16 août 2017

L'ASSOMPTION AU GRÜNENWALD (SUNDGAU)




Mardi 15 août. Il est 9H45 quand j'arrive devant la chapelle Notre-Dame du Grünenwald, sur les hauteurs d'Ueberstrass, dans cette inséparable vallée de la Largue que je fréquente depuis plus de trois décennies. C'est l'Assomption, la commémoration du grand voyage de la Vierge au Ciel. Une belle journée d'été, lumineuse sur l'Alsace. Pèlerinage marial, le Grünenwald attire des fidèles du Grand Est et du Territoire de Belfort. Pour la Pâque d'été, comme l'a déclaré l'évêque auxiliaire Mgr Dollmann, la foule a tôt fait d'investir les lieux. De fait, il faut récupérer des bancs de plein air pour compléter le parvis, au centre duquel de douces mains ont réalisé quelques heures plus tôt une grande fresque à partir d'images saintes et confectionnée d'une multitude d'éléments naturels : cailloux, grains, fleurs, tomates, poivrons, raisins. Une éphémère œuvre d'art populaire que d'ardents villageois reconstituent chaque année pour la montée au Ciel de Marie. Au centre de cette réalisation qui suscite l'admiration, la Vierge de Fatima sur un nuage fleuri.





L'office du jour est célébré par le prélat sundgauvien, entouré des ministres locaux et du confrère huninguois Mathieu. Mgr Dollmann donnera encore dans l'après-midi une conférence, avant les vêpres.
Le soir va tomber quand le ciel s'assombrit. Des nuages orageux couvrent la région. Mais la procession nocturne du Grünenwald sera une fois encore préservée des intempéries. Il y a moins de monde que le matin, cependant davantage de jeunes, pour un rosaire itinérant qui finira dans la chapelle, de nouveau pleine. 





A l'heure de la séparation, la nuit est installée mais je rentre avec un bonheur indicible. J'aime particulièrement le 15 août, fête nationale française avant la Révolution, coupure chrétienne au cœur de l'été, qui me donne enfin d'honorer l'invitation de la Femme définitivement choisie par Dieu. 


 

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