17 novembre 2016

LE BEAUJOLAIS NOUVEAU CHEZ LE CAVISTE

Troisième jeudi de novembre. Fidèle à la tradition, la France débouche le beaujolais nouveau et partage ce moment festif avec les amateurs du monde entier. Au Japon, on se baigne dans le vin primeur...

 

Cour des Maréchaux au cœur de Mulhouse, visite chez Nicolas, l'enseigne leader national de la vente de vins. Derrière le comptoir, Thomas, caviste bonhomme qui sans délai me propose une dégustation. Je la décline, il est seize heures, mais je m'empresse d'en savoir plus sur le breuvage 2016. 

Le beaujolais dont le gamay est le cépage principal se décline en trois appellations mais compte aussi une dizaine de crus comme brouilly, st-amour, morgon...  

A la mi-novembre, c'est le primeur qui dévoile ses arômes. Chez Thomas, trois vins sont proposés: le beaujolais nouveau Nicolas (mâconnais) à 4,95 €, conseillé pour charcuterie et fromage; le nouveau cuvée non filtrée (mâconnais) à 6,60 € et le nouveau Pass'Loup (mâconnais) à 6,20 €, ces derniers pouvant escorter aussi une viande blanche. Température de service de 13 à 15°.

La saison du beaujolais primeur est courte, jusqu'au début de
décembre, pour des vins de garde courte, à boire dans l'année. Notre caviste espère en écouler 200 à 300 bouteilles.
L'an dernier, la campagne avait été meurtrie par les événements de Paris. 

Le primeur n'est pas exclusif au vin de bourgogne. Chez Thomas, on peut tester un blanc d'Ardèche.

Deux clients sont arrivés entre-temps. Eux vont se prêter à la découverte, avec pain et charcuterie.
Le beaujolais nouveau, c'est un moment de convivialité et de partage dans cet automne toujours long. Et une mise en bouche avant les Fêtes. D'ailleurs chez notre caviste, la foire aux champagnes suit. 

 

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Consommer avec modération.

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