu.