3 avril 2018

PARC DU PETIT PRINCE : LA PLANETE DE THOMAS PESQUET




"Vivre avec quelqu'un" et "vivre avec les autres". Ce seraient les deux premières conditions d'une longue vie.
Cette philosophie, le Parc du Petit Prince la met en pratique, lui qui vient d'envoyer sa cinquième saison à Ungersheim.

2017 a été une année exceptionnelle avec une fréquentation en hausse de 30%, pour atteindre les 200.000 entrées.
Le Parc du Petit Prince se veut résolument humain, dans l'interprétation du chef-d’œuvre de Saint-Exupéry, même si Halloween s'est invité au voyage, avec grand succès : 6.000 visiteurs le 31 octobre dernier.
Mais c'est bien l'atmosphère d'un village convivial et vivant qu'on veut restaurer, comme l’Écomusée voisin, avec lequel on travaille en bonne intelligence.




Deux nouveautés marquantes cette année: la VR, la réalité virtuelle, pour faire croire qu'on vole quand le temps empêche les ballons de monter. Et puis, un film de 25 minutes qui fait revivre l'odyssée de Thomas Pesquet à 450 km de la Terre. Ungersheim, un des trois sites français à célébrer l'astronaute tricolore. Avant la diffusion du documentaire, une table a été dressée au cinéma, pour le Petit Prince et ses invités, dont Miss Alsace et M. Bonnes Manières. Ce dernier a prodigué au nombreux public familial quelques règles du savoir-recevoir à la française. Ça ne mange pas de pain, même si les chips se consomment avec les doigts. 







La saison du PPP se terminera en novembre.

CHAMPDRAY : UN NID DE COCONS DOUX










 Les Nids des Vosges sont au complet : la 10e cabane est née !

En 1976, année de grande sécheresse, le pré de l'autre côté de la route était rempli de tentes. Ce lundi de Pâques, sur les coups de 17H, il fait office de parking et d'aire pour l'appareil d'Hélimouv.
Les Nids des Vosges font portes ouvertes aujourd'hui. Une opération couronnée de succès avec un millier de visiteurs selon François, un des deux fondateurs - exploitants du village de cabanes cosy et de luxe de Champdray dans les Hautes-Vosges.
François Horscholle le Vosgien et Yvan Muller le Haut-Rhinois ont bourlingué dans le monde et créé chacun une tribu de trois enfants avant de poser leur cocon de déconnexion dans cette clairière au passé de villégiature. Il y avait ici une maison tenue par un prêtre. Il y avait aussi ce camping municipal tenu par les habitants du village. Depuis l'été 2011, c'est un chapelet de cabanes dans les arbres, l'hébergement insolite haut de gamme imaginé par le binôme François - Yvan. Les deux amis avaient plusieurs sites pour réaliser leur domaine. La haute vallée de la Thur, le Territoire de Belfort et donc les Vosges, leur choix. A moins de dix kilomètres de la Perle, Gérardmer, la cité qui vit intensément en été comme en hiver. Justement, les Nids sont ouverts toute l'année. Car ils sont chauffés et disposent du confort dans la douceur du sapin et la robustesse du douglas.
Ce 2 avril, les Champdeleys ont été mis à contribution de nouveau pour animer les portes ouvertes, publicité grandeur nature pour le site d'habitude d'un silence monacal. Même les sapeurs-pompiers ont participé et peut-être suscité des vocations.
Plusieurs cabanes étaient accessibles au public, qui a cheminé parmi les images de Julien Marx. 







Nathalie, bénévole du jour et voisine


La nuit a fini par tomber. Le village de constructions bois a retrouvé sa paix. 
Vers 22H nous avons gagné notre nid d'une nuitée, Sapin 1,  la dernière réalisation du site. Sapin 1 et Sapin 2 forment deux cabanes en une ou une cabane pour deux couples avec un troisième espace commun. Un triptyque de 160.000 euros à l'investissement sur un panorama forestier. 










Avec Sapin François et Yvan ont finalisé leur projet de dix hébergements. Et attirent une clientèle du monde entier, comme ces époux koweïtiens en périple de noces qui ont déniché l'adresse sur internet. Annuellement, quelque 10.000 hôtes se posent à Champdray. Pour certaines cabanes, comme De Luxe Forêt, il faut attendre un an en moyenne. C'est le prix à payer pour une expérience inoubliable à écouter "pousser les sapins". 
Et en repartant, ne pas oublier de faire des emplettes chez Nénette (Annette), l'épicière du village dans son commerce fleurant l'après-guerre.  

Carole et Yvan Muller
 www.NIDSdesVOSGES.com    

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