2 juillet 2019

ATELIER BOUGIES : CONSUMER VOSGIEN



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La bougie naturelle des Vosges est conçue et fabriquée à Remiremont. Visite de l'Atelier Bougies de Sandrine Cortese, un univers de douceurs olfactives.

Sandrine est une quadra pimpante et accueillante. Il faut passer par le jardin pour entrer dans son atelier fort heureusement climatisé, bien que la fusion de la cire se situe à 55°. Elle a créé sa petite entreprise en 2016, après une année d'essais dans sa cuisine. Les bougies ont toujours attiré la jeune femme, qui a monté l'Atelier Bougies, une manufacture de produits parfumés, colorés et naturels. La créatrice réalise ses formes à base de cire de soja, de colza ou de palme, plus chère que la paraffine, mais s'approvisionne en colorants de synthèse en Allemagne et fait son marché des senteurs à Grasse. Sandrine utilise une quinzaine de parfums, éventuellement des huiles essentielles, pour façonner des piliers, des œufs, des fleurs et des pommes de pin. Elle conseille de faire brûler la mèche de coton 1 heure 30 à 2 heures la première fois, de façon à liquéfier toute la surface et à ne pas creuser un cratère. « La cire mémorise la première combustion » affirme l'artisane. Ses bougies se consument en une quarantaine d'heures. Sa meilleure vente est la boîte métallique, qui renferme 180 g de cire. Tout est recyclable et réutilisable ici, avec la porcelaine et le verre de Bourgogne – Franche-Comté. Pour la fête des mères, Sandrine s'est mise à la bougie à bijou, un concept tendance. Si elle travaille avec une quinzaine de revendeurs en France, la fée aux bougies vend aussi en ligne et sur place. A terme elle pourra peut-être ajouter un emploi à son entreprise qui a séduit le cabinet de Mme Macron. 




« Les bougies racontent une histoire, une rencontre ». En contemplant celle qu'elle m'a offerte, je pense à la fille de Remiremont, la Belle des Vosges. 


Atelier Bougies à 88200 Remiremont www.atelierbougies.com
06 78 10 14 59




KUT'ZIG, LA MOBILITÉ DÉCOIFFANTE DU VIGNOBLE COLMARIEN





 Kützig  en alsacien signifie ébouriffé. En allemand on dirait verstrubbelt.
Kut'zig est la nouvelle offre de mobilité touristique de LK Kunegel, le transporteur familial de Colmar. Ce nom qui n'est pas tiré par les cheveux a été puisé justement dans la mémoire d'un jeune adulte dont la grand-mère pointait le désordre capillaire dans son dialecte.
Kut'zig désigne le tourbus route des vins d'Alsace.



Le concept est à l'étude depuis des années. Avec l'arrivée de la LGV, les touristes sont plus proches de l'Alsace et de sa légendaire route des vins. Mais le week-end, faute de lignes régulières de cars, il devient compliqué de prendre le chemin du vignoble. LK a créé Kut'zig, qu'il ne qualifie pas de produit touristique, c'est juste un outil de mobilité. La société a acquis et fait transformer au Portugal un minicar Iveco en car cabriolet. Mis en circulation le 28 juin, nous l'avons testé ce 1er juillet. Un deuxième véhicule est commandé.



10H11, départ de la gare de Colmar. La famille Kunegel, Daniel le PDG en tête et les représentants d'Alsace Destination Tourisme le fidèle partenaire, accueillent la presse trinationale. Mes vieilles connaissances bâloise et fribourgeoises sont du voyage. Le car rouge vif en partie couvert est inratable. Il annonce une capacité de 28 places, vite garnies. Il fait bien chaud encore, on nous distribue de l'eau.
En temps normal, le véhicule couvre une rotation elliptique depuis Colmar, parmi les « Perles du vignoble » Ribeauvillé, Riquewihr, KBV et Eguisheim. Le Naturoparc de Hunawihr, Turckheim et Voegtlinshoffen pour son point de vue sont aussi dans cette boucle effectuée dans les deux sens à raison d'un passage toutes les 3 heures. Moyennant 15 € tarif adulte la journée, l'utilisateur monte et descend à sa guise pour visiter une ou plusieurs localités. En six heures et demie, nous n'aurons le temps que de nous arrêter dans trois d'entre elles.



10H50, Riquewihr. Un scootériste vient à notre rencontre. C'est Daniel Klack, la maire de ce village de 1100 âmes qui reçoit annuellement 1,8 M de visiteurs. Laurianne Gross, directrice de l'OT est là aussi. Vigneron, Daniel Klack s'est diversifié dans la location de trottinettes électriques. Notre groupe se scinde en deux, une partie va enjamber ces nouvelles machines, tandis que l'autre gravira sous la chaleur la tour du Dolder, emblématique de la commune.

Déchiffrer le patrimoine de Riquewihr 

Vers midi, Kaysersberg Vignoble. Les deux groupes se reconstituent au Chambard. D'autres journalistes nous rejoignent pour la conférence de presse dédiée au Kut'zig. En quatre jours, près de 100 billets se sont vendus, indique Daniel Kunegel, toujours traduit en allemand par l'experte Fabienne Fessler d' ADT. L'investissement se monte à 400.000 €. A l'issue de ce rendez-vous formel, le déjeuner est servi au caveau de la winstub d'Olivier Nasti. Une belle partition de saveurs du terroir.






Vers 15H, un autre ancien « village préféré des Français », Eguisheim. Une présentation rapide là encore avec l'OT avant le retour vers Colmar. 







Chemin faisant, nous avons pu apprécier les paysages viticoles et le clocher vrillé de Niedermorschwihr, photographier Turckheim depuis un promontoire, garder les cheveux au vent pour ceux qui étaient assis au fond. Par grand soleil, prévoir le chapeau ou une casquette tout de même. En cas d'ondée, l'habitacle est refermable rapidement à la force du conducteur. Et climatisé bien sûr. Le transporteur s'emploie à améliorer ce qui peut l'être. Un peu plus de place entre les sièges ne serait pas un luxe, même si ce n'est pas un car Macron. Enfin, le logo de Kut'zig  reprend étrangement le g, mis en majuscule  et doté d'une chevelure. La tête d'un cheval au galop. Kützig dans mon dialecte signifie aussi  sauvage... Aux touristes les espaces de liberté sur la route de 66 ans !


www.kutzig.fr 
hello@kutzig.fr 

03.89.24.76.65


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