29 septembre 2020

se ressourcer en Loire bourguignonne 2 UNE DEMI-HEURE D'HALOTHERAPIE A ST-LAURENT L'ABBAYE

 



Nous venons d'être promenés au grand air sur la Loire, sous un ciel menaçant et dans une atmosphère plus fraîche. Pour boucler notre longue journée avant le dîner, une escale à St-Laurent l'Abbaye, un petit village de quelque deux cents âmes, à proximité justement de l'ancienne abbaye, en ruine, dont le portail ouest avait pris la route de Philadelphie voilà un siècle. Philippe Gilet nous désigne le curieux carrefour végétalisé en forme de "cercueil"... Avant un repos temporaire. 

Philippe Gilet est masseur dans le bien-être. Mais il nous parle aujourd'hui de l'objet de notre visite dans ce canton de Pouilly, la Cave de Sel. 


Philippe Gilet 

Philippe avait une autre vie professionnelle naguère. A la faveur d'une nouvelle orientation, inspiré par son épouse, il a créé voilà dix ans une installation inédite en France, à partir de plaques de sel. Le couple avait découvert l'halothérapie, la thérapie par le sel, lors d'un voyage. 

A St-Laurent, on aurait la cave de sel. Les présentations faites, Philippe nous introduit rapidement dans l'endroit. 




Une cave effectivement, aménagée de plaques de sel gemme issu de la plus grande exploitation polonaise à Klodawa. Un matériau extrait sans intervention chimique, témoin d'une histoire de plus de deux cents millions d'années. Pour acheminer de quoi habiller les parois de son espace et garnir le sol, Philippe a investi massivement. Depuis, on vient de près et de loin pour se ressourcer et soulager ses bronches. Car respirer le sel apaise et améliore la respiration. 

Pour accéder à la cave, libre à chacun de se déchausser. Nous sommes six, autant que les relax qui nous attendent. Je n'ai pas remarqué la couverture roulée derrière mon dos. Je testerai donc en t-shirt. Il ne fait ni chaud ni froid, pourtant mes consœurs se couvrent et certaines s'endorment rapidement dans la position allongée. 
Je m'assoupis temporairement, plus sans doute à cause du train de la journée, les yeux rivés au mur du fond, incandescent. Ce pourrait être une lave ou les braises d'un four. En même temps, dans ces lieux imprégnés d'histoire monastique, j'imagine un vitrail couleur feu. 
Philippe peut en fait jouer avec les ambiances, du rouge au bleu, comme avec l'intensité de l'éclairage. Les dames ont demandé le silence. Pas de musique relaxante pour le coup, mais quelques ronflements de dormeuses. La séance dure une trentaine de minutes. De quoi rendre la paix au corps et à l'esprit. 
Pour ce qui me concerne, l'expérience m'aura tonifié. Je me sens comme si j'allais avaler un 10 km. Entre-temps, la pluie s'est abattue sur le village et il faut repartir.

Philippe propose habituellement une gamme de prestations complémentaires, comme le massage bien-être dos et la réflexologie plantaire et faciale au bol indien.

Pour la cave de sel, compter 15 € les 30 mn. 


La Cave de Sel 

2, Route de Villiers  58150 St-Laurent l'Abbaye

Fermée le dimanche.

Classée parmi les 10 spas les plus uniques au monde par Easy-Voyage.

www.relaxsel.fr 


#cavedesel#halotherapie#relaxsel




28 septembre 2020

se ressourcer en Loire bourguignonne / DEGUSTATION DANS LE VIGNOBLE CHARITOIS





 Rue Saint-Vincent à Chasnay, à quelques kilomètres de La Charité-sur-Loire et de Nevers, en bordure de la N151. Des engins viticoles signalent l'univers de Marielle Michot, dans le Domaine du Val de Bargis. La jeune femme est vigneronne dans l'appellation Pouilly-Fumé, sur trois hectares. Elle a grandi dans le vin. Depuis l'an dernier, elle exploite une surface équivalente dans l'IGP Côtes de la Charité. Deux hectares et demi en pinot noir, un demi-hectare en chardonnay. Sur des sols argilo-calcaires qui rappellent les coteaux bourguignons, le domaine produit des vins blancs, rosés et rouges ainsi que des effervescents "vin de France". Marielle a fait le choix de l'agriculture biologique et biodynamique. Ses premières vendanges dans le secteur de Chasnay ont été entièrement réalisées à la main.



Les Côtes de la Charité constituent un vignoble d'une cinquantaine d'hectares pour une quinzaine de producteurs. Au plus fort de l'exploitation, on comptait 1.300 hectares, avant que les vignes ne disparaissent avec le phylloxéra. Les ceps furent replantés dans les années 1980 et quelques années plus tard le syndicat viticole obtint l'appellation vin de pays des Coteaux charitois.

Marielle tirera une trentaine d'hectolitres à l'hectare cette année, soit quatre mille bouteilles. C'est dans la cour qu'elle nous fait la dégustation tandis que guêpes et frelon ronronnent. A ses côtés, Pierre Charlot, son associé. Ce vigneron champenois s'occupe de la vinification. Il partage son savoir-faire dans différents vignobles.
Avec sa clé de dégorgement, le sympathique bonhomme laisse pétiller un blanc de noirs. Les vins sont jeunes, mais feront de bons compagnons le moment venu. Mais il faudra mettre le prix. Une vingtaine d'euros le flacon. C'est le tarif d'un positionnement haut de gamme.



Marielle Michot compte sur les salons de fin d'année pour lancer enfin son domaine du centre Loire. En attendant, il faut lui livrer les étiquettes.









Domaine du Val de Bargis

Chasnay et Pouilly-sur-Loire