4 décembre 2016

La Stuwa de Noël au feu "Bistrot d'Oscar" de Mulhouse

Entre l'intimiste marché de Noël du musée de l'impression sur étoffes et le cœur de ville aux couleurs d'Etofféeries, Mulhouse offre une table de Noël particulièrement magique, la Noël Stuwa à la SIM.

 

Depuis l'ouverture du programme de l'Avent, les Mulhousiens,  mais pas qu'eux, ont le bonheur de partager la renaissance temporaire du Bistrot d'Oscar rue du Maréchal Joffre. La brasserie à la parisienne du quartier des entrepreneurs est silencieuse depuis l'hiver 2013/14 et personne n'a succédé à Franck Ebersold. La Société industrielle lance un appel à projets d'ailleurs pour refaire vivre cet endroit particulier chargé d'histoire, où les grands capitaines d'industrie de la place se sont posés... A ce titre, le salon des Indiennes est aussi accessible. Mais avant la trêve des confiseurs, poussons la porte de l'ancienne brasserie...


C'est Noël dans la décoration, du vestibule au restaurant. Un mois de travail en amont n'aura pas été de trop pour créer cette Noël Stuwa  si mal prononcée, qu'on aurait pu appeler Winachtsstuwa mais cela aurait été encore plus compliqué à énoncer... La stuwa en alsacien désigne la salle à manger. Le lieu de vie de la famille autrefois. Et de partage. L'association Les Tables de Noël  a trouvé ici un endroit inespéré pour reconstituer ce qu'elle avait produit pendant quelques années dans la haute ville d'Altkirch, dans les locaux vacants là aussi de l'ancienne CPAM. Depuis, les bâtiments sundgauviens ont été repris et transformés en centre de bien-être. Il a fallu trouver un autre site. Tout près d'ici, le rassurant ancien lycée Henner, dévolu à l'art contemporain. Mais Julien et son équipe ont été priés de voir ailleurs. Heureusement, Frédéric Marquet a indiqué la bonne adresse. C'est donc à Mulhouse que les tenanciers de La Guinguette d'Illfurth ont aménagé leurs quartiers festifs d'hiver.


Aujourd'hui, une dizaine de bénévoles fait tourner la Noël Stuwa autour de Julien et sa maman Roselyne. La volonté était de monter "un restaurant de rêve" où on prendrait le temps de se retrouver et de se mettre des étoiles dans les yeux, comme un enfant. Julien est attaché aux choses d'antan, que des âmes charitables lui apportent parfois, comme ces assiettes estampillées Sarreguemines qui entrent dans le service. Ici, la vaisselle reprend vie et raconte une voire des histoires.
Il s'agit en fait d'un salon de thé de Noël, ouvert du mardi au dimanche à partir de 14H30. Le soir, on y sert le souper dans une atmosphère des veillées de l'Avent.

Natacha, Isabelle, Julien et Roselyne.



Un cocon qui procure des émotions. La Noël Stuwa by La Guinguette d'Illfurth  jusqu'au 6 janvier à la SIM.

30 novembre 2016

CONTROLES QUALITE AVANT LES FETES DE FIN D'ANNEE



Comme en été, les services de l’Etat traquent les fraudes et les mauvais comportements qui pourraient nuire aux consommateurs. De novembre à début janvier dans le Haut-Rhin, la direction départementale de la cohésion  sociale et de la protection des populations envoie ses contrôleurs sur le terrain. Quelque 150 visites sont prévues. Pour illustrer et communiquer sur cette campagne d’utilité publique, la préfecture a invité la presse dans une chocolaterie du pays de Rouffach le 30 novembre.


Le préfet Laurent Touvet et une petite délégation emmenée par la DDCSPP ont été accueillis par la chocolaterie Ritter dans la zone d’activités de Pfaffenheim. Une PME familiale de 7 personnes fondée il y a une cinquantaine d’années par un boulanger. Aujourd’hui, elle produit annuellement près de 30 tonnes de chocolat de façon purement artisanale et uniquement pur beurre de cacao. La maison veille à la finition soignée au pinceau, au conditionnement de qualité et à l’originalité des sujets. Noël compte pour un tiers de l’activité moulage, le reste étant absorbé par Pâques. D’ailleurs, alors que l’Avent démarre, les lapins printaniers sont déjà sur la ligne de production. Ils voisinent avec les saint Nicolas très demandés aussi. 60% de la production sont ventilés vers les centrales d’achat et des sociétés régionales, 40% étant vendus dans le magasin où d’étonnants moulages sont disposés parmi d’autres plus classiques. Ritter ne pratique pas la vente en ligne, sa taille ne le permettant pas. L’ensachage se fait habituellement à la main. Les produits finis sont stockés à l’étage dans une pièce à 16°, température idéale pour un chocolat travaillé à 32 environ.

Pendant que Christine, petite-fille du fondateur, assure la visite guidée, un agent de la DDCSPP scrute les moindres détails et recoins de l’établissement. Les notes remplissent bientôt la feuille blanche qui sert de base à son rapport. Aujourd’hui, c’est une inspection à portée médiatique. Notre contrôleur se déclare satisfait globalement. Il justifie d’une expérience de plus de 30 ans dans le métier, formé à la qualité dans le monde laitier. S’il peut susciter une appréhension légitime comme le gendarme au bord de la route, l’agent de la répression des fraudes rassure ici par son côté bonhomme. Mais ne nous y trompons pas, il est là pour appliquer strictement les textes en vigueur.  Brigitte Lux, la directrice départementale, souligne cependant le rôle de conseil et de prévention de ses personnels qui travaillent généralement dans un climat de confiance réciproque. Les commerçants, artisans et prestataires contrôlés ont tout à gagner dans ces visites destinées à protéger leur savoir-faire et à préserver les branches professionnelles des moutons noirs, en assurant la sécurité






du consommateur. L’an dernier, très peu de dossiers ont valu de gros ennuis aux professionnels ciblés.

Et ce 30 novembre, la rencontre s’est naturellement terminée sur une dégustation de chocolat.