8 octobre 2018

JO DE MULHOUSE : DOLCE FURLANIE





De longue date, les rencontres de presse pendant les Journées d'Octobre de Mulhouse sont organisées "chez les Italiens". Comprendre les Frioulans. Au fond du village des saveurs, un carré du nord-est de l'Italie, cette Vénétie julienne bordant l'Adriatique autour de Trieste... C'est l'espace de l'association Fogolar Furlan Mulhouse. Fogolar désigne la cheminée de la maisonnée, l'âtre familial. Bien avant la Mertzau les Frioulans étaient présents à la grande foire d'automne. Les locaux s'appuient aujourd'hui sur des renforts venus du pays, 8 volontaires qui prennent congé pour être à l'heure mulhousienne et régaler les Sud-Alsaciens. J'étais venu parler de fleurs, me voilà entraîné dans une chaleureuse tablée, pour une découverte gustative. Ça commence par le ristretto préparé comme à Udine et arrosé d'une grappa à la robe dorée. C'est le rituel du resentin, pour rincer la tasse à l'alcool.  La délégation frioulane a apporté ses meilleurs produits du terroir, dont le jambon de San Daniele à prélever autour d'un gressin. Pour la première fois en France, la maison Borgo Sant'Andrea et ses vins élevés en transition écologique sur des terroirs vieux : refosco, merlot, cabernet, sauvignon. Des nectars  produits sur un domaine d'une vingtaine d'hectares. Avant de partir, on me sert encore un pinot, on ne dit plus tokay pour ce gris. Mes nouveaux amis m'indiquent que chez eux, l'apéro commence vers dix heures. On n'a pas fini de trinquer autour d'un prosecco. 



Surtout que Fogolar organise le 28 octobre sa traditionnelle fête de la polenta, le plat emblématique frioulan qui remplaçait le pain. Salle Léo-Lagrange à Wittenheim. En 2019, ce seront les 50 ans de la manifestation. En attendant, les saveurs italiennes se partagent dans ce coin des JO, jusqu'au 14 octobre.


4 octobre 2018

RIXHEIM : LES TUPP AU TOP



Laëticia Collovray chef de concession et Laurent Lecoeuvre nouveau PDG de Tupperware France 




Les murs rappellent encore un temps pas si lointain d’une industrie charcutière. C’est dans les anciens locaux de Tempé à Rixheim que Tupperware France a installé sa concession sud-alsacienne, qui couvre en fait le Haut-Rhin et l’arrondissement de Sélestat. Un transfert récent de quelques centaines de mètres pour passer de 600 à 1100 m2. La concession est l’une des 54 du réseau national, mais parmi les plus importantes. Une croissance de 30% en 2017 pour un CA de plus de 4 M€ et des effectifs qui gonflent. D’ailleurs ce n’est pas fini. Laëticia Collovray qui en a la responsabilité depuis deux ans espère 300 recrutements d’ici à la fin de l’année. La maison Tupperware maille le territoire haut-rhinois et d’Alsace centrale avec un millier de conseillères à ce jour. Des animatrices à temps choisi qui complètent leurs revenus ou les réalisent intégralement. 130 managers les encadrent. Au niveau national, elles sont 22.000 animatrices culinaires pour un millier d’ateliers quotidiens. Chaque jour, 10.000 Français(es) sont ainsi directement en contact avec la marque toujours dans le coup.
Ce lundi, des bonnets rouges ont été accrochés à l’accueil. Le premier jour de la semaine est particulièrement chargé ici. Ce soir, les vendeuses ont le privilège de rencontrer Laurent Lecoeuvre, tout juste promu patron de l’enseigne pour la France.





C'est en 1946 que l'Américain Earl Tupper, un chimiste de DuPont façonne un saladier en polyéthylène. Il croisera une jeune maman, Brownie Wise, qui lui donnera de commercialiser avec succès son invention. Avec elle apparaîtront les réunions de ménagères. Depuis une douzaine d'années, ce sont les Ateliers savoir-faire autour de recettes chez l'hôte(sse). En France, 400.000 recueils de cuisine sont écoulés annuellement. Tupperware est présent dans une centaine de pays et produit dans 17 usines. Bien sûr, la fermeture de l'unité de production de Tours n'a pas été saluée par la clientèle. Elle n'a pas affecté non plus les volumes de vente.
Les affaires se concluent toujours à domicile, car l'humain est au cœur du métier chez le géant de la conservation, même s'il faut s'ouvrir à d'autres canaux de distribution dont les Tuppertrucks et bientôt la vente en ligne. Dans la concession de Laëticia, les conseillères ont entre 16 et 74 ans. "On leur dit merci tout le temps" confie la jeune dirigeante qui justifie le succès par la longévité et la qualité des produits ainsi que l'innovation sans relâche. Et le plastique ? Laurent Lecoeuvre rappelle la démarche originelle de la maison d'Orlando : la garde des restes alimentaires. Mieux vaut un vrai plastique qu'un autre mauvais contenant. Les matériaux de Tupperware répondent à des critères très stricts qui les rendent réutilisables longtemps. Certains cependant sont recyclés mais tous recyclables. Et pour rester dans l'air du temps, l'entreprise a engagé des partenariats pour une alimentation responsable avec La Tablée des Chefs, To Good To Go, Mummyz...
Quant aux nouveautés, elles se comptent annuellement par dizaines. dont le grill micro-ondes à la technologie "révolutionnaire". Avec 3,5 millions de clients en France chaque année, il faut accompagner les nouveaux modes de vie, qui privilégient le fait maison et la cuisine rapide. Même le batteur électrique classique serait battu pour monter une chantilly. En 1961, le bol américain avait séduit les Françaises. Aujourd'hui, on en met plein la vue avec l'AdaptaChef, le robot multifonctions. 
Pour la prochaine réunion, pardon le prochain atelier culinaire, quelques clics sur   tupperware.fr/connect  et vous voilà avec une animatrice de proximité.                       









Tupperware soutient de nouveau  Le Cancer du Sein, Parlons-en ! en octobre. Pour chaque B.chic achetée, 5€ sont reversés à l'association.